En pariant sur le retour de la croissance, le gouvernement joue son va-tout

Bercy vise une nette accélération du PIB en 2015, 2016 et 2017. Comme en 2012, l’exécutif espère que ce retour de la croissance permettra à la fois de réduire le taux de chômage et de respecter ses engagements communautaires.
Fabien Piliu
François Hollande et Manuel Valls espèrent un retour de la confiance... et de la croissance

Pour le gouvernement, c'est une certitude : le retour de la croissance est imminent. Après avoir progressé de 0,3% en 2013 et de 1% cette année, le PIB continuerait d'augmenter inexorablement au cours des trois prochaines années. En 2015, l'activité progresserait de 1,7% puis de 2% et 2,25% en 2016 et 2017. Telles sont les prévisions de croissance qui seraient intégrées au programme de stabilité que Manuel Valls présentera ce mercredi en Conseil des ministres et qui seront intégrées au programme de stabilité que la France transmettra à Bruxelles le 7 mai.

Révisées à la hausse - l'exécutif visait jusqu'ci une hausse de 0,9% du PIB cette année, de 1,7% en 2015, de 2% et 2,25 en 2016 et 2017, ces prévisions sont-elles trop optimistes ? Si elles dépassent le consensus des économistes, elles sont en ligne avec celles établies par la Commission européenne.

Les effets des mesures gouvernementales

Comment justifier cet allant ? Le gouvernement compte sur les effets des mesures déjà mises en place, notamment le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) intégré au Pacte de compétitivité, mais aussi sur les baisses d'impôts prévues par le Pacte de responsabilité pour relancer l'investissement, l'emploi et in fine l'activité.

Le 21 janvier, François Hollande n'avait-il pas déclaré lors de la présentation de ses vœux aux forces vives que " Tout, je dis bien tout, a été fait pour mobiliser les énergies " ? Il suffirait donc d'attendre un peu pour ces mesures produisent enfin leurs effets, en laissant de côté l'impact négatif sur la consommation et l'investissement que devraient probablement provoquer le programme d'économies de 50 milliards dévoilé la semaine dernière par le Premier ministre, la fermeté de l'euro, voire une situation déflationniste

Le gouvernement a-t-il vraiment le choix ?

L'exécutif prend-il des risques en affichant un tel volontarisme ? Pressé par Bruxelles de tenir ses engagements en matière de réduction du déficit public qui doit être abaissé à 3% du PIB en 2015, Bercy n'a pas vraiment le choix que de croire en sa bonne étoile. Les gouvernements français, qu'ils soient de droite ou de gauche, ont pris l'habitude de surestimer leurs prévisions de croissance contenues dans les programmes de stabilité pour ne pas s'attirer les foudres de Bruxelles.

Est-ce de leur faute ? Au regard des incertitudes dans le domaine macroéconomique, faire des paris sur le moyen terme n'est-il pas saugrenu ? En 2013, le gouvernement n'a-t-il pas été incapable de mesurer avec précision l'activité en… 2013. Après avoir tablé jusqu'à la fin de l'année sur une hausse de à 1% du PIB, Bercy a finalement constaté que celui-ci avait progressé de 0,3%.

L'annonce choc de François Hollande

En affichant un tel volontarisme, une telle confiance en l'avenir, le gouvernement tente de faire coup double. Tout en assurant le service-après vente de son action dans le domaine économique, il essaie également d'instiller une petite dose de confiance dans l'esprit des ménages et des chefs d'entreprises. " C'est en voyant loin qu'on change la perception du présent, qu'on gagne la confiance. (…) Sur le plan psychologique, il est très important que les Français se disent: "ça peut repartir" ; car la confiance ramènera la consommation et l'investissement ", avait déclaré François Hollande lors de sa conférence de presse le 13 mai… 2013. Près d'un an plus tard, ce manque de confiance est certes un peu moins vif si l'on en croit les récentes enquêtes de conjoncture des Français, mais il reste préoccupant.

En outre, pour François Hollande, faire preuve volontarisme est essentiel. En effet, si croissance n'est pas de retour, et si elle n'est pas durable, baisser le nombre de demandeurs d'emplois sera toujours très compliqué. " Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu ", a déclaré la semaine dernière le chef de l'État, espérant donc que l'objectif d'inverser la courbe du taux de chômage qui devait être atteint fin 2013, le soit avant mai 2017.

Les statistiques à rescousse !

