Emploi des seniors : les préretraites déguisées reviennent en force

Un paradoxe : au moment où Emmanuel Macron reparle de réforme des retraites, la tendance à remplacer les "seniors" par des salariés plus jeunes revient en France. Les mécanismes de préretraite déguisés, étendus par les Ordonnances Travail de 2017, conduisent nombre d'entreprises à négocier des aménagements de fin de carrière. Pas à la portée des PME qui préfèrent elles les "préretraites Pôle Emploi" grâce à l'assurance-chômage. Beaucoup de cadres âgés usés par la crise sont candidats au départ.
(Crédits : Isotck)

Dans « Adieu les cons », Jean-Baptiste Cuchas, le personnage principal du film, incarné par Albert Dupontel, est cadre informatique dans une grande administration. Un matin, il se voit notifier son remplacement par un collègue plus jeune...Un séisme pour ce quinquagénaire qui va chercher à mettre fin à ses jours.

Combien sont-ils de seniors à  l'instar de cet employé à être pointés du doigt parce que trop vieux ? A être poussés vers la porte de sortie plus tôt que prévu ? Difficile de le dire précisément. Mais il n'y a qu'à passer au crible les plans de départs des entreprises en négociation actuellement ou signés pour se rendre compte que la plupart encouragent les plus de 55 ans à envisager de quitter prématurément l'entreprise.

Orange, Renault, Thales, Total, Sanofi, Michelin, HSBC... Tous font la part belle à ce que les responsables des ressources humaines appellent pudiquement « les mesures d'âge », ces dispositifs qui s'apparentent souvent à des préretraites déguisées. « Il y a dans notre pays un réflexe d'ajustement de l'emploi par l'éviction des seniors, il n'est pas nouveau, mais il revient en force en ce moment », constate Gilles Gateau, le directeur général de l'Association pour l'emploi des cadres, l'Apec. 

Pis, ce réflexe est encouragé par des dispositifs mis en place par le gouvernement. Ainsi, les ordonnances Travail de 2017 ont encore étendu les systèmes de congés de fin de carrières, qui permettent aux plus âgés qui le souhaitent de quitter l'entreprise en douceur, en passant à temps partiel. Chez Arcelor Mittal, par exemple, les syndicats ont négocié des systèmes de baisse d'activité où le salarié proche de la retraite peut prendre un temps partiel à 80 % - payé 95% - la première année, puis passer à 20 % payés 80% la seconde... avant de partir définitivement.

« C'est très intéressant. Le salarié part progressivement, sans passer par la case chômage, le transfert de compétences entre les aînés et les plus jeunes est assuré... tout le monde est gagnant », note Xavier Le Coq, représentant CFE-CGC.  L'entreprise continue, elle, pendant ces deux années de cotiser à 100 %.

S'arrêter de travailler tout en continuant à être payés à hauteur de 80 % jusqu'à ce qu'ils puissent prétendre à une pension sans décote telle est la proposition que la direction de Bosch a faite dans le cadre d'un dispositif équivalent dit « d'aménagement de fin de carrière ». Idem dans le groupe Safran, où un accord « de transformation d'activité », signé en juillet dernier, prévoit 3000 départs accélérés à la retraite. Le groupe finance à 100% le rachat de trimestres, et verse jusqu'à près d'un an de salaire. 

Temps partiels compensés, rachat de trimestres, abondement des comptes épargne temps.... Malgré leur coût, ces solutions sont prisées par les DRH car elles permettent de se délester des salaires les plus importants. Elles rappellent les anciennes préretraites des années 90, à ceci près que les entreprises ne bénéficient cette fois d'aucun coup de pouce publique.

Les PME passent pas la case Pôle Emploi


Ces options restent toutefois l'apanage des grandes entreprises, qui ont des moyens. Les plus petites, en revanche, elles, passent sans le dire, par la collectivité.... via l'assurance chômage, qui sert de sas. Les salariés licenciés perçoivent leurs droits au chômage avant de liquider leur pension. « D'ailleurs, dans le jargon, on les appelle « les pré-retraites Pôle emploi, c'est très pratique à utiliser », confie la déléguée d'une fédération industrielle, qui préfère rester anonyme.

