Austérité : pourquoi Berlin durcit le ton

Depuis fin juin, le gouvernement allemand a adopté une position très ferme sur la défense des politiques d'austérité. Un mouvement stratégique qui trouve sa source tant au niveau européen qu'en politique intérieure.
Angela Merkel durcit le ton sur l'austérité

Pour bien saisir les événements de cette rentrée, il faut s'attacher à son arrière-plan : le durcissement de la position allemande sur l'austérité. Depuis le sommet européen de fin juin, Berlin a en effet fait preuve d'une nouvelle fermeté sur les questions budgétaires. Tout a commencé avec la longue série d'interviews accordées par Wolfgang Schäuble à la presse - notamment française - en juillet. Le ministre allemand des Finances y martelait la nécessité pour la France et l'Italie de respecter les traités et rappelait que la « flexibilité » prévue par ces traités n'était pas un blanc-seing permettant d'abandonner le mouvement de consolidation budgétaire. Enfin, Wolfgang Schäuble y répétait le credo allemand : pas de croissance « saine » sans réduction préalable de la dette et des déficits.

Renforcer les sanctions

Le 20 août, à Lindau, Angela Merkel a prononcé pour sa rentrée un discours extrêmement ferme. Elle y mettait à son tour en garde - implicitement cette fois, car, au sein du gouvernement fédéral allemand, les rôles sont bien répartis - la France et l'Italie en prônant un système plus fort de sanctions pour ceux qui ne respectent pas les règles budgétaires. « Nous ne disposons actuellement d'aucune possibilité de sanction et de contrainte pour ceux qui ne tiendraient pas leurs promesses. Ma profonde conviction est qu'il faut améliorer cela dans le cadre d'une union monétaire - et cela vaut autant du point de vue budgétaire que du point de vue de la compétitivité », a affirmé Angela Merkel. Autrement dit, à l'heure où certains parlent de flexibilité, la chancelière se prononçait en faveur d'un durcissement de l'actuel système formé par le semestre européen, le Two Pack et le Six Pack...

Alliance renforcée avec l'Espagne

Lundi 25 août, à Saint-Jacques de Compostelle, la même chancelière est venue renforcée son alliance avec le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy autour d'un thème principal : celui de l'austérité. La rencontre ne fut qu'éloges de cette politique, accompagnés d'un couronnement : celui de Luis de Guindos - un fidèle de Mariano Rajoy et l'artisan de la politique austéritaire espagnole - à la tête de l'Eurogroupe. Berlin confirmait ainsi sa ligne et renforçait son emprise sur cette instance clé de la zone euro. Parallèlement, le gouvernement français était « clarifié » dans un sens favorable à la ligne de Berlin par l'apport d'Emmanuel Macron, « l'homme qui parle à l'oreille d'Angela Merkel » au portefeuille de l'économie. Certes, il est impossible de tisser un lien direct entre ce dernier événement et le « durcissement allemand », mais il n'est pas davantage possible de nier qu'il s'agit d'une acceptation implicite par Paris de la logique décrite par Wolfgang Schäuble en juillet.

Pourquoi un tel durcissement allemand ? Les raisons ne manquent pas.

Isoler Matteo Renzi

La première est une réaction à la campagne menée par Matteo Renzi durant le mois de juin pour une vraie flexibilité des règles budgétaires européennes. Le jeune président du conseil italien a été près de réussir son pari. Berlin a réussi à conserver le contrôle de la situation en jouant sur les mots. Les conclusions du conseil se sont contentées de rappeler qu'il existait une flexibilité prévue par les traités. Mais, après des élections européennes qui ont sonné très clairement la défaite des politiques d'austérité, Angela Merkel a sans doute jugé bon de resserrer les boulons. Il fallait à tout prix éviter une surinterprétation de la conclusion du conseil dans le cadre de la présidence italienne. Et, pour cela, il fallait isoler Matteo Renzi. C'est aujourd'hui chose faite tant par le renforcement de l'alliance avec Madrid que par la révolution de palais parisienne.

