Un contrat d'ingénierie, de fourniture des équipements, de construction et de mise en service qui comprend toutes les activités nécessaires à la construction du système sous-marin du développement du champ Bøyla et à son raccordement à l?unité existante sous-marine Alvheim située à 28 kilomètres souligne le groupe.

Plus précisément, le contrat inclut « la fabrication et la pose en déroulé d'une « flowline » (qui permet le transport des fluides de production et d'injection). Il prévoit également la fabrication et l'installation de « spool » (conduite de courte longueur connectant une conduite sous-marine à une structure sous-marine) et de « jumper » (qui permet de connecter des structures sous marines proches l?une de l??autre). Enfin le contrat comprend la mise en place d?un assemblage « ombilical « (assemblage de tubes d?acier de câbles électriques et de fibres optiques qui est utilisé pour le contrôle des installations sous-marines).

Si à court terme, les prix du pétrole sont fortement orientés à la baisse, avec un repli de 9% sur un mois et de 15% depuis le début de l?année, en raison du ralentissement économique et d?une période de surproduction, la stratégie du groupe qui privilégie la rentabilité plutôt que la conquête effrénée de contrats géants, s?est révélée payante.

Après un premier trimestre solide, le groupe s?attend pour l?exercice 2012, à un chiffre d?affaires d?environ 8 milliards d?euros, soit une progression de plus de 17% par rapport à 2011. Le résultat net devrait également s?apprécier de 11% à 563 millions d?euros.
En somme, malgré un contexte défavorable au groupe dû à la baisse du prix de l?or noir, Technip a su tirer son épingle du jeu grâce à sa technologie de pointe en remportant plusieurs contrats d?envergure notamment avec Petrobras, le géant brésilien qui envisage d'investir plus de 220 milliards de dollars d'ici à 2014. C?est en tout cas l?avis de Goldman Sachs qui l?a intégré dans sa liste de valeurs préférées grâce aux perspectives positives sur le marché subsea. La banque américaine vise 138 euros sur le dossier, soit un upside conséquent, de 70% . Un constat partagé par 68% des analystes à l?achat sur la valeur qui vise les 101,05 euros.

Enfin, Technip s?adjuge 13,2% depuis le début de l ?année alors que son comparable Vallourec chute de 65% dans le même intervalle. La valorisation commence d?ailleurs à devenir un peu élevée avec un PER de 16,4 pour 2012 contre 11 pour Vallourec. De plus, la valeur entreprise de Technip se paye 9,13 fois l?Ebitda, contre un ratio de 5,7 fois pour le géant américain Halliburton et un multiple de 6 pour Vallourec. La valeur devient ainsi l?une des plus chères de son secteur mais pour les analystes, la valorisation de la parapétrolière est amplement justifiée.

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