Ce qui s'est passé cette nuit sur les marchés asiatiques

La nuit a été positive sur les marchés asiatiques. Rassurées par le succès probable du plan grec sur la dette, la bourse de Tokyo clôture à la hausse (+1,65%), à la fin d'une cession marquée par une activité très intense. L'euro termine en baisse.
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 La Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en nette hausse de 1,65%, portée par de bonnes nouvelles concernant la restructuration de la dette grecque. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a grimpé de 160,78 points à 9.929,74 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a gagné de son côté 1,50%, prenant 12,55 points à 848,71 points. L'activité a été très intense, avec 3,48 milliards d'actions échangées sur le premier marché.

La séance a été marquée par des informations provenant de la Grèce surendettée, dont la plupart des créanciers privés ont accepté un échange d'obligations souveraines, en concédant une perte, afin de permettre au pays de bénéficier d'une nouvelle aide de 130 milliards d'euros prévue par la zone euro.

Cette acceptation des conditions de la restructuration de la dette constitue une condition essentielle pour que la Grèce évite un défaut de paiement désordonné aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la zone euro, et au-delà.

L?euro en baisse

L'euro perdait du terrain vendredi face au dollar, les investisseurs prenant leurs bénéfices après le bouclage du plan d'effacement de la dette grecque, crucial pour éviter un défaut de paiement du pays. Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3239 dollar contre 1,3274 dollar jeudi vers 22H00 GMT.

L'euro baissait également face à la monnaie japonaise à 108,09 yens contre 108,28 yens jeudi soir. Le dollar montait face à la devise nippone à 81,65 yens contre 81,56 yens la veille. L'euro avait enregistré une forte hausse jeudi ce qui a entraîné les opérateurs à s'orienter à la vente vendredi afin de récupérer leurs bénéfices, selon les analystes.

Le gouvernement grec a annoncé vendredi matin qu'il a recueilli 83,5% d'acceptation de l'ensemble de ses créanciers, dont 85,8% des seuls détenteurs d'obligations de droit grec, dans le cadre de la restructuration de son énorme dette souveraine.

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