Selon les règles de la dernière convention Unédic, après 55 ans, les demandeurs d'emploi bénéficient de trois ans d'indemnisation - contre deux pour les chômeurs plus jeunes-. A partir de 57 ans, ils ne sont pas soumis à la dégressivité des allocations. 
De quoi permettre d'assurer au salarié licencié trois ans de revenus - même un peu moindres - jusqu'à sa retraite. Et s'il manque quelques mois de salaires pour faire la « soudure », l'entreprise complète. 

Surtout, toutes ces dispositions sont plus faciles à négocier socialement avec les organisations syndicales. Les centrales n'y voient pas d'inconvénients. Bien au contraire. Coordinatrice CFE-CGC chez Airbus, Françoise Vallon le reconnaît volontiers : « les conditions sont, en général, très attrayantes avec des années de salaire versées, des primes défiscalisées. On a beaucoup de demandes de salariés qui veulent en bénéficier. Et pas assez de tickets pour tout le monde ».

Une récente enquête de l'Apec le montre : les cadres de 57-58 ans, c'est-à-dire les plus proches de la retraite, se portent souvent volontaires pour quitter l'entreprise. Usés, démotivés, en mal de perspectives que l'entreprise ne leur offre plus, ils se laissent volontiers séduire par ces formules alléchantes. Dans l'étude de l'Apec, 70% d'entre eux déclarent ainsi que la crise les a amenés à intensifier leur réflexion sur leur retraite, à se pencher sur le montant de leur pension, et sur l'âge possible d'un départ avant l'heure.

Risque de déclassement des seniors


Mais derrière ce consensus, pointe un risque : celui du déclassement de ces seniors. Car ceux qui chercheront à reprendre une activité auront beaucoup de peine à le faire. Aujourd'hui, un quart des 50 -55 ans sont inscrits au chômage. Et leur taux de retour dans l'emploi est bien plus faible que leurs cadets : moins de 15 % des chômeurs de plus de 50 ans retrouvent un travail le trimestre suivant, soit près de deux fois moins que les 25-49 ans.

Crise ou pas, rappelle Gilles Gateau , directeur général de l'APEC : « En France, l'âge reste la plus forte discrimination à l'embauche. Il y a des regards à changer de la part des employeurs, et du côté des seniors, une forme d'intériorité à dépasser...  ». Sans compter qu'en période de crise, les perspectives d'embauche sont encore plus faibles qu'auparavant. Et ce d'autant plus, que cette pandémie a une spécificité : elle accélère la bascule vers le digital. Des compétences numériques que les seniors ont souvent beaucoup de mal à présenter lors des parcours de recrutement. « Il y a de plus en plus d'annonces rédigées de telle façon qu'elles excluent d'emblée une grande partie des quinquagénaires, note Sylvia Di Pasquale, rédactrice en chef du site Cadre emploi. Ces offres utilisent un vocabulaire spécifique - on parle par exemple de « lead génération », de « product' manager » - et demandent des capacités digitales clairement dirigées vers les trentenaires ! ».

Aussi, derrière les « packages » attrayants, il arrive que les salariés licenciés aient rapidement du mal à s'en sortir. Surtout que cette génération « pivot »  soutient à la fois leurs enfants,  souvent confrontés eux-mêmes à des problèmes d'insertion professionnelle, et leurs parents, qui font face à des difficultés de dépendance. 
Fondatrice du site senior à votre service.com, Valérie Gruau, le constate : « Même si la mariée semble bien habillée, attention à la déconvenue. Il y a un vrai risque de pauvreté pour ces demandeurs d'emploi ». Selon le rapport Bellon sur l'emploi des seniors publié avant la crise en janvier 2020, à 60 ans, 28 % des Français ne sont ni en emploi, ni à la retraite. Une catégorie en attente de pouvoir liquider sa retraite, dans laquelle pointent de nombreux bénéficiaires de minima sociaux. Avec la crise, leur nombre va sans doute s'intensifier...

