JO d'hiver 2030 : les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud préparent une candidature commune

Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud ont annoncé mardi leur « souhait de proposer au mouvement sportif et à l'Etat » une candidature commune pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver en 2030 au nom de la France.
(Crédits : CHRISTIAN HARTMANN)

Après les Jeux Olympiques de Paris en 2024, les JO d'hiver quatre ans plus tard en Auvergne-Rhône-Alpes et dans la région Sud ? Peut-être. Les deux régions sur lesquelles se trouve le massif des Alpes, et les comités olympiques et paralympiques sportifs français « se sont rapprochés pour envisager » une telle candidature au nom de la France, et « un travail commun, en associant l'ensemble des services concernés de l'Etat, va être mené dans les prochaines semaines », ont indiqué les deux régions dans un communiqué. La décision est attendue mi-septembre. Pour rappel, la France a déjà accueilli à trois reprises les JO d'hiver, à Chamonix en 1924, à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992. Paris a par ailleurs organisé les JO d'été en 1900 et 1924, et les accueillera de nouveau l'année prochaine.

« JO durables  »

« Notre conviction, c'est qu'(avec) un duel de deux candidatures françaises, rien n'aurait été bien », a expliqué à l'AFP le président de la région AURA Laurent Wauquiez, qui veut « faire les premiers JO d'hiver durables, ancrés dans les territoires, qui tournent la page au gigantisme », conformément aux nouvelles exigences du Comité international olympique (CIO), qui demande de prendre en compte la préservation de la biodiversité et l'accélération du réchauffement climatique. Par conséquent, l'utilisation des infrastructures existantes dont certaines sont issues des JO d'Albertville en 1992 constituent un atout.

« Nous pouvons proposer un nouveau modèle des Jeux Olympiques d'hiver neutre en carbone dès 2030 », a assuré de son côté le président de la région Sud Renaud Muselier, cité dans le communiqué.

La Suède en pole position

« On a une vraie fenêtre de tir parce que le CIO est en attente d'une candidature qui corresponde à ce nouvel esprit qu'ils veulent insuffler à l'olympisme », a ajouté Laurent Wauquiez. La réduction indispensable des coûts d'organisation, un financement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.)  font également partie du cahier des charges.

D'autres villes ont fait part de leur intérêt pour organiser ces JO. Econduite pour les JO d'hiver de Milan en 2026, la Suède, qui n'a jamais organisé de JO d'hiver, fait figure de favori. Salt Lake City, candidate connue depuis plusieurs années et déjà hôte en 2002, est aussi en lice : mais du fait des JO d'été à Los Angeles en 2028, la capitale mormone préfère désormais 2034, tout en restant disponible pour 2030.

Lire aussi« Nous sommes en train de réussir notre stratégie sur le marché brésilien » (François de Canson, CRT Sud)

(Avec AFP)

Commentaire 1
à écrit le 19/07/2023 à 9:14
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certaines communes n'ont pas encore digéré les JO d'alberville 1992 , laissons les autres pays candidats gagner cette bataille couteuse pour nos finances publiques ; le seul intérêt étant la tribune servie à quelques politiques et les bénéfices à que...

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