Vallaud-Belkacem : un modérateur pour faciliter les négociations entre Google et la presse

Le gouvernement est prêt à nommer un modérateur pour faciliter les négociations entre Google et la presse. Mais il maintient la pression sur l'entreprise d'Éric Schmidt, en maintenant la menace d'une loi en cas d'échec des discussions entre les parties.
Copyright Reuters

Dans le litige qui oppose la presse à Google, l'heure est à la négociation entre les parties pour la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. "A ce stade, nous voulons donner toute sa chance à la négociation directe entre l'entreprise et la presse et pour cela le gouvernement est même disposé à proposer le nom d'un modérateur qui puisse accompagner ces échanges", a-t-elle expliqué.

Maintenir la pression sur les parties pour qu'elles s'entendent

Ce qui ne l'a pas empêché de maintenir l'épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête du moteur de recherche américain en rappelant les propos de François Hollande. Lundi, le président de la République qui recevait Eric Schmidt, le patron de Google, à l'Élysée, avait indiqué qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire", c'est à dire si les négociations échouaient.

Silence radio sur le redressement fiscal de Google

Sur les allégations du Canard Enchaîné, selon lequel le moteur de recherche ferait l'objet d'un redressement fiscal d'un milliardd'euros en France, la porte-parole du gouvernement s'est retranchée derrière le secret fiscal. "Le gouvernement n'a pas de commentaire à faire sur ce qui figure dans la Canard enchaîné. Je ne sais pas s'il y a une procédure, ne serait-ce que parce que tout cela est couvert par le secret fiscal".

Commentaire 1
à écrit le 02/11/2012 à 14:01
Signaler
Intéressant ce vieux sport français: la fascination pour une multi-nationale qui déclinerait de payer des impôts à la hauteur de ses revenus!

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.