"Avec cette crise, il y a une exacerbation des inégalités sociales" Lucas Chancel

ENTRETIEN. Avec la pandémie, certaines catégories sociales sont bien plus exposées que d'autres aux risques sanitaires et économiques provoqués par la propagation du virus. Face à cette crise majeure, l'économiste Lucas Chancel, qui co-dirige le laboratoire des inégalités mondiales avec Thomas Piketty et Emmanuel Saez entre autres, propose "d'élargir la boîte à outils des décideurs publics qui vont devoir gérer d'autres crises, peut être encore plus grandes que celle du coronavirus". Il propose notamment un impôt exceptionnel sur le patrimoine et plaide pour une transition progressive vers un modèle plus protecteur pour l'environnement.
Grégoire Normand
(Crédits : Reuters)

LA TRIBUNE - Quelles pourraient être les conséquences du coronavirus sur les inégalités ?

LUCAS CHANCEL - Cette crise peut avoir des répercussions sur les inégalités sociales de santé et sur les inégalités économiques. Ce type de pandémie touche toutes les catégories sociales. Les représentants politiques n'ont pas été épargnés. Boris Johnson a récemment été admis en soins intensifs. Certaines catégories sont cependant plus exposées que d'autres. Beaucoup de travailleurs sont obligés de se rendre sur leur lieu de travail. Il y a évidemment tout le personnel soignant et d'autres métiers très exposés qui n'ont pas le niveau de protection des soignants. Je pense à certaines professions comme le personnel des caisses, tous les métiers de la manutention, les salariés dans les entrepôts d'Amazon. Les syndicats ont tiré la sonnette d'alarme en indiquant que le niveau de protection nécessaire n'était pas à la hauteur. Les personnes les plus pauvres sont surreprésentées dans ces catégories qui doivent aller travailler. Elles ont un parcours de vie plus chahuté, un système immunitaire plus fragile car elles ont été davantage exposées à des situations de stress et de pénibilité au travail. Leur organisme est moins armé pour faire face ces situations. La combinaison de tous ces facteurs produit un cumul de risques sur les plus pauvres. Il y a donc une exacerbation des inégalités sociales de santé déjà existantes.

A la suite de cette pandémie, les inégalités pourraient-elles s'accroître ?

Suite à une crise, il est difficile de savoir si les inégalités économiques vont augmenter. Tout dépend des politiques publiques mises en œuvre, le futur est entre nos mains. A très court terme, les chocs boursiers majeurs détruisent le patrimoine des plus riches. Mais souvent, les très hauts patrimoines voient leur fortune se reconstruire très vite pour parfois dépasser des niveaux d'avant crise. C'est le cas notamment pour le top 1% américain ou le top 1% des patrimoines en Europe après la crise de 2007. Au bout de quelques années, ces catégories peuvent dépasser leurs revenus d'avant crise alors que pour les plus modestes, il n'y a pas de reconstitution des revenus comparable. Aux Etats-Unis, 50% des plus pauvres le sont encore plus aujourd'hui qu'en 2007, avant l'explosion de la bulle des subprimes.

En 1929, il y a eu des conséquences sur le haut et le bas de la distribution. Des millions de travailleurs ont perdu leur emploi, leur réseau social et professionnel et se sont retrouvés à la rue. Mais la mise en place du New Deal aux Etats-Unis va déboucher sur une nouvelle organisation du marché et des nouvelles règles entre l'action publique et le marché plus favorable aux classes populaires. Les marchés sont plus encadrés et le choc de de la Seconde guerre mondiale va contribuer à une baisse de inégalités durant une grande partie de la seconde moitié du 20ème siècle, contrairement à ce que l'on observe suite à la crise de 2008.

Aux Etats-Unis, Donald Trump a encore assoupli les règles environnementales. En Europe, les compagnies aériennes réclament une baisse des taxes sur les billets d'avion. Avec cette crise, n'y a-t-il pas un risque d'un retour à la normale ?