Des Gilets Jaunes en puissance ?

Reste que le sujet de l'emploi des seniors est pour l'instant peu abordé politiquement. « Il y a un silence assourdissant des pouvoirs publics sur ce point, qui peut pourtant se transformer une bombe sociale », note Benoit Serres vice président de l'association des DRH, l'ANDRH. Et de rappeler, que parmi les Gilets jaunes, il y a avait de nombreux jeunes retraités... Aussi, le 8 juin prochain, l'ANDRH va-t-elle monter au créneau pour demander la mise en place « d'un plan senior », à l'instar de ce que fait le gouvernement pour les moins de 26 ans, le plan « un jeune, une solution ».

Une série de concertations est prévue cet été par la ministre du Travail avec les partenaires sociaux. Mais plus que de proposer des solutions de maintien dans l'emploi, c'est surtout selon les syndicats, une façon de préparer les esprits à la réforme des retraites, à laquelle Emmanuel Macron n'a pas renoncée.

Commentaires 41
à écrit le 07/06/2021 à 10:26
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Puisque la cause de la dette va être particulièrement difficile à nous imposer je propose de passer à une stratégie plus intelligente car tout simplement une vérité qui fait que les retraités sont brusquement coupés des réalités des actifs et que l'o...

à écrit le 07/06/2021 à 9:03
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Euh .. on n était pas censé bosser jusqu à 62 voire 65 ou 67 ans ?... mR Bayrou me Woerth expliquez nous a nous autres pauvres manants les subtilités de vos circonvolutions politiques .... on est trop basique sans doute !

à écrit le 06/06/2021 à 11:20
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On ne peut pas demander- sauf à ouvrir une guerre generationnelle et sociale - une réforme des retraites à des actifs qui payent ce qu eux ´ auront pas plus tard... faut arrêter de prendre les gens pour des c.. la réforme c’est pour tout le monde act...

le 06/06/2021 à 23:48
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Ben pour la retraite de type urssaf on comprend le système, même s"il est profondément malhonnête car au début réservé aux ouvriers, et depuis partagé à des gens n'ayant pas un jour de leur vie passé le portail d'une usine, et pire on va partager ave...

à écrit le 05/06/2021 à 15:39
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C'et tout le miracle des mesures catégorielles, on règle rien, on catégorise les problèmes, un coup une mesure jeune, un coup une mesure vieux, un coup une mesure quartier sensibles.... Plus de 40 ans qu'on fait ça, et que ça ne marche pas, mais pour...

le 05/06/2021 à 20:32
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Quand on ne peut pas devenir lièvre, on reste lapin.

le 06/06/2021 à 13:08
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La bave du râleur n'atteint pas le blanc lapinou Et toc.

le 07/06/2021 à 8:47
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Oui je me doutais bien que ton but n'est pas de devenir lièvre, plus faire de lièvres d'autres copains lapins... :-)

à écrit le 05/06/2021 à 11:11
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Aucune réforme des retraites ne peut être socialement acceptable sans la mise à contribution massive des retraités actuels. Les actifs et les jeunes viennent de sacrifier 18 mois de leurs plus belles années pour préserver la santé de nos anciens ; ce...

le 05/06/2021 à 17:21
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J' ai cotisé pendant 40 ans au régime de la sécu avec un salaire de cadre supérieur mais non dirigeant. Je touche la somme astronomique 1200 euros net par mois de la sécu, alors que j'ai cotisé des centaines de milliers d euros pour les retraités d'a...

le 05/06/2021 à 18:32
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@Une seule solution : le régime a point" "alors que j'ai cotisé des centaines de milliers d euros pour les retraités d'alors pendant que je travaillais". Comme tout le monde donc.Aujourd'hui ,il y a 4 millions de cadres à nourrir en retraite pour...