En attendant que les mesures du gouvernementales produisent ou non leurs effets, le gouvernement aura tout de même la satisfaction le 15 mai de constater une assez nette révision à la hausse des statistiques macroéconomiques de la France. C'est en effet à cette date que l'Insee, appliquant les nouvelles normes de comptabilité nationale édictées par le Système de comptes nationaux (SCN 2008) et sa déclinaison européenne, le Système européen de comptes (SEC 2010), dévoilera une nouvelle version des comptes nationaux, actualisée sur les trois dernières années. Elle reposera sur une nouvelle base qui prend en compte les modifications de tous les grands agrégats (PIB, consommation, investissement…). Conséquence de ces modifications comptables, « il en résultera une révision substantielle à la hausse du niveau du PIB, pour un impact nettement plus modeste sur les taux d'évolution ".

Selon l'Insee, l'augmentation du niveau du PIB pourrait être de 1 à 4 points de PIB, 1 point de PIB représentant 20 milliards. Conséquence, les ratios qui prennent le PIB pour dénominateur reculeront précise l'Insee, notamment ceux qui auront le déficit public, la dette publique et les prélèvements obligatoires au numérateur.

Le poids de l'immatériel revalorisé

Concrètement, à compter du 15 mai, les actifs produits, entendus comme les biens matériels ou immatériels utilisés de façon répétée et continue dans des processus de production pendant plus d'un an, verront leur périmètre élargi pour inclure, au titre de la propriété intellectuelle, un certain nombre d'actifs immatériels comme les résultats des activités de recherche et développement (R&D), les bases de données, et les biens d'équipement à usage exclusivement militaire. "On entend par là les navires, sous-marins, avions, blindés ainsi que certains missiles à fort pouvoir destructeur équipant les forces armées ", explique l'Insee. De fait, en raison de cette extension du périmètre des actifs produits, les dépenses engagées pour les acquérir - dépenses de R&D, achats de base de données ou d'équipements militaires - seront dorénavant comptabilisées en formation brute de capital fixe (FBCF), c'est-à-dire en investissement, et non plus en consommation intermédiaire. Le PIB est relevé d'autant.

Jusqu'à présent, la consommation intermédiaire, c'est-à-dire la valeur des biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production, n'était pas prise en compte dans le calcul la valeur ajoutée et le PIB. " L'augmentation de la valeur ajoutée concerne aussi bien les administrations publiques, pour les achats de systèmes d'armes ou le financement de la R&D non marchande, que les sociétés non financières, pour la R&D marchande et les bases de données ", détaille l'Institut.

 

Fabien Piliu
Commentaires 63
à écrit le 24/04/2014 à 7:57
Signaler
Il faut toujours promettre! On a souvent des élections !

à écrit le 23/04/2014 à 13:37
Signaler
Quabd Michel Sapin s' adresse aux journalistes de gauche, c'est une prevision de 2% pour 2015. Il ira meme jusqu'à 2, 5% à l, Humanité. Mais pour la Commission, c'est 1, 756787%. A sa place, j'annoncerai 5%. C'est plus facile à retenir.

à écrit le 23/04/2014 à 13:32
Signaler
Hollande est parti à Sigmaringen, heu à Carmaux pour rendre hommage à Asterix, heu Jean Jaures.

à écrit le 23/04/2014 à 10:05
Signaler
Je pense que le Loto et le PMU rapporteront plus que leur pari!

à écrit le 23/04/2014 à 9:29
Signaler
Soeur ANE, soeur ANE ne vois-tu rien venir ?

à écrit le 23/04/2014 à 8:08
Signaler
On revient aux errements anciens avec des projections de croissance au delà de 1.5. Il aurait plus judicieux d'élaborer des budgets sur une croissance de 0.7 % et consacrer les excédents de croissance au désendettement. Évidemment cela imposait des m...

à écrit le 23/04/2014 à 8:05
Signaler
cui cui chantent nos oiseaux ! eh ben . tout cuit

à écrit le 23/04/2014 à 7:46
Signaler
Vous ne croyez pas que Hollande a déjà joué tous ces va touts depuis 2 ans!!!!

le 23/04/2014 à 11:29
Signaler
il reste plus grand chose à jouer !

à écrit le 23/04/2014 à 7:29
Signaler
Et c'est un jour de chance pour les Français. Si si ; vous pouvez faire confiance au PS ou à l' UMP. Cela fait 40 ans qu'ils gouvernent la France et au vu de leur résultats, vous pouvez leur faire confiance : tout va finir par s'arranger. La dette na...

