Le parlement européen approuve la nouvelle Commission Barroso

Le parlement européen a donné son accord de principe à la composition de la nouvelle Commission européenne, qui devrait entrer en fonction mi-février. Reste aux eurodéputés à auditionner le dernier commissaire, en charge de l'aide humanitaire, la Bulgare Kristalina Georgieva, proposée par Sofia après le désistement de sa première candidate, Roumiana Jeleva

Le parlement européen a donné un feu vert de principe jeudi soir à la future Commission européenne de José Manuel Barroso.

Les examens de passage au parlement des candidats ces deux dernières semaines ont abouti à des "avis favorables" pour 25 d'entre eux sur 26, a indiqué le président de l'institution, le polonais Jerzy Buzek, dans un communiqué. "Cela signifie que la procédure d'investiture peut suivre son cours sans problème", a-t-il ajouté.

Le parlement doit cependant encore auditionner, le 3 février, le 26ème et dernier commissaire, en charge de l'aide humanitaire, la bulgare Kristalina Georgieva, actuellement vice-présidente de la Banque mondiale.

Sa candidature a été proposée par Sofia en remplacement de Roumiana Jeleva, contrainte à renoncer en raison de ses finances personnelles, jugées obscures. Roumiana Jeleva a également été obligée d'abandonner son poste de ministre bulgare des Affaires étrangères. Elle a aussi été - le temps de sa candidature comme commissaire - la cible de critiques très vives de la part d'une majorité d'élus européens issus de la gauche et des rangs libéraux et écologistes, qui l'ont estimée incompétente, au grand dam de la droite européenne au parlement, sa famille politique. 

Une prise de fonction prévue à la mi-février

Le vote officiel d'approbation de la nouvelle Commission par les eurodéputés interviendra le 9 février. Les élus devront approuver ou rejeter l'exécutif en bloc, et non commissaire par commissaire. La Commission entrera ensuite en fonction, à la mi-février, deux jours avant un sommet des dirigeants de l'Unon européenne.

L'équipe "Barroso II" aurait dû en principe commencer à travailler en novembre. Mais sa mise en place a été retardée en raison des difficultés à faire ratifier le traité de Lisbonne. Depuis le 1er novembre, l'ancienne équipe "Barroso I", gère les affaires courantes. Les auditions des commissaires pendant dix jours ont permis au Parlement européen de faire la preuve de ses pouvoirs et de sa capacité de nuire. Ce qui était, pour nombre d'élus, l'objectif essentiel.

Plus ou moins d'enthousiasme, selon les candidats

Certains candidats commissaires ont été confirmés sans enthousiasme, comme la travailliste britannique Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'Union et vice-présidente de la Commission, qui aura encore fort à faire pour s'imposer. D'autres en revanche sont sortis du lot, comme l'espagnol Joaquin Almunia (Concurrence) ou le français Michel Barnier (Marché intérieur et services financiers), dont les auditions ont été vigoureusement applaudies.

La Commission compte 27 membres - un par Etat membre de l'Union - y compris son président, le portugais José Manuel Barroso. Ce dernier a  été reconduit dans ses fonctions en septembre 2009 pour un nouveau mandat de cinq ans.

Commentaires 2
à écrit le 22/01/2010 à 18:44
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salut barrosso jai un devoir a ton sujet

à écrit le 22/01/2010 à 15:57
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ce principe suivant lequel la commission comprend autant de membres que de pays est douteux .C'est la principe du" faire plaisir à tous" .Sans d'ailleurs être vraiment démocratique :Malte est autant représenté que l'Allemagne! Ne serait elle pas plu...

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