CAC40 : repli contenu à -1%, les OAT et Bunds se dégradent

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (-1%) limite un peu la casse à 40 minutes de la clôture après avoir cédé jusqu'à -1,5% vers 7.075 points (sous 7.090, la tendance haussière est menacée), dans un contexte d'inquiétudes persistantes quant au durcissement de la politique monétaire de la Fed.

L'Euro-Stoxx50 cède -1,3% et retombe sur 4.195, ce qui fait passer l'indice en 24H de l'équilibre à une perte de -2% sur la semaine écoulée.

Wall Street continuer d'évoluer sans direction ou en léger repli : le Dow Jones grappille 0,1%, le S&P500 s'effrite de -0,1% et le Nasdaq recule de -0,7%.

La tendance a évolué en dents de scie cette semaine, avant que la lourdeur ne l'emporte, reflétant les questionnements liés aux dernières déclarations de Jerome Powell, le patron de la Fed, et de John Williams (FED de New York) qui ont renforcé les craintes d'un relèvement plus rapide des taux de la Réserve fédérale.

Le ton ferme du président de la banque centrale américaine n'a toutefois pas suffi à calmer l'euphorie des marchés.

'En dépit des commentaires plus agressifs ('hawkish') émanant des grandes banques centrales, les investisseurs continuent de se positionner à l'encontre de la Fed en privilégiant les résultats d'entreprise, ce qui soutient les actions', notent les stratèges de Liberum.

A en croire les analystes, la tendance de moyen et long terme reste positive, et le mouvement de faiblesse actuel ne matérialise qu'un essoufflement temporaire, sans véritables signes de retournement.

'En ce début d'année, le sentiment de marché est (...) plus optimiste qu'au début de l'automne 2022', souligne Geoffroy Goenen, le responsable de la gestion des actions européennes chez Candriam.

Il y avait un chiffre aux US ce vendredi et c'est une bonne surprise : la confiance des consommateurs américains s'est améliorée plus que prévu en février, à 66,4 ce mois-ci, contre 64,9 en janvier, selon les résultats préliminaires de l'enquête mensuelle réalisée par l'Université du Michigan(en février 2022, l'indice 'UMich' affichait 62,8).

Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a bondi pour atteindre 72,6 en février contre 68,4 le mois précédent et celui qui mesure l'évolution de leurs anticipations s'est en revanche replié à 62,3, contre 62,7 le mois passée.

L'Europe a réussi à également réussi à surprendre positivement et, du moins pour l'instant, à éviter la récession.

Même chose pour le Royaume Uni avec une stagnation du PIB au quatrième trimestre 2022 (par rapport au troisième qui affichait un repli de -0,2%) selon la première estimation de l'office national de statistiques (ONS).

Cette stabilisation permet donc à l'économie britannique d'éviter une entrée en récession (caractérisée par au moins deux trimestres consécutifs de baisse du PIB).

Sur le front obligataire, les gains de la veille sont effacés alors que nos OAT affichent un rendement en hausse de +7Pts vers 2,83%, les Bunds affichent +6Pts à 2,370%, les BTP italiens +85Pts à 4,214%.

Outre-Atlantique, les T-Bonds consolident en cette fin de semaine avec une dégradation de +4Pts à 3,723%, le '6 mois' s'installant au-dessus des 4,924% (soit près de 125Pts d'inversion de la courbe de taux), le '1 an' s'inscrit à 4,885%.

Le Dollar se reprend légèrement (+0,2%) vers 1,0700/1,0695E.

Dans l'actualité des sociétés, L'Oréal (-0,6%) a publié hier soir un chiffre d'affaires de 38.26 milliards d'euros au titre de 2022, en hausse de 10.9% à données comparables par rapport à l'exercice précédent. Le BPA net ressort à 11.26 euros, en hausse de 27.6%.

Toujours hier soir, Lacroix a fiat état d'un chiffre d'affaires de 707.8 ME au titre de l'exercice 2022, en hausse de 8.6 % à périmètre constant par rapport à 2021, reflétant ' une très bonne dynamique commerciale en France comme à l'international et des refacturations opérées pour compenser la hausse des coûts d'approvisionnement en composants électroniques '.

Ce matin, Savencia Fromage & Dairy a publié pour 2022, un chiffre d'affaires en croissance de 16,8% à 6,55 milliards d'euros, une évolution qui résulte dans sa quasi-totalité d'une croissance organique fortement tirée par les produits laitiers autres que fromagers.

Enfin, Bouygues Telecom a fait part d'un jugement du tribunal de commerce de Paris le condamnant à verser 308 millions d'euros de dommages et intérêts à Free Mobile, dans un contentieux au sujet d'anciennes offres groupées de la filiale de Bouygues.

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