à écrit le 23/04/2014 à 6:54
Signaler
Les élections européennes seront le moment ou jamais d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette clique de profiteurs opportunistes et cyniques qui ne se préoccupe pas du peuple (référendum 2005) mais de ses seuls intérêts. En finir définitiveme...

le 23/04/2014 à 15:26
Signaler
si nous perdons l'euro vos économies fonderont comme neige au soleil .. ce n'est pas encore la "bonne solution" mais exiger autre chose pour notre pays ??

le 23/04/2014 à 17:44
Signaler
Euro ou Europe, faudra choisir, on ne veux pas de cette compétition entre les peuples d'Europe sous prétexte de faire vivre l'Euro. Vous avez peur pour vos économie, pas pour votre travail, à la retraite peut être ? Place aux jeunes !

à écrit le 22/04/2014 à 22:37
Signaler
L’élite qui fait des paries pour sortir la France et s'en sortir, ça crains.. Ils ne peuvent imaginer qqs chose de constructif ? Ou c'est figé dans le traité que nous avons rejeté en 2005 ?

à écrit le 22/04/2014 à 22:01
Signaler
Le gouvernement espére une amélioration des chiffres... grâce à changement du thermomètre !! Au moins là, il n'y aura pas de surprise, et aucune efficacité n'est nécessaire !!!

à écrit le 22/04/2014 à 21:30
Signaler
Faut pas rêver. Avec un matraquage fiscal pareil, les entreprises et les commerces ferment les uns après les autres. Le nombre de liquidations judiciaires explose et le chômage aussi. Il n'y aura plus jamais de croissance dans ces conditions mais tou...

à écrit le 22/04/2014 à 21:07
Signaler
On en parlera pendant des siècles de la réussite de ce gouvernement en économie , également du déficit laissée par la gauche au pouvoir .

le 23/04/2014 à 9:20
Signaler
on se rappellera aussi de la période mitterand , chirac et sarkozy , 2000 milliards de dettes , ce gouvernement ne fait pas mieux , depuis 2002 jusqu'en 2012 on a eu le sombre record de 1000 milliards de dettes cumulées , c'est historique ,du jamais ...

le 23/04/2014 à 9:36
Signaler
J'aime bien que vous citiez Mitterand dans votre commentaire parce que comme dans les mauvais films, c'est là que tout à commencer. Beaucoup l'oublie, même si ses successeurs n'ont pas fait mieux, surtout Jacko dans son 2ième mandat..

à écrit le 22/04/2014 à 18:56
Signaler
Rappel 2012 : Les fonctionnaires du Sénat en colère contre la baisse de leur prime de chauffage de 4623 € Dépenses justifiées pour le millier de fonctionnaires du sénat ????

à écrit le 22/04/2014 à 18:12
Signaler
Compter sur la croissance pour sortir la France du marasme, c'est croire au Père Noël. C'est aussi vouloir ne rien faire pour réformer la France. Étonnant ? Non, certainement pas. La seule préoccupation des élus (droite, centre, gauche) n'est pas de ...

à écrit le 22/04/2014 à 17:18
Signaler
Au titre de la propriété intellectuelle, de la valeur marchande...le nombre d'élus condamnés qui sont recyclés dans les urnes et finissent maire, ministre, secrétaire machin chose du redressement improductif. Cela permettrait de relever le PIB de 50...

à écrit le 22/04/2014 à 17:09
Signaler
ces politiques. IL faut sortir de sa tour d'ivoire Messieurs pour comprendre (meme en étant bete !) que la France n'a pas fait les réformes qu'il fallait à cause de tout le monde (poliqtiques, syndicats, peur du changement etc ...). Mais aujour'hui i...

à écrit le 22/04/2014 à 17:06
Signaler
on mise sur une croissance future hypothétique, et on joue sur de la pseudo revalorisation du PIB en bidouillant des statistiques. On est vraiment mal barrés, pendant que les autres pays se réforment et travaillent.

à écrit le 22/04/2014 à 16:28
Signaler
C'est bien gentil, tout çà, mais : - si on veut vraiment faire de la croissance, allégeons vraiment les impôts des classes moyennes et inférieures : tout cet argent en plus sera consommé allègrement. Bref : faisons une vraie reprise à la Reagan (: a...

le 22/04/2014 à 20:15
Signaler
Pourquoi feraient ils quelque chose? Ça réduirait forcement leur train de vie... Ils ne voudrons jamais !

le 24/04/2014 à 8:01
Signaler
je vous invite a vous renseigner sur la fabuleuse relance "a la Reagan" avant d en vanter tous les mérites... vous découvrirez qu elle est quasiment la mère de l accroissement des inégalités aux Usa

à écrit le 22/04/2014 à 16:17
Signaler
On sait que la croissance ne reviendra pas avant une bonne dizaine d'année. Elle ne sera plus jamais ce qu'elle a été. En effet nos taux étaient ceux d'un pays en voie de développement. Ce besoin de refaire surface est bien entendu lié à la Révolutio...