Une situation économique difficile

La seconde, ce sont les difficultés économiques. La France et l'Italie ne parviennent pas à sortir du marasme. La croissance grecque reste problématique en dehors des saisons touristiques, la Finlande est « entrée dans une décennie perdue », a prévenu le pourtant très merkélien premier ministre Alexander Stubb... Même l'Allemagne a connu au deuxième trimestre une contraction de son économie. Ces mauvaises nouvelles alimentent naturellement la volonté de « changer de politique. » Et donc d'abandonner la logique unilatérale de réduction des déficits et d'amélioration de l'offre prônée par l'Allemagne. Le discours de Mario Draghi vendredi à Jackson Hole est la preuve la plus spectaculaire de cette contestation. Là encore, il fallait pour Berlin durcir le ton pour éviter de laisser prise à cette contestation.

Le facteur AfD

La dernière raison est la situation intérieure de l'Allemagne. Après ses 7 % aux Européennes, le parti eurosceptique Alternative für Deutschland (AfD) est désormais une épée de Damoclès pour la CDU d'Angela Merkel. La chancelière - très critiquée sur sa droite pour ses concessions accordées aux Sociaux-démocrates dans le cadre de la grande coalition - doit tout faire pour empêcher une partie de son électorat de se laisser tenter par les sirènes d'AfD. Et la situation est plus urgente qu'on ne le pense. Dimanche, les électeurs du Land de Saxe seront convoqués pour renouveler leur parlement régional (Landtag). Les sondages prédisent une entrée en force aux alentours de 7 % d'AfD au Landtag qui empêcherait toute majorité absolue pour la CDU et contraindrait encore les conservateurs à s'allier avec la SPD. En septembre, des élections régionales ont lieu dans le Brandebourg, Land très à gauche où la CDU ne peut espérer l'emporter mais où, là encore, AfD pourrait entrer au Landtag. Face à des Eurosceptiques qui seront de plus en plus présents et qui semblent s'ancrer dans le paysage politique, Angela Merkel doit sans cesse faire preuve de fermeté dans sa politique européenne pour laisser le moins de prise aux critiques.

Cette montée d'AfD est moins anecdotique qu'on peut le penser et plus importante que les scores réalisés par ce parti. La CDU d'Angela Merkel est désormais politiquement isolée à droite avec la disparition des Libéraux de la FDP. Ceci la contraint soit à disposer d'une majorité seule, soit à s'allier avec la SPD. Avec la montée d'AfD, la perspective d'une majorité absolue semble inatteignable. La CDU est donc condamnée à trouver des alliés à gauche, ce qui n'est pas sans déplaire à son aile droite qui réclame que l'on réfléchisse à une alliance avec AfD. Angela Merkel s'y oppose, mais elle doit absolument maintenir cette aile droite. Or, chaque succès d'AfD renforce la contestation au sein de la CDU. Il faut donc contenir à tout prix les Eurosceptiques en montrant à son électorat potentiel la fermeté du gouvernement fédéral en matière européenne.

La SPD réduite au silence

A cela s'ajoute le fait que la SPD a renoncé à peser réellement dans le débat européen. La proposition du vice-chancelier Sigmar Gabriel en juin d'exclure les « coûts des réformes » du calcul des déficits a reçu une fin de non-recevoir cinglante. Récompensés par la présidence du parlement européen accordé à Martin Schulz, la SPD fait d'autant plus profil bas que « sa » séquence arrive à son terme dans la coalition. Le salaire minimum a été voté, tout comme la réforme des retraites. On arrive donc au bout des concessions accordées par la chancelière qui, désormais, peut exiger le silence de ses partenaires sur sa politique européenne comme prix de ces dernières.

Pas de bon augure

A la veille de décisions importantes au niveau européen, notamment concernant la répartition des portefeuilles au sein de la nouvelle commission et le lancement par la BCE d'un assouplissement quantitatif d'envergure, ce durcissement des positions allemandes n'est guère de bon augure. Mais il a le mérite de prouver aux rêveurs qu'il ne peut être aujourd'hui question de compter sur une inflexion du gouvernement de Berlin et sur une « relance européenne » par l'Allemagne. Mario Draghi, qui s'était rallié à cette idée, devra continuer de lutter contre les moulins à vent de la politique austéritaire.

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Commentaires 91
à écrit le 16/09/2014 à 11:33
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frainez les depenses publics c est posible , car ces gens travail avec des bujets appellez enveloppes, le probleme c est qu ils font des depensses souvent inutiles. pour avoir LA MEME ENVELOPPE L ANNEE D APRES???