Il faut utiliser cette fenêtre d'opportunité ouverte par cet événement dramatique pour essayer de transformer notre relation à l'environnement. Dans le même temps, il y a de vrais risques à court terme. L'effondrement de l'économie pourrait entraîner des conséquences humaines, sociales et donc politiques dramatiques. Les Etats-Unis n'ont pas de système de protection sociale permettant dans les mois à venir de décider, par exemple, de laisser s'effondrer le secteur aérien ou les secteurs très polluants et aider les victimes collatérales. Je ne parle pas des détenteurs du capital mais des salariés. Si ces entreprises s'effondrent, est-on capable d'offrir un niveau de vie décent, de formation leur permettant de retrouver un emploi très rapidement ? A ce stade, ce n'est pas le cas. Par conséquent, il faut être extrêmement prudent sur les appels à choisir certains secteurs plutôt que d'autres. En tant qu'économiste convaincu qu'il faut préserver le climat et que les crises climatiques risquent d'être plus dramatiques que la crise économique actuelle, je pourrai affirmer qu'il va falloir choisir. Le problème est qu'aujourd'hui, le système de protection sociale n'est pas capable d'absorber de telles décisions.

Comment faire pour éviter toute cette catastrophe sociale ?

Il va falloir dans un premier temps venir en aide à des secteurs qui n'auraient pas forcément leur place dans le monde d'après, dans les décennies à venir. C'est en quelque sorte le prix à payer pour ne pas avoir réussi à développer un système de protection sociale qui protège vraiment les personnes. Cela ne veut pas dire qu'il faut laisser un blanc-seing à des entreprises qui détruisent la planète, ne respectent pas les normes environnementales ou sanitaires. Si les Etats et les contribuables aident ces entreprises pendant la crise, il faut passer par des nationalisations partielles. La sphère publique doit avoir un droit de regard sur les orientations stratégiques de ces entreprises. Voilà une solution pour réconcilier le court et le moyen terme. A très court terme, il faut empêcher le chômage de masse, les drames humains, sociaux, politiques, sur la base d'un contrat social très contesté et très fragile.

lucas chancel laboratoire des inégalités mondiales

Lucas Chancel, économiste au laboratoire des inégalités mondiales. Crédits : DR.

La chute du prix du pétrole ne risque-t-elle pas d'inciter les entreprises à favoriser à nouveau les investissements dans les énergies fossiles ?

Les entreprises ne vont tout simplement pas investir car elles n'ont plus de carnets de commande. Elles ne vont pas se mettre à investir massivement alors que l'économie est complètement atone. Le prix du pétrole n'est pas l'unique critère de décision des investisseurs. Notons que dans cette crise du pétrole, il y a un possible anéantissement de la production américaine. Le pétrole de schiste est bien plus cher à produire. Les petits acteurs se sont beaucoup endettés pour produire ce pétrole. Si à court terme, ces entreprises n'arrivent pas à vendre leur pétrole alors qu'elles sont très endettées, le risque est d'assister à un effondrement du secteur. Compte tenu de son importance aux Etats-Unis, l'administration publique pourrait venir amplifier son soutien. A propos de la tension entre économie et environnement, le risque est de revenir à l'échec de Copenhague en 2009. Une partie de l'opinion publique et des dirigeants s'est mise à opposer l'argument du coût de la transition écologique dans un contexte de crise sociale. Le risque est d'opposer une nouvelle fois "fin du monde et fin du mois".

Lire aussi : Le pétrole à 20 dollars: Donald Trump joue les médiateurs... pour sauver le schiste américain

Cette pandémie a montré la limite de la gestion de certains secteurs par les marchés. Quelles réponses proposez-vous pour faire face à cette crise ?

Le marché peut être utile sur beaucoup de choses et parfois aveugle sur des secteurs absolument essentiels comme la santé publique. La mise en place d'un marché concurrentiel international  sur des secteurs tels que les médicaments apparaît totalement décalé. Le libre-marché sur le secteur de l'immobilier a créé de vrais problèmes pour les classes moyennes en Europe et aux Etats-Unis. Sur l'environnement, le marché a créé une immense externalité avec le changement climatique. Les marchés n'arrivent pas à prendre en compte certains coûts. Il y a une mondialisation économique sans mondialisation politique, c'est-à-dire sans gouvernance mondiale. Par conséquent, le système est déséquilibré : les Etats-nations restent souverains pour fermer d'un moment à l'autre leurs frontières par exemple.