le 05/06/2021 à 19:56
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Vu que les retraites c est 15 millions d electeurs (qui en plus s abstiennent peu et votent massivement LR, LREM ou PS contrairement aux jeunes qui votent des partis qui ne seront jamais au pouvoir (FN ou EELV)) la mise a la diete des retraités n est...

le 06/06/2021 à 7:29
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Les retraités ont cotisé pendant 42 ans, au début de leur carrière sur une base de 40 heures minimum avec des contraintes de rendement supérieures à celles d'aujourd'hui. Le jour où vous serez à la retraite vous changerez d'avis. Les jeunes mettez...

le 06/06/2021 à 9:51
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Chacun son tour. A l'époque beaucoup d'anciens ont sacrifiés 24 mois de leurs plus belles années pour le prestige militaire de la France.

le 06/06/2021 à 19:46
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JPS devrait se renseigner avant d'écrire des bétises. AGIRC était un régime a point même avant 2019. J'ai tous les relevés depuis 1978 !!! Il y a juste une harmonisation de la valeur du point. Je confirme, c'est seulement le régime à point qui sauve...

le 07/06/2021 à 9:55
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@Fake news "Je confirme, c'est seulement le régime à point qui sauvera les retraites" Faut revoir la vidéo de Fillon sur le net de 2016 : " Ça permet de diminuer le niveau des pensions" : quand François Fillon expliquait le système de retraite ...

à écrit le 04/06/2021 à 21:07
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Virer les vieux salariés n'est pas un bon plan, ça fragilise l'entreprise qui ne se rend pas compte de l'impact d'un ancien dans une équipe sur le plan relationnel, la disponibilité, la transmission des savoirs, mais souvent les ordres arrivent d'en ...

le 06/06/2021 à 7:57
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Virer les vieux blancs pour les remplacer par des jeunes venus d'ailleurs car "on en a besoin" ( répété en permanence) et c'est très bien comme ça car on pourra connaitre leur recette de cuisine ( si si c'est très bien comme ça). Faut pas s'étonner...

à écrit le 04/06/2021 à 18:38
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Faut faire confiance à l’Insee et le gvt : Ils s’arrangeront toujours pour que nous y parvenons pas , à cette retraite. Comme faire des pressions pour avoir certains résultats , ce sont des spécialistes dans ce domaine , comment pousser les gens à ...

le 05/06/2021 à 11:21
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On peux inclure les réformes de Sarkozy.... il aurait mieux valu moins en perte mais étendu à tous actif comme retraité..... su été plus démocratique !

à écrit le 04/06/2021 à 17:00
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L'onde de choc que Mitterrand avait provoqué avec sa retraite à 60 ans, voire 58 ! et même dans certains cas à 56 ans en avait amené certains à en finir, quelques temps après l'INSEE publiait les stats à ce sujet précis, manque de chance elles ont di...

le 04/06/2021 à 17:55
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Depuis l'ordonnance du 19 novembre 1945, l'âge de la retraite à taux plein, moyennant 37,5 années de cotisations (150 trimestres), était fixé à 65 ans. C'est le même âge qui avait été retenu par la loi du 5 avril 1910 qui avait institué les premières...

à écrit le 04/06/2021 à 13:43
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En pré-retraite de 50 à 65 ans est ce vraiment rentable pour une entreprise? En fait les Français travaillent moins que dans la plupart des autres pays et on est viré à 50 ans c'est comme cela que l'on va redresser les comptes. Ces dirigeants sont ...

le 04/06/2021 à 15:18
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Pour éviter les depart avant l’âge il suffirait d’arrêter de donner des ponts d’or pour ces departs

à écrit le 04/06/2021 à 13:35
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"signés pour se rendre compte que la plupart encouragent les plus de 55 ans à envisager de quitter prématurément l'entreprise". Conséquence ensuite: Pour « remédier aux difficultés financière rencontrées par les régimes de retraite complémenta...