à écrit le 29/08/2014 à 10:38
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Les propos de M. Draghi, ex Goldmann Sachs, ont été calculés pour donner un alibi à Merkel. Draghi n'est pas du tout en faveur d'un assouplissement qui irait contre les intérêts des banquiers.

à écrit le 28/08/2014 à 14:52
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personne ne rappel que l'euro a ete imposé a l'allemagne par mitterand contre chantage celui de ne pas accepter la réunification des deux allemagne . les 3% de deficits maximum aussi sont une decision française ,alors que reproche t'ont a la fin a l...

à écrit le 28/08/2014 à 14:11
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Mario Draghi est clair : 1. La flexibilité des règles existantes doivent être mieux utilisées. Rien d'étonnant que l'Allemagne se batte pour le respect de ces règles déjà fort flexible. La confiance en la zone euro en dépend. 2. La demande globale d...

à écrit le 28/08/2014 à 13:25
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Français et italiens ont un grand pouvoir contre l'Allemagne : le BOYCOTT ! On ne doit pas se laisser faire ! N'achetez plus de Volkswagen, Audi, Milka, Braun, Tassimo, Karcher, Adidas. N'allez plus chez Lidl et Aldi. Et leur attitude changera

à écrit le 28/08/2014 à 11:52
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les reformes c est toujours pour supprimer jamais rajouter ,les riches sont devenu riche a un point que cela dépasse l entendement , c est ca les reformes

le 28/08/2014 à 12:52
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et alors c'est quoi cette jalousie des riches ? t"as qu'à faire comme eux non ? tu veux qu'ils quittent tous la France ? alors ok, on vous laissera creuver de faim entre pauvre, qui payera vos retraites et vos fonctionnaires, les chomeurs peut etre ?

le 30/08/2014 à 18:14
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Calmez vous; vous allez faire un infarctus.

à écrit le 28/08/2014 à 9:43
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La fin du Merkosy est annoncé , et les socialistes vont régnés en maitre sur l Europe .

le 28/08/2014 à 11:20
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Par contre, l'orthographe ça ne règne pas chez toi..

le 28/08/2014 à 14:57
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A mon contraire . Bien vue le fond sans la forme est vulgaire . J espére que mon petit clin d œil t auras amusé.

à écrit le 28/08/2014 à 8:56
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Mr Schauble a un vrai problème à résoudre avec la Deusch Bank 54700 Milliards € de produits dérivés à comparer au 2740 M€ de Pib et au...9600 M€ de Pib européen.Y a de quoi avoir des nervouses breakdown.La France à coté devient un fait divers.Même C...

à écrit le 28/08/2014 à 1:09
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Malheureusment berlin a raison, la France vit au dessus de ses moyens, mais l'allemagne aussi....sauf que eux au moins, dans les années 2000 avec son prédecesseur de merkel, a eut le courage de faire des REFORMES ! résultat la fonction publique allem...

le 28/08/2014 à 8:19
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Sauf que en France, les réformes proposées ne concernent que le secteur privé. Donc aucune chance de résoudre le problème. En plus, vouloir atteindre un objectif de production de qualité haut de gamme avec du personnel sous-payé est un rêve utopique....

le 28/08/2014 à 8:24
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Il faudrait faire comme l'Allemagne mais continuer a acheter allemand... être libéral, mais pas nationaliste comme en Allemagne. Non!

le 28/08/2014 à 10:13
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c'est un mensonge, car les allemands achètent la qualité ! donc ils achètent aussi japonais comme sony et coréen comme samsung, et ils achètent aussi volvo suédois, et seulement la qualité, car ils sont très exigeants et sont prets à payer très cher ...

à écrit le 27/08/2014 à 22:29
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Les pro FN de ce forum, avec leur certitude idéologique, veulent mener la France droit vers la faillite économique. C'est sans doute leur objectif ultime, puisqu'ils prospèrent sur la misère sociale. Si vous voulez rendre service, concrètement, achet...

le 28/08/2014 à 8:33
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@acheter Les pro fn suivent MLP qui sert le système en "fixant "la droite de la droite, en leur faisant croire à une hypothétique sortie de l'Europe, mais elle ne veut pas... Encore des abusés en perspective ! OK sur le acheter français bien sûr, no...

