TVA à taux réduit : Nicolas Sarkozy annonce des Etats généraux de la restauration d'ici fin avril

Des Etats généraux de la restauration seront organisés avant fin avril en France afin de fixer les modalités de la baisse de la TVA dans le secteur, a annoncé ce mercredi l'Elysée. Les professionnels insistent pour que le taux réduit soit fixé au minimum, c'est-à-dire 5,5%.

Nicolas Sarkozy a reçu mercredi les représentants de la profession de la restauration au lendemain d'un accord à Bruxelles entre les Vingt-Sept qui autorise les Etats qui le souhaitent à appliquer un taux réduit de TVA dans une série de secteurs économiques, dont la restauration, où la TVA est actuellement de 19,6% en France.

Le chef de l'Etat avait renouvelé la promesse, faite par son prédécesseur Jacques Chirac, d'un taux de 5,5% durant sa campagne présidentielle, il y a deux ans, mais les contraintes budgétaires liées à la crise inciteraient le gouvernement à opter pour un taux autour de 10%, selon le journal Les Echos. "Il appartient désormais aux professionnels de présenter un plan de modernisation du secteur qui se traduirait par des créations d'emplois, la modernisation des établissements, l'amélioration de la situation des salariés, et des baisses de prix", précise un communiqué de la présidence de la république.

Christine Pujol, présidente de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UMIH), a précisé que "la décision au taux et la date d'application" seraient arrêtées à l'issue des états généraux. La dirigeante de l'UMIH, comme Jean-Pierre Chedal, président du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, traiteurs), n'ont pas évoqué un niveau spécifique de TVA.

Mais, pour André Daguin, président du conseil de surveillance de l'UMIH, pas d'alternative possible : c'est 5,5%. "Le taux réduit, c'est le taux réduit (...) C'est 5,5% et on donnera ce qu'il faut en matière de salaires, de créations d'emplois et de maîtrise des prix", a-t-il assuré. Selon l'UMIH, 112.000 restaurants, 24.000 hôtels-cafés-restaurants et 41.000 cafés sont concernés par cette future baisse.

De son côté, Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a déclaré ce mercredi 11 mars que "l'ampleur de la baisse de la TVA dépendra des engagements pris par la profession", notamment en matière de salaires et de prix.

Commentaires 9
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est pas finis les sarkoneries , je propose solennellement un grenelle du sandwich.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et moi un grenelle de la gauche

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les engagements pris par "la profession" n'engageront rigoureusement personne. Je suis de gauche si je le dis ? ou de droite ? Le CA depend d'abord de la qualité du travail, de l'organisation, de la qualité des produits ... et trop souvent c'est "mer...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A quand les etats généraux du transport routier de marchandises que nous réclamons depuis de nombreuses années?Lorsqu'il n'y aura plus de petits transporteurs qui roulent la nuit pour vous approvisionner le matin?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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je suis restauratrice et je remercie monsieur nicolas sarkozy car pour moi c'est tout vu je vais embaucher dès janvier prochain, je vais baisser les prix et investir sur le matériel professionnel. encore merci monsieur sarkozy.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que l'on ne s'y trompe pas : c est une IMMENSE amélioration pour la restauration et les secteurs hautement consommateurs de main-d'oeuvre, probablement la construction aussi. Ca va clairement aider beaucoup de petits établissements, et faire disparaî...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Lamentable, comment satisfaire son electorat pour remonter dans les sondages, apres les banques, l'automobile (pas les salariés), maintenant les restaurateurs. Qui va payer le trou budgetaire. Des engagements, ce n'est pas le genre de la profession d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il était temps ! car à Paris de nombreux restaurants, véritables patrimoine culinaires ont mis la clé sous la porte. Jusqu'ici le seul secteur a avoir engrangé des super bénéfices, c'est la restauration rapide 'avec salle de restaurant à l'arrière :...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le déficit ainsi créé pour l'état.

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