à écrit le 04/06/2021 à 12:49
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Ces meme cadres vires comme des malpropres au jour des elections voteront encore pour les meme. "On rigole" comme disait un humoriste. La France eternelle.

à écrit le 04/06/2021 à 11:23
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Comme ses prédécesseurs le président macron est le président des riches mais surtout des fonctionnaires maintient des avantageuses retraites de la fonction publique ( moyenne de départ 53 ans contre 62 ans dans le privé) augmentation des salaires méd...

le 04/06/2021 à 12:50
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Toujours les mêmes discours depuis 10 ans de plus vos chiffres sont exagérément faux, changez de disque! Si vous etes si jaloux pourquoi ne pas allez travailler dans un service COVID à l'hôpital, vous verrez si vous faites 32h!

le 04/06/2021 à 13:03
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Beaucoup de mensonges et d'inexactitude. Bref du fiel pur et dure sans aucune nuance.

le 04/06/2021 à 13:23
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"contre 39h dans le privé...." Faux , bien sur, les boites citées dans l'article par exemple sont toutes aux 35 heures

à écrit le 04/06/2021 à 10:27
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"Cadres usés par crise"...et les autres, ils sentent le pâté ? Le type qui a travaillé dans la bâtiment toute sa vie ( pour pas grand chose à la fin du mois), le routier 40 ans au volant, l'ouvrier posté en 2x12 ou 3x8, le commerçant, l'artisan aux j...

à écrit le 04/06/2021 à 10:24
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Toujours les mêmes mauvaises habitudes : a) remplacer les vieux par des jeunes qui coûtent moins cher (voire faire faire le boulot par des stagiaires), c'est un raisonnement purement comptable, parfait pour perdre les compétences et in fine ruiner un...

à écrit le 04/06/2021 à 10:16
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Tant que c'est financé en interne par les entreprises, ça va, mais on peut s'interroger sur la logique économique, payer un quinqua même a 80% de son ancien salaire à rester chez lui et en plus payer un p'tit jeune pour le remplacer, est ce vraiment ...

à écrit le 04/06/2021 à 10:14
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On vire les blanchis sous le harnais, coûteux mais compétents, pour les remplacer par des jeunes, à la page, moins chers et pour qui une partie des charges est nulle; cela compense-t-il la différence des impôts de production qui met nos entreprises e...

à écrit le 04/06/2021 à 9:31
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Bientot Soleil Vert en vrai !

à écrit le 04/06/2021 à 9:25
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Surtout ne pas toucher "aux causes" qui risqueraient de perturber la classe économique, touchant simplement "aux conséquences" qui ne sont que des corvéables à merci!

à écrit le 04/06/2021 à 9:12
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A votre avis, pourquoi les entreprises preferent virer les vieux et mettre des jeunes ? Le jeune travaille plus et gagne nettement moins ! A partir de la, c est pas pret de s arreter coté entreprises. Pour les pre retraité, il faut reconnaitre que c...

le 04/06/2021 à 9:56
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Dire que le jeune travaille plus reste à prouver. Je vois bien autour de moi les jeunes qui font juste leurs horaires et passent leur temps à s'interrompre pour répondre aux sollicitations de Facebook et autres. La personne expérimentée gagne du te...

le 04/06/2021 à 10:13
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Evidement vous avez des jeunes tire au flanc et des vieux travailleurs mais en general un jeune va etre plus dynamique car il espere avoir une promotion, il est moins vite fatigué (pensez aux metiers physiques), il n a pas de charge de famille .... ...

à écrit le 04/06/2021 à 9:10
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Comment réformer les retraites et travailler plus longtemps alors que les entreprises (grâce aux mesures gouvernementales) font partir leurs salariés entre 55 et 60 ans ?

à écrit le 04/06/2021 à 8:22
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Les réformes de la retraite nécessitent de travailler plus alors que les entreprises poussent ou forcent la main d une façon ou d une autre les salariés dehors après 55 ans ... mR Sarkozy et Macron où est la cohérence politique économique et sociale...

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