à écrit le 27/08/2014 à 20:38
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L'ABC de la dette. Si un état dépense plus qu'il ne gagne, il s'endette, ce qui se traduit par l'évaporation des impôts dans le paiement des intérêts. S'il s'endette davantage, l'évaporation augmente d'autant plus que ceux qui ont prêté ne sont plus ...

le 28/08/2014 à 9:17
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mais pourtant les emprunts français n'ont jamais été aussi avantageux en terme d'intérêts :-)

le 29/08/2014 à 20:56
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@pierre, sauf que si demain on est plus à 1.30 mais simplement à 2,60 les intertes doublent, et si par malhure a long terme on passe à 3,90 c'est la sortgie d el'euor assurée, idem pur l'ITALIE L4ESPAGNE, les satellittes. RésultjuréouIERER? SAUF QU...

à écrit le 27/08/2014 à 20:07
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Le ton, c'est bon. Go berlingot :-)

à écrit le 27/08/2014 à 19:16
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JA il faut faire économies, JA à l'austérité, JA au made in Germany, Ja à une Europe Allemande, JA il faut surtout continuer d'acheter allemand, JA ils existent mini-job pour Franzoze (pas fainéant) en Allemagne.

le 28/08/2014 à 8:29
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Les petits jobs en Allemagne, une ressucée du STO ???!!!

à écrit le 27/08/2014 à 18:22
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L'Allemagne, l'Allemagne... Il n'y a que l'Allemagne en Europe ? La France et l'Italie réunis pèsent plus que l'Allemagne. Jusqu'à quand un seul pays, si performant soit-il, continuera à imposer son modèle aux autres ?

le 27/08/2014 à 18:51
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je vous suis sur cette réflexion là !!!

le 27/08/2014 à 19:17
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C'est sur que les mauvais élèves ont toujours une dent contre les bons.... La France a signé des accords et elle doit les tenir si vous ne voulez pas payer encore plus d’impôts et enfoncer encore plus l'économie française car une économie subventionn...

le 27/08/2014 à 20:44
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Contre les "bons", il faut aussi arreter de croire que l'allemagne c'est la panacé, le tip top de l'europe. que des cdd, interim et job partiels, ca ne donne pas envie et d'autres solutions existents que de se crever pour rembourser des interets de d...

le 27/08/2014 à 21:57
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Entièrement de votre avis.

à écrit le 27/08/2014 à 17:45
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pas tout compris dans vos propos, ça pique les "oeils" quand même

à écrit le 27/08/2014 à 17:15
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Ostérité ou Ostalgie? On nous publie: 80% des français, une paille au nez, pensent que le gouvernement aura des "problèmes de clarté, de justice et d'efficacité". 63% de la population serait pour une dissolution. Une paille! On aurait viré les dét...

à écrit le 27/08/2014 à 14:57
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Une belle leçon pour celui qui ne cesse de commémorer la fin de la Seconde guerre mondiale. La chance de l'Allemagne a été sans doute de se reconstruire sur un champ de ruines alors que la France était plus préoccupée par ses colonies.

le 27/08/2014 à 15:13
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Vous croyez que la France n'était pas un champ de ruines en 1945 ?

le 27/08/2014 à 15:25
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C'est tout à fait vrai elle a été obligé de se remettre en cause, nous on passe notre temps à évoquer le passé en se regardant le nombril.

le 27/08/2014 à 19:20
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Danke pour soutenir Grosse Allemagne

le 27/08/2014 à 19:58
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@ Gilles 1 ; Un plongeon dans l' histoire la vraie....ne ferait pas de mal .Les investissements Us , et aussi pour l' Italie afin que ces pays ne tombent sous le giron Russe .

à écrit le 27/08/2014 à 14:57
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Je rigole car ce qui arrive était prévisible depuis longtemps. L'europe et son fédéralisme couplé à l'anti libéralisme primaire de la France ne pouvait qu'arriver à cette situation. L'économie a des fondamentaux inaliénable, seul le bon sens prévaut....

le 27/08/2014 à 15:11
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L'économie est justement tellement plus complexe que votre "bon sens" empli d'idéologie.

le 27/08/2014 à 19:15
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L inflation est le moteur de la croissance , n en pas vouloir mène à la déflation .