La question est donc : comment remettre le marché à sa place ? Il s'agit de savoir comment les Etats peuvent mettre de meilleures régulations au sein des entreprises mais aussi des régulations pour le respect de l'environnement. En un mois, on est passé à une situation inimaginable pour certains sur le plan technique ou politique avec des politiques de rationnement, de fixation des prix, de planification de certaines productions essentielles. Les arguments techniques et politiques d'hier volent en éclat. Il y a une intervention très forte de la sphère publique sur les marchés.  Des conséquences de cette intervention peuvent survenir sur les marchés mais n'oublions pas que ces mesures sont là pour empêcher un décrochage de la production qui aurait été encore plus important si les gouvernements avaient laissé faire. Cette intervention permet de limiter la baisse du PIB.

Parmi les options sur la table, les Etats peuvent par exemple contrôler le prix de certains secteurs jugés essentiels comme la santé, la protection de la biodiversité ou l'énergie. On peut désormais élargir la boîte à outils des décideurs publics qui vont devoir à gérer d'autres crises, peut être encore plus grandes que celle du coronavirus. L'objectif est de faire ces propositions avec beaucoup de précautions, de transparence et des systèmes de contre-pouvoir.

Quel peut être le rôle de la politique fiscale ?

L'un des grands enseignements de cette crise est qu'il ne faut pas uniquement s'en remettre aux marchés pour certains services publics comme la santé, l'énergie, des transports et de manière plus large tout ce qui englobe le service public de la transition énergétique. Il va falloir un investissement plus fort de l'Etat. Cela ne passe pas nécessairement par une hausse des dépenses. Cela peut passer par plus de régulations et d'interventions. Dans certains secteurs comme l'hôpital public ou l'éducation, il faudra cependant accroître les dépenses. Le sentiment chez les Français de payer trop d'impôts peut évoluer à l'aune de ces nouvelles données : le coronavirus peut susciter le besoin d'une plus forte action de l'Etat.

La bonne nouvelle est qu'il existe des outils fiscaux comme l'impôt progressif qui permet d'augmenter le volume global d'impôt tout en garantissant le fait qu'une majorité ne voit pas ses prélèvements augmenter. Il peut être intéressant de le mettre en oeuvre dans ce contexte pour plusieurs raisons. Les gagnants de la mondialisation, qui sont souvent les plus hauts revenus, ont réussi depuis une vingtaine d'années, grâce à des traités fiscaux entre Etats, à faire circuler leurs capitaux tout en faisant du chantage à la délocalisation. Ces groupes d'actionnaires et propriétaires de multinationales ont réussi à se soustraire à l'impôt dans un contexte où la pression sur les services publics augmentait.

En parallèle, les Etats ont augmenté les niveaux d'impôts sur certaines catégories et ont essayé de réorganiser les services publics pour faire mieux avec moins, sans grand succès. Dans ce contexte, les Etats européens ont réussi à devenir de plus en plus riches mais cette croissance a été disproportionnellement captée par les plus aisés. C'est une question de rééquilibrage. Il faut que ces contribuables paient des impôts à la hauteur de leurs gains.

Comment faire pour susciter l'adhésion des catégories populaires alors qu'une partie pourrait perdre leur emploi dans les prochains mois ?

Si on augmente les impôts sur les catégories populaires et classes moyennes, il existe un risque de mécontentement très important. Cette crise touche tout le monde mais de manière inégalitaire. Il faut que chacun prenne sa part à l'effort. Les catégories populaires prennent déjà leur part, parfois sans protection. Il faut montrer que la collectivité nationale dans son ensemble est capable de prendre sa part à l'effort.

Avec un impôt assez modeste sur le patrimoine (entre 1% et 3%) pendant dix ans sur les patrimoines supérieurs à deux millions d'euros, c'est à dire le top 1% des Français l'Etat pourrait financer cette année un déficit public de 10% environ. Cela permettrait de financer des plans de relance. Pour l'instant, les mesures annoncées sont bien en deçà des besoins. Le gouvernement a initialement annoncé 45 milliards d'euros de mesures au total. Si l'on enlève le report des charges fiscales et sociales, il ne reste plus que 10 milliards d'euros. Les mesures sont en deçà d'un point de PIB alors qu'il faudrait environ 10 points de PIB. Avec l'impôt exceptionnel sur le patrimoine que je décris, cela signifie que 99% des Français n'auraient pas besoin de dépenser un euro en impôt pour venir en aide à l'économie.

