Batterie d'indicateurs encourageants ce jeudi outre-Atlantique. Les prix à la consommation ont très légèrement augmenté de 0,2% en septembre, conformément au consensus, selon le Département du travail. Hors alimentation et énergie, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% également en septembre, après avoir déjà augmenté de 0,1% en août.
Les prix de l'énergie ont progressé de 0,6% après avoir augmenté de 4,6% le mois précédent. Ceux de l'alimentation sont ressortis en baisse de 0,1%, s'inscrivant en recul pour le sixième mois consécutif. Ils baissent en glissement annuel de 1,3%, premier recul en quarante ans.
Sur un an, les prix de détail reculent de 1,3% mais augmentent de 1,5% hors alimentation et énergie. Le salaire réel s'est quant à lui replié de 0,4%, contre une baisse de 0,2% en août, alors que les analystes anticipaient une baisse de 0,1%.
Par ailleurs, l'indice manufacturier de la Réserve fédérale de New York, dit Empire State, a atteint en octobre son niveau le plus élevé depuis mai 2004 (34,97), grâce à de solides performances des composantes commandes nouvelles, livraisons et emploi. Cet indice ressort à 34,57 en octobre contre 18,88 en septembre. Le consensus le donnait entre 17 et 18.
La composante emploi est dans le positif pour la première fois depuis juin 2008, tandis que celle des commandes nouvelles est au plus haut depuis août 2005. La composante des perspectives à six mois est à son meilleur niveau depuis octobre 2004.
En revanche, l'activité industrielle dans la région de Philadelphie a moins progressé que prévu en octobre, selon l'indice de la Réserve fédérale locale publié jeudi. L'indice "Philly Fed", considéré comme un indicateur avancé de l'activité industrielle de l'ensemble des Etats-Unis, est ressorti à 11,5, alors qu'il était attendu à 12 par les économistes, après 14,1 en septembre. Un indice inférieur à zéro atteste d'une contraction de l'activité manufacturière dans la région.
L'emploi s'est en revanche amélioré avec un sous-indice à -6,8 contre -14,3 en septembre. Les perspectives à six mois se sont, elles, dégradées, retombant à 39,8 contre 47,8 le mois dernier.
Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué lors de la semaine close au 10 octobre, à 514.000 contre 524.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé le département du Travail. Les économistes attendaient autour de 520.000 inscriptions au chômage. Ce nombre est le plus bas depuis celui de la semaine au 3 janvier 2009. Les inscriptions de la semaine au 3 octobre ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 521.000.
La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 531.500 contre 540.500 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est élevé à 5.992.000 lors de la semaine au 3 octobre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 6.067.000 (révisé) la semaine précédente.