à écrit le 27/08/2014 à 14:41
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Romaric Godin devrait revoir son orthographe !

le 27/08/2014 à 15:24
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Romaric Godin signe encore un très bon article. Quant aux fautes d'orthographe relevées par certains, elles ne sautent pas aux yeux... Quelles sont-elles ?

le 27/08/2014 à 18:55
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tout à fait d'accord pour le très bon article, encore de R .Godin...quant aux fautes d'orthographe, on les cherche.....

à écrit le 27/08/2014 à 14:36
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Mme Merkel est bornée, elle a remplacé son petit livre rouge qu'elle récitait quand elle était citoyenne de l'ex-RDA par l'idéologie néo-libérale sans jamais avoir un esprit critique. Nous en reparlerons quand l'Allemagne aura aligné plusieurs trimes...

le 27/08/2014 à 14:45
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vous vous trompez d'ennemi, l'Europe est ultra collectiviste et conservatrice, le libéralisme n'a rien à voir avec cette mafia européenne, et l'allemagne ne demande qu'à la France de respecter les accords signés, c'est tout. Sinon il faut sortir de c...

à écrit le 27/08/2014 à 14:29
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Si vous souhaitez payer des impôts pour rembourser des banques au lieu d'avoir des services publics.... Moi je refuse. L’État n'a qu'à se serrer la ceinture, de cette manière, nos impôts serviront directement aux services publics, donc à la collectiv...

le 27/08/2014 à 14:43
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Vous oubliez que la masse des fonctionnaires continue d'augmenter (60.000 de plus pour léducation avec des résultats de plus en plus nuls), le poids écrasants de l'état et ses privilégiés est tjrs plus grand sur les entreprises (pas celles du CAC40),...

le 27/08/2014 à 15:11
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L'état ne représente directement que 350Ge sur 1200...et dedans il y a la dissuasion nucléaire que l'Europe ne veut pas payer et l'école primaire dont le coût par unité est deux fois inférieur à celui des US. La question est surtout de savoir si les ...

le 28/08/2014 à 10:43
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Mais vous revez ? Les français veulent vivre comme des américains, pas comme des suédois !! demandez aux gens dans la rue, vous verrez, le rêve de tout français c'est d'avoir un max de fric, et c'est l'individualisme, tout pour soi, et on s'en fiche ...

à écrit le 27/08/2014 à 14:08
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Et elle croit qu'on va l'écouter ,on n'est pas des fourmis ,nous,on réfléchit,et si elle continue c'est le peuple français qui va prendre les commandes.Il y a les collabos et les résistants,il faut choisir son camp!

le 27/08/2014 à 14:22
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Problème, avec le dernier remaniement nous venons de passer définitivement et à 100% dans le camp des collabos. "austérité : pourquoi Berlin durcit le ton" Unilatéralement, pour son propre intérêt au détriment de l'Europe

le 27/08/2014 à 14:40
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Rendre responsable l'Allemagne de nos problèmes alors qu'elle ne réclame que les accords pris par la France volontairement soit tenus est un comble. soit on reste dans l'europe et on honore nos engagements (réformes sérieuses, diminutions de la dette...

le 31/08/2014 à 12:09
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Arrêtez,dans les années 2000,chirac a plaidé la cause de l’Allemagne ,l'homme malade à l'époque,on aimerait bien un retour d'ascenseur!Il faut être aveugle ou naïf pour ne pas comprendre que la position de l’Allemagne est équivoque et dangereuse!

à écrit le 27/08/2014 à 13:50
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Nous sommes en plein dedans...la liberté sans souveraineté, cela n'existe pas ! Nous n'avons plus qu'a nous plier désormais. quelle tristesse, si a la limite cette UE nous apportait plein emploi croissance et prospérité, mais ca c'était l'argu...

le 27/08/2014 à 15:25
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Tout à fait d'accord, chaque individu devrait être libre de payer les impôts qu'il désire aux services de l'état qu'il souhaite promouvoir. Toute autre solution est de l'infantilisation et de la mise sous tutelle/esclavagisme des populations.

le 27/08/2014 à 22:00
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Tout à fait de votre avis

à écrit le 27/08/2014 à 13:35
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Heureusement qu'on a les Allemands ! Sans eux on serait obligés de discuter de la réduction des privilèges de nos dirigeants. Baissons le salaire de la caste qui nous gouverne de 50% et on aura trouvé de l'air dans les finances publiques. On nous pre...