Lire aussi : Covid-19 : la sortie de crise ne passera pas par "une augmentation d'impôts", promet Darmanin

Faut-il mettre en place une fiscalité spécifique sur les entreprises ?

Du côté des entreprises, il faut également un impôt sur les multinationales en augmentant l'impôt sur les bénéfices des sociétés. A terme, l'objectif serait de revenir à un taux en vigueur de 45-50% dans les pays européens durant les années 90. L'Etat peut augmenter l'impôt sur les sociétés sans craindre les délocalisations en taxant la part des ventes mondiales réalisées en France. Les entreprises mondiales souhaitent accéder aux consommateurs français, voilà notre arme.

En résumé, l'outil fiscal apparaît essentiel aux besoins de renflouement de l'économie et d'investissements dans les secteurs publics essentiels. Il existe des outils pour faire peser l'effort sur les plus hauts revenus sans augmenter les impôts sur les autres catégories. Contrairement à certaines idées reçues, les individus qui ont dû mal à finir leur fin de mois paient des impôts à travers diverses cotisations sociales ou des impôts sur la consommation. En outre, il est nécessaire d'avoir une transition progressive pour éviter un drame social.

Quel regard portez vous sur les propositions de "green new deal" aux Etats-Unis et les ambitions affichées par la Commission européenne en matière de politique environnementale ?

Le green new deal aux Etats-Unis va dans le bon sens. Les discours précédents sur les questions climatiques étaient déconnectées des stratégies industrielles, des modes de financement et des comportements de consommation. Le green new deal permet d'englober tous ces paramètres dans un paquet. A ce stade, il est encore à l'état de discours politique. Il manque des précisions dans les mesures annoncées.

En Europe, la Commission a repris les thèmes du green new deal. Comme l'Europe veut se positionner comme un acteur central sur les questions environnementales, il aurait été difficile qu'elle ne le fasse pas. Cependant, la Commission européenne n'a pas affiché des moyens à la hauteur des enjeux. C'est encore une question de financement. Le budget européen ne représente que 1% du PIB. Des plans de 100 milliards d'euros sont annoncés mais en réalité, les sommes sont souvent déjà existantes. Il n'y a pas assez d'investissements pour transformer l'économie européenne en économie bas carbone.

Lire aussi : L'urgence d'un "Green New Deal"

La théorie monétaire moderne (MMT) peut-elle favoriser cette transition ?

Cette théorie peut faire partie de la solution. Le bilan de la Banque centrale européenne est passé de 10% à 40 % du PIB européen en 10 ans. C'est l'équivalent d'une création monétaire de 3% du PIB chaque année. Cette création monétaire est fléchée aux organismes bancaires et aux institutions financières. Les petites entreprises ont subi des décennies de croissance faible en Europe et les ménages viennent de connaître deux crises majeures en peu de temps. Si la BCE continue de faire de la création monétaire, il faut donner de l'argent directement aux ménages. Cependant, tout ne peut pas être financé par la BCE. Il existe un risque d'inflation à terme et la Banque centrale reste une institution très technocratique et opaque. L'ensemble du financement ne peut pas reposer sur une telle institution. Les États ne peuvent dépendrent d'une institution non démocratique pour financer les services publics. C'est pourquoi il faut des impôts justes pour financer cette transition.

Lire aussi : Bouclier, reconstruction collective, croissance verte... Christine Lagarde donne ses remèdes anti-crise

Grégoire Normand
Commentaires 42
à écrit le 15/04/2020 à 7:32
Signaler
1789 ? Vous connaissez ? Vos commentaires vous y conduisent directement. Et je ferai partie de ceux qui souriront.

à écrit le 14/04/2020 à 16:25
Signaler
PIKETTY, CHANCEL AND C° une bande de gauchistes des bien pensants de l'ancien monde. Les hommes naissent inégaux et pour les américains seul M. COLT les rendait plus égaux. En France ce sont les sucettes sociales et fiscales, appelées "redistribution...

à écrit le 14/04/2020 à 11:10
Signaler
Et pourtant, comme nous le rappelle EUROSTAT... - La France est le pays de l'Union Européenne où on taxe le plus les revenus du capital. C’est en France que le taux implicite de taxation du capital, c’est à dire la part des revenus du capital qui...

le 14/04/2020 à 16:31
Signaler
Il semblerait que les PIKETTY, CHANCEL and C° n'aient pas le sens des chiffres; lesquels sont têtus et se passent des bons sentiments gauchistes Bravo pour votre démonstration.

le 14/04/2020 à 17:13
Signaler
n'oublions pas aussi que la France est le pays ou l'on verse le plus de dividendes ,je crois meme record du monde

le 14/04/2020 à 17:50
Signaler
Je vous suggère, une fois cette crise passée, que vous partiez vivre votre rêve américain, au pays de l'Oncle Sam... Comme ça, vous pourrez cracher à loisir ds la délicieuse et bienfaisante soupe US. Un conseil si je puis me permettre : partez avec ...

le 14/04/2020 à 18:15
Signaler
Oui mais en France le PIB/habitant est dans la moyenne de l'UE et de la zone euro. La dette publique française est plus élevée que nos voisins, la dette privée est élevée également mais ce qu'il faut regarder c'est la dette extérieure nette, c'est à ...

le 14/04/2020 à 18:55
Signaler
@ sufren79 C'est faux. Il s'agit d'une mauvaise interprétation des chiffres de Janus Henderson. D'ailleur, interrogé par LIBERATION, Janus Henderson a explique pourquoi la France n'est pas championne des dividendes. - Premier point: L’étud...

le 14/04/2020 à 18:58
Signaler
certes vous avez raison, mais la FRANCE est aprés les USA, le 2ème pays le plus inégalitaire hors redistribution.....bref un grand écrat qui nous coûte cher! il y aurait moins d' inégalités " brutes " il y aurait moins besoin de dépenses nettes....

à écrit le 13/04/2020 à 18:36
Signaler
Il est à craindre que l'Europe soit bien seule avec sa relance par le pacte vert et les moyens limités qu'elle pourra y mettre. Un enjeu de taille lié à l'application des nvelles normes anti pollution sur l'automobile : il faut stimuler la dde de vé...

à écrit le 13/04/2020 à 16:12
Signaler
Pour que cet intellectuel soit satisfait j'ai compris qu'il fallait que tout le monde en meure. l'inégalité fait partie de la nature, il faut la respecter. Le lion et la gazelle ne sont pas a égalité et pourtant ils vivent tous les deux.

à écrit le 13/04/2020 à 15:41
Signaler
Le problème avec le slogan "taxer les riches", c'est que ça permet de justifier tout et n'importe quoi sans jamais discuter du fond. Ce Monsieur Chancel parle de surtaxer les revenus "au-dessus de 2 millaions d'€ annuel": il ment, car cela représente...

le 13/04/2020 à 19:25
Signaler
En somme, vous n'avez rien compris et êtes nostalgique d'une super manifestation de GJ. Qd on pense que la France est avt l'Allemagne, le pays européen qui cpte le plus de millionnaires. Le rétablissement de l'ISF, même allégé, aurait permis de dim...

à écrit le 13/04/2020 à 14:20
Signaler
des impôts, des économies sur un tas de machins inutiles (comités en tous genres, gabegie de l'état et des collectivités locales, bureaucratie bruxelloise, hauts fonctionnaires, élus en nombre pléthorique, multitude d'associations bidon, rond points,...

à écrit le 13/04/2020 à 13:58
Signaler
Un impôt sur le patrimoine (entre 1% et 3%) pendant dix ans? Personne ne sera si stupide de rester 10 ans en France pour le payer. L'assiette fiscale française se reduira et les autres contribuables payeront l'addition et tous ceux avec un peu de ta...

à écrit le 13/04/2020 à 12:54
Signaler
Effectivement, la pandémie crée de nouvelles inégalités, les plus fragiles vont encore se fragiliser. Mais aussi quelques surprises, les ruraux qui se plaignent toujours