Barroso prône une hausse des ratios de fonds propres des banques

Les superviseurs bancaires doivent utiliser de manière temporaire des ratios de fonds propres "durs" pour les banques, largement supérieurs à ceux actuellement exigés, a jugé mercredi José Manuel Barroso, qui a prôné une approche coordonnée en matière de recapitalisation des établissements européens.
Copyright Reuters

Le président de la Commission européenne a par ailleurs indiqué que les banques devraient d'abord rechercher des sources de financement privées puis avoir recours à des sources publiques nationales avant de recourir éventuellement à des prêts du FESF, une ligne sur laquelle se sont entendus Paris et Berlin.

Cette action envers les banques doit être complétée par le paiement de la prochaine tranche d'aide à la Grèce, la mise en oeuvre du nouveau plan d'aide décidé le 21 juillet, la réforme de la gouvernance économique de la zone euro et des politiques de croissance, a insisté José Manuel Barroso.

"Cette feuille de route trace le chemin vers la sortie de la crise économique pour l'Europe. Les réponses partielles aux différents aspects de la crise ne sont plus suffisants. Nous avons besoin de prendre les devants", a-t-il déclaré selon le texte de son intervention. "Nous devons parvenir à un accord lors du sommet européen du 23 octobre".

Il s'est par ailleurs dit favorable à une accélération de la mise en place du mécanisme européen de stabilité (MES), qui prendra la suite du fonds de soutien à la zone euro (FESF), pour mi-2012 contre mi-2013 auparavant.

Commentaires 6
à écrit le 13/10/2011 à 13:42
Signaler
Barroso c'est le Sapeur Camember de l'Europe!

à écrit le 12/10/2011 à 17:22
Signaler
Barroso va dans le sens du vent, c'est un perroquet qui répète ce que d'autres ont fini par devoir admettre et dire depuis quelques semaines, Barroso ce type là il faut le virer dare dare, un nul absolu, c'est sans doute pour ça qu'on l'a maintenu à ...

à écrit le 12/10/2011 à 17:05
Signaler
Je propose pour les banques un ratio de fonds propres durs de 200 %, pour qu'elles puissent survivre aux faillites inéluctables des états et que les politiques n'aient rien à crandre pour leurs salaires. C'est ce que veut Barroso.

à écrit le 12/10/2011 à 17:02
Signaler
Barroso sortirait-il de son 'trou" ? il se taisait depuis si longtemps ; a t il une chance d'être entendu par les banques ?

à écrit le 12/10/2011 à 16:53
Signaler
Quelle tristesse de constater que les petites phrases continuent, et que les règles du jeu sont changées tous les jours. On croyait qu'avec Bale III, on s'était mis d'accord.. mais rebelotte en attendant le tour suivant. Même Barroso n'a pas l'air de...

à écrit le 12/10/2011 à 15:05
Signaler
J'aimais bien votre titre précédent pour cet article : "Les banques doivent être recapitalisées "de toute urgence"" ;-))

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.