Le groupe a en effet publié des résultats annuels 2012 pénalisés par des dépréciations d'actifs et par une contraction de ses marges. Pourtant sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires du numéro un mondial de l'affichage a vivement progressé de 6,5% pour atteindre un niveau record de 2,62 milliards d'euros, soutenu par une croissance organique de 1,5%.

La croissance a d'ailleurs accéléré au quatrième trimestre, avec un chiffre d'affaires qui a augmenté de 4,3% à 746,6 millions d'euros, même si la croissance organique s'est limitée à 0,2%.

En revanche, la rentabilité du numéro un mondial de l'affichage, s'est effritée. Le résultat net a reculé à 163 millions d'euros en 2012, contre 213 millions d'euros en 2011, alors que le consensus anticipait à l'inverse un résultat net en légère progression à 215 millions d'euros. « Ce résultat intègre une charge de dépréciation de 44,5 millions d'euros liée à la réduction des écarts d'acquisition sur les actifs européens de la branche affichage » a souligné le groupe.
Au final, hors dépréciation, le résultat net recule de 2,4% à 207 millions d'euros.

L'Ebitda, principal indicateur de rentabilité opérationnelle du groupe, a progressé de 3,5% à 602 millions d'euros et dépasse les attentes. Pourtant, le taux de marge ressort en légère baisse à 23% contre 23,6% en 2011, « pénalisé par une contraction dans les branches mobilier urbain et affichage » justifie le groupe.

Le numéro un mondial de la communication extérieure a également annoncé le versement d'un dividende stable à 0,44 euro par action au titre de l'exercice écoulé.

Mais ce qui inquiète les investisseurs, ce sont les perspectives pour 2013.
"En ce qui concerne le premier trimestre 2013, des difficultés accrues en Europe en janvier et février devraient entraîner une légère diminution de notre chiffre d'affaires organique", a déclaré le président du directoire Jean-Charles Decaux, cité dans un communiqué.

L'avis de Mon financier :
Malgré une progression du chiffre d'affaires, la rentabilité du numéro un mondial de l'affichage a été sous pression sur l'exercice 2012, pénalisée par des dépréciations d'actifs et par une contraction de ses marges. Mais ce sont surtout les perspectives pour 2013 qui incitent à la prudence, le groupe anticipant une contraction de sa croissance au premier trimestre 2013. Au vue des perspectives prudentes, JC Decaux (DEC-FR) est selon nous bien valorisé avec un PER de 21,7 pour 2012 et un VE sur Ebitda de 8,14. Nous restons à conserver sur le dossier avec un objectif à 21,10 euros. Conserver

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