à écrit le 27/08/2014 à 13:30
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il est vrai que la France doit faire des réformes, notamment au" gouvernement", mais cette politique de l'EU est une sale politique arriviste, qui a commencé à mener les pays à la ruine! l'Allemagne s'entête, évidemment , elle a tout à y gagner..

à écrit le 27/08/2014 à 13:27
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Et le déflation arrive ... En remarque après avoir subit les affres de l'hyperinflation, que l'Allemagne brise l'Europe Grâce à la déflation lui permettra peut être d'avoir après (donc bien trop tard pour nous) une politique économique équilibrée. Po...

le 27/08/2014 à 14:50
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Il faut arrêter de dire que l'allemagne à subi l'hyperinflation... C'est au contraire une politique délivérement choisie pour payer le remboursement des dommages de guerre exigés par les alliés en monnaie de singe.

à écrit le 27/08/2014 à 13:02
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Jamais la France ne réduira sa dépense publique car c'est sociologiquement impossible. Elle perdra donc son économie. Le système social français est mortifère. C'est un système de gauche, s'il fallait le rappeler...

le 27/08/2014 à 13:35
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Le système fonctionnait parfaitement dans un certains cadre (lorsque nous contrôlions encore nos barrière douanières) et que démographiquement parlant nous étions en plein baby boom. Forcement lorsque vous commencer a changer de cadre, a tout ouvr...

le 27/08/2014 à 15:24
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Le problème n'est pas de réduire comptablement la dépense publique (diminuer des allocations produit le même effet qu'augmenter des impôts) mais de vérifier que chaque administration est compétitive, c'est à dire produit ses unités d'oeuvre avec un r...

à écrit le 27/08/2014 à 12:41
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elle raison ,avez vous vu la France reduire son train de vie !!!!!!!!!les privileges elus,regimes speciaux ,fonctionnaires ,intermittants du spectacle , immigration etc

le 27/08/2014 à 13:37
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On va commencer par réduire VOTRE train de vie...ensuite on en reparlera.

le 27/08/2014 à 15:00
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Il parle des régimes spéciaux et des avantages de ceux qui vivent sur le dos du monde des privés qui en plus n'ont meme plus un jour de carence annuel alors que les autres 3 !! Alors oui faut réduire toutes cette dépenses payées par de la dette qui r...

à écrit le 27/08/2014 à 12:22
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Si vous voulez rendre service à l'Europe, arrêtez d'acheter des produits allemands (il existe des dizaines de produits courants français équivalents avec un meilleur rapport qualité prix). Exit les produits Henkel (Le Chat), Nivéa, Senseo, Vademecum,...

le 27/08/2014 à 12:34
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Entièrement d'accord avec vous et pour commencer la mère Merkel vous savez ou on la met. Déja que c'est l'Allemagne qui nous met la tete sous l'eau, si en plus ils gouvernent notre économie, trop c'est trop.

le 27/08/2014 à 12:51
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Commencez par regarder autour de vous, et vous verrez qui roule en VW, BMW, etc... Et d'ailleurs commencez par vos élus !...

le 27/08/2014 à 12:52
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Non, je ne veux pas "rendre service à l'Europe" qui nous a mise dans la situation où nous sommes. Je veux rendre service à mon pays avant tout et ce n'est pas en boycottant les produits allemands ou en achetant français que cela résoudra les probl...

le 27/08/2014 à 13:05
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Désolé mais ce genre de discours me remet aux années lycéennes. Pour une question de qualité, je continuerai à acheter mes voitures allemandes, point à la ligne.

le 27/08/2014 à 13:11
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Bonjour Vous parlez d austérité en France!!!!!!!! La masse salarial de la fonction publique à augmente sans service en plus !!!!! Depuis 2 Ans 50 milliard de prélèvement en plus avec un déficit annoncé de 4% Ne vous moque pas de l Allemagne nous av...

le 27/08/2014 à 13:26
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si vous voulez de la fiabilité achetez japonnais, les allemandes ne sont plus très fiables et très couteuses à l'entretien, mais chacun sa liberté. Par ailleurs à "grand" ce n'est pas l’Allemagne qui nous met la téte sous l'eau mais l'incurie des gou...

le 27/08/2014 à 13:29
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le libre échange c'est aussi l'exportation. Etes vous sur que de supprimer les exportations francaises résoudra le problème ? ayez donc un raisonnement plus intelligent, la cause n'est pas la liberté de vendre ou d'acheter à l'étranger mais la gabegi...