à écrit le 22/04/2014 à 16:16
Signaler
voilà la spécialité de nos gouvernements. J'attend et je parie derrière la table de jeux et pendant ce temps là les gens travaillent dans les autres pays alors que nos syndicats pleurent depuis des années pour ralentir la croissance en FRance, voire ...

à écrit le 22/04/2014 à 16:05
Signaler
... pour les politiques. Ne rien faire et attendre est la pire des choses. Nous en voyons le résultats actuellement. Restructurer l'état qui ne la jamais fait depuis des années, c'est là le vrai enjeu, mais surtout pas de faire de l'agitation pour at...

à écrit le 22/04/2014 à 15:49
Signaler
A force de parier ce gouvernement devient un casino...

le 23/04/2014 à 11:27
Signaler
Les jeux sont faits, rien ne va plus.

le 23/04/2014 à 19:05
Signaler
impair, rouge, passe et manque...

à écrit le 22/04/2014 à 15:39
Signaler
Au lieu de faire des paris stupides, ils feraient mieux de changer de politiques et vite sinon c'est Marine Le Pen qui le fera... et sans eux !

le 22/04/2014 à 17:32
Signaler
c'est ce qui va se passer pour les Européennes...en TETE !

à écrit le 22/04/2014 à 15:22
Signaler
demain on rase gratis ;-( On voit bien d'après l'exellent arcticle de F. Piliu que votre président et son collabo sont aux aboies profondes. Pauvre France le pays de mon enfance.... elle est aux mains des charlots de dernière classe des bras cassés d...

à écrit le 22/04/2014 à 14:50
Signaler
plusieurs pistes pour favoriser le retour de la croissance:grands travaux d'infrastructures grace aux collectivités locales,hausse forte de la démographie(c'est une hausse de la croissance mécanique),fin des aides indistinctes aux entreprises pour se...

le 22/04/2014 à 15:30
Signaler
Pourquoi conserver le sénat ? On a déjà l'Europe et tous les banquets européens. Pourquoi autant de députes ? Pourquoi autant de conseils et de hauts conseils ? On pourrait économiser des milliards en rationalisant la pyramide. Mais non, les élu...

le 22/04/2014 à 17:13
Signaler
@ élu ps - quelles infrastructures ? des rond points ? - quelle croissance démographique ? des qui ne savent rien, alors que nos diplômés s'expatrient ? - quelles nouvelles technologies ? Lesquelles s'exportent ? Ah si on pourrait exporter des éna...

le 22/04/2014 à 17:22
Signaler
"travaux d'infrastructures grace aux collectivités locales" Il semblerait d'après les chambres régionales des comptes que le mille-feuilles territorial ( communes, intercommunalité, département, région, gestion déléguée)ne soit pas un exemple en mat...

le 22/04/2014 à 22:39
Signaler
hausse forte de la démographie...pour se concentrer sur les nouvelles technologies et la culture....lol Notre élu, il sait en tirer un dernier jus de concentré de cette exception culturelle socialisée!

le 23/04/2014 à 12:22
Signaler
@élu ps . oui des rond-points ;des rond-points, encore des rond-points pour relancer une économie qui pourra tourner en rond.

le 23/04/2014 à 13:04
Signaler
oui encore avec des organismes de formation qui ne forment à rien pour les demandeurs d'emploi et les bénéficiaires du RSA ( Cela masquera aussi le nombre de chômeur car ils ne seront pas comptabilisés comme tel) oui avec des centres de soins pour l...

le 23/04/2014 à 19:10
Signaler
Ho ! oui comme c'est bon. Avec plein de fonctionnaires territoriaux en plus car on en manque surtout les fils/filles d'élus du coin, de membres du parti, copain ou copine de l''un ou l'une d'entre eux. Tous recruté(e)s en catégorie A avec un bac moin...

à écrit le 22/04/2014 à 14:49
Signaler
Comme Sarkozy il parie sur la croissance pour eviter d avoir a modifier les structures publiques francaises , les recettes devant permettre de financer ce ruineux modèle francais financé a crédit depuis 40 ans . On repousse toujours plus l heure de...

le 22/04/2014 à 15:41
Signaler
J'ai toujours pensé qu'il avait une dentition trop juvénile pour aller chercher la croissance avec les dents.

le 22/04/2014 à 15:56
Signaler
Un tel déni de la réalité est impensable, et ne peut plus que laisser penser a un sabotage organisé, voir même un sabordage de la nation, aux ordres d'on sait un peu qui maintenant qu'il a pris ses ordre outre atlantique. Cela s’appelle de la haute t...

le 22/04/2014 à 17:40
Signaler
Je me demande également si ce sabordage n'est pas organisé et voulu ... Pas besoin de 5ème colonne pour saborder le pays, les politiques de Droite et Gauche s'en chargent parfaitement. Une fois que l'on sera au pied du mur, ils devront rendre des com...

à écrit le 22/04/2014 à 14:37
Signaler
le retour de la croissance ou comment éviter de faire les modifications structurelles qui s'imposent.... Nos politiques sont des inconséquents.... Vous voulez de la croissance pour quoi faire ? continuer à vivre au dessus des moyens de la Franc...

le 22/04/2014 à 17:12
Signaler
si c'était aussi facile!allons un peu de sérieux!

à écrit le 22/04/2014 à 14:36
Signaler
On entend souvent les surestimations des chiffres de la croissance ... Ils n'attendent que ça pour ne faire aucune réforme et tenir jusqu'en 2017. La France coule mais la cantine est trop bonne. Ils paieront leurs incompétences, leur immobilisme.

à écrit le 22/04/2014 à 14:07
Signaler
Zéro réforme de structure, zéro réforme de l'Etat, quel manque de courage, quelle vision court termiste, quelle gifle à la politique !

à écrit le 22/04/2014 à 13:50
Signaler
la croissance ?ce matin je suis allez dans un hyper marché secteur légumes fruits pratiquement rien de france , j ai donc rien acheter . mais surtout un prix de plus en plus en augmentation, sauf en cas de pub , mais vous le repayé après . ceci est ...

à écrit le 22/04/2014 à 13:35
Signaler
Ha ce Hollande et ces paris perdus!!!

à écrit le 22/04/2014 à 13:32
Signaler
C'est beau, c'est castoche. Mais avec François, tout est foutu. Les élections européennes vont être une telle raclée pour Hollande que l'on conviendra que même Pétain était plus populaire à Paris en Septembre 44. Qu'est ce qui lui reste à cette gau...

à écrit le 22/04/2014 à 13:29
Signaler
Vals peut le faire : les députés trublions sont à sa merci car assis sur un siège éjectable ! A droite ils seraient bien inspirés de ne pas trop s' exciter comme la ramayade ...

à écrit le 22/04/2014 à 13:24
Signaler
Ca gagne du temps avec tous ces effets d'annonces. Ca fait parler la presse qui ne met pas en avant la réalité de l'état du pays. Ca donne de l'espoir aux optimistes et limite des actions du peuple. C'est encore l'ENFUMAGE comme sait le faire le PS ...

le 22/04/2014 à 16:59
Signaler
2° TRI 2002 encours dettes = 892 Milliard d'Euros 10 ans d'UMP = 2°TRI 2012 = encours 1832 milliard d'euros soit 940 Milliards de +

à écrit le 22/04/2014 à 13:15
Signaler
Alors, c'est mort, parce que la croissance telle qu'elle est comprise, présentée par les économistes, rabâchée "bêtement" par nos politiques, c'est terminé.

à écrit le 22/04/2014 à 13:02
Signaler
Ne peux-t-on couper la parole à SAPIN il nous a mené en bateau pour la baisse du chômage et maintenant il promet une croissance meilleure, quel incapable!!

à écrit le 22/04/2014 à 12:41
Signaler
Artificiel, on fait appel à la comptabilité pour modifier le PIB , pathétique. La croissance en France devrait rester inférieure à 2 % dans les trois prochaines années. CQFD , le chômage ne pourra pas baisser significativement. Dommage pour les chô...

à écrit le 22/04/2014 à 12:37
Signaler
Voilà la simple impuissance de ce gouvernement qui se contente d'allumer un cierge en faisant des incantations..."tant que l'on travaille pour son portefeuille, on ne perd pas son temps!"

à écrit le 22/04/2014 à 12:36
Signaler
Ils ont rien compris comment pourraient-ils régler le problème des déficits récurant de notre société . On va attendre 2017 pour revoir les autres avec les mêmes œillères , cela dure depuis 40 ans .

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.