Le CAC 40 jette l'éponge

S'il s'est repris de ses plus bas, après avoir battu en retraite après l'alerte d'Intel, Le CAC 40 échoue sous les 5.000 points. L'indice parisien termine en effet en recul de 0,40% à 4.989,15 points, notamment alourdi par Sanofi-Aventis et de ses grandes financières.

Paris jette l'éponge et termine sous les 5.000 points. En légère hausse en début d'après-midi, le marché parisien avait déjà rapidement battu en retraite après l'alerte d'Intel. Se reprenant ensuite d'un plus bas de 4.966,71 points, le CAC 40 n'est pas parvenu à reprendre fermement position sur les 5.000 points. Il termine sous ce seuil pour la première fois en huit séances. Sanofi-Aventis et ses grandes financières ont en particulier pesé sur l'indice. A l'inverse, Arcelor termine en hausse 2,50% après l'annonce de pourparlers entre les américains US Steel et AK Steel en vue d'une fusion. Mais si l'indice de référence parisien termine en baisse, les plus petites valeurs du marché terminent dans le vert, comme en témoignent les progressions du CAC Next 20 (+0,04%), du CAC Mid 100 (+0,17%) et du CAC Mid & Small 190 (+0,22%).

A la clôture, le CAC 40 cède 0,40% à 4.989,15 points dans un volume d'affaires étoffé de 5,48 milliards d'euros échangés sur les valeurs de l'indice. A Londres, le Footsie gagne 0,44% à 5.858,70 points et, à Francfort, le Dax cède 1,07 % à 5.721,46 points. A New York, le Dow Jones cède 0,14% à 11.009,82 points.

Le baril de brut léger américain d'échéance avril reflue de 36 cents à 63 dollars, malgré les tensions géopolitiques continuant d'alimenter les craintes sur les approvisionnements. L'euro se traite à 1,2032 dollar contre euro, soutenu par la hausse des taux de la BCE et le relèvement par Jean-Claude Trichet des prévisions d'inflation pour la zone euro.

Sur le front statistique, l'indice de confiance des consommateurs américains, tel que calculé par l'Université du Michigan, est finalement ressorti à 86,7 en février, contre 87,5 en première estimation, et 91,2 en janvier. Les économistes tablaient sur une correction à 88. Par ailleurs, l'indice d'activité dans les services, tel que calculé par l'Institute for Supply Management (ISM), a progressé à 60,1 le mois dernier, contre 56,8 en janvier. Les économistes tablaient sur une progression moins marquée à 58. Un nombre supérieur à 50 reflète une expansion de l'activité, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. L'ISM a annoncé mercredi dernier que son indice d'activité manufacturière avait progressé à 56,7 en février, son meilleur niveau depuis novembre 2005.

Accor avance de 1,18% à 51,45 euros. Le groupe a confirmé les informations des Echos selon lesquelles il étudie une cession totale ou partielle des agences de voyages, secteur dans lequel il est présent par le biais de sa filiale Carlson Wagonlit Travel (CWT). Accor ajoute qu'aucune décision n'a été prise pour l'instant, concernant cette société, détenue à parité avec l'américain Carlson Companies.

Publicis progresse de 0,25% à 32,48 euros. Le groupe de publicité a dégagé un bénéfice net de 386 millions d'euros l'an dernier, en hausse de 39%. Le dividende proposé est de 0,36 euro par action, en croissance de 20%. Pour 2006, le PDG Maurice Lévy se dit confiant dans la capacité du groupe à présenter des résultats " très satisfaisants ". Publicis a par ailleurs été sélectionné, par le biais de Fallon/Marcel, par France Télécom pour gérer, conjointement avec Euro RSCG C&O, filiale d'Havas, la communication publicitaire d'Orange, marque sous laquelle l'opérateur historique entend commercialiser ses offres en Europe. Havas termine en baisse de 0,51% à 3,89 euros.

Total perd finalement 0,38% à 210,10 euros, soutenu par la fermeté des cours du pétrole, ainsi que par son entrée dans la liste des valeurs recommandées d'ING, en remplacement de l'italien Eni. L'intermédiaire est à l'achat sur le titre avec un objectif de cours de 254 euros.

Plus forte hausse du SRD, Vallourec s'apprécie de 6,12% à 719,50 euros. UBS et Exane BNP Paribas ont relevé leurs objectifs de cours sur le fabricant de tubes sans soudure. Le premier est passé de 680 à 800 euros et le second de 700 à 760.

LVMH poursuit sa progression avec un gain de 1,58% à 80,60 euros au lendemain de résultats annuels supérieurs aux attentes. JP Morgan et Merrill Lynch ont relevé leur objectif de cours sur le titre du leader mondial du luxe de 85 à 90 euros.

Enfin, BNP Paribas perd 0,84% à 76,75 euros. La banque a annoncé le lancement de son augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros destinée à financer l'acquisition de la banque italienne BNL. La parité retenue est d'une action nouvelle pour dix existantes avec un prix de souscription de 65,40 euros par action nouvelle. L'opération, qui débutera le 7 mars, donnera lieu à la création de 84 millions d'actions nouvelles.


Ambroise Ecorcheville
Copyright Investir

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