le 27/08/2014 à 13:31
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si vous voulez rendre service à "notre pays", VOTER ENFIN MARINE!!

le 27/08/2014 à 14:32
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Conrôler/réguler les échanges ne veut pas dire les interdire. PS : je préfère largement la clarté de l'UPR aux ambiguités de MARINE.

le 27/08/2014 à 16:17
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En France on se plaint de l'austerité tandis que l'administration reste gonflée aussi bien que les privilèges de certains groupes comme la SNCF. En contre parti aucune alternative raisonable n'est proposé. Donc la conclusion est que beaucoup des lect...

le 27/08/2014 à 17:58
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@14:32 : exactement, vous avez parfaitement répondu pour moi. La plupart de ceux qui contre-argumentent en faveur du libre-échange ne viendront jamais nous affirmer qu'avant le libre-échange, les échanges commerciaux n'existaient pas et pour cause, i...

à écrit le 27/08/2014 à 11:58
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Je comprends parfaitement nos compatriotes , ce gouvernement ne peut et ne veut pas faire les réformes qui s'imposent, le Sénat, les dépenses de l'Etat, l'Education nationale, les régions etc il aura tout le monde politique contre lui y compris l'opp...

à écrit le 27/08/2014 à 11:49
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Les allemands continueront sur cette ligne jusqu'au clash. Merkel ne sait pas faire autre chose et ne peut pas. Dans le meme temps les autres pays US inclus ne peuvent accepter une politique inefficace. Les allies de l'allemagne seront donc aujourd'j...

à écrit le 27/08/2014 à 11:48
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La ligne MERKEL se comprend lorsqu'elle a affaire à des Français qui n'entendent nullement respecter leurs engagements sur la réduction de la dette (bientôt 100% du PIB) ni des déficits publics (+12 points sur l'Allemagne) en ne faisant aucune réform...

le 27/08/2014 à 12:17
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Donner des leçons au monde entier quand la dette allemande est à 80% de son PIB, je me marre...

le 27/08/2014 à 12:29
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Difficultés franco-françaises ??? Toutes les économies ont été détruites par l'euromark et la BCE-BuBa. Chypre, Grèce, Portugal, Espagne, Italie, etc. Ouvrez les yeux et regardez autour de vous !

le 27/08/2014 à 13:33
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la France sur beaucoup de points, n'a pas raison, MAIS MERKEL , et sa politique d'austérité, NON PLUS !!!!!!!

le 27/08/2014 à 13:48
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80% du PIB sans les déficits sociaux... Effectivement donner des leçons dans ces conditions est aisé. Encore plus quand la situation bonne (et à son terme) est due à son prédécesseur. Merkel dégoûte les Européens les plus convaincus de l'Europe. Les ...

le 27/08/2014 à 14:34
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Je vous informe que la France a signé tous les accords de Bruxelles sans etre contrainte et elle la meme fait alors que le référendum de 2005 du peuple français éait contre. Ce n'est pas l'Allemagne qui a obligée la France a le faire !! La BCe ne fai...

le 27/08/2014 à 14:53
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L’Allemagne ne donne pas de leçon elle demande juste que la France respecte les accords qu'elle a signé pour éviter de faire couler ceux qui ont fait de réelles réformes contrairement à la France qui à crédit depuis 40 ans. Pour votre info l’Allemagn...

le 27/08/2014 à 14:59
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Et le résultat : un front national qui monte, monte monte. Le voila à 25 % et cette hausse doit je pense plus à la position FN sur l'euro et l'europe que sur l'immigration. L'allemagne se reveillera - peut être un peu tard - quand l'extrème droite...

le 27/08/2014 à 16:00
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moitie moins d inutiles que chez nous ..RESULTAT .... aussi bien ...

le 28/08/2014 à 12:56
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L'allemagne ne fera rien si le Fn est au pouvoir...Mais par contre, la France risque de sombrer économiquement, vu que beaucoup de gens ne supporteront plus ce pays, et beaucoup de riches ne viendront pas mettre leur argent en France, donc la France ...

le 28/08/2014 à 22:20
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Oui,Merkel déçoit beaucoup,c'est une allemande de l'est revancharde,ne l'oublions pas!

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