Wall Street profite d'un apaisement des craintes sur la Grèce

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Wall Street a terminé en hausse de plus de 1% jeudi, poursuivant le yo-yo entamé vendredi dernier, après que des sources du G20 ont dit à Reuters que les banques centrales préparaient une action coordonnée pour, si nécessaire, fournir des liquidités aux marchés après les élections législatives en Grèce dimanche.

Avant cette information, la place boursière américaine avait également bénéficié de rumeurs de marché faisant état de sondages confidentiels laissant entendre qu'un gouvernement favorable à l'austérité émergerait après les élections grecques.

L'indice Dow Jones des 30 industrielles a gagné 1,24%, soit 155,53 points, à 12.651,91. Le S&P-500, plus large, a pris 14,22 points, soit 1,08%, à 1.329,10. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 17,72 points (+0,63%) à 2.836,33.

Les échanges ont cependant été volatils dans de faibles volumes. Wall Street poursuit ainsi le va et vient entamé depuis plusieurs séances : le Dow Jones a en effet gagné 0,75% vendredi, perdu 1,13% lundi, regagné 1,31% mardi, reperdu 0,62% mercredi et donc regagné 1,24% ce jeudi.

Ce mouvement pendulaire devrait rester d'actualité jusqu'aux élections grecques, ont estimé des analystes. La possibilité de voir se dessiner une sortie de la Grèce de la zone euro après ce scrutin pèse depuis des semaines sur les places boursières mondiales.

"C'est un marché guidé par les rumeurs, où tout le monde agit à la lecture des grands titres. Il y a aussi la crainte de passer à côté d'un mouvement", a déclaré James Dailey, gérant de portefeuille chez TEAM Asset Strategy Fund.

Les valeurs bancaires grecques ont gagné 23,39% jeudi à la Bourse d'Athènes, sur les rumeurs de marché d'un gouvernement pro-austérité.

Les banques centrales des principales puissances économiques mondiales se tiennent prêtes à stabiliser les marchés et à prévenir tout assèchement du crédit si le résultat des élections législatives en Grèce dimanche déclenchent une tempête sur les places financières, ont dit à Reuters des sources G20.

Les indicateurs macro-économiques américains n'ont pourtant guère été encourageants, avec une hausse inattendue des inscriptions au chômage et la baisse la plus marquée en trois des prix à la consommation en mai. et*

Ce qui a également plombé la cote en début de séance c'est la décision de Moody's d'abaisser de trois crans la note souveraine de l'Espagne, l'agence de notation estimant que le plan d'aide européen mis en place pour soutenir les banques espagnoles augmentera le poids de la dette du pays.

Ce déclassement a eu comme conséquence que le rendement des obligations espagnoles à dix ans a dépassé en séance pour la première fois le seuil de 7% qui avait contraint l'Irlande et le Portugal à demander, comme la Grèce, une aide extérieure pour redresser leurs finances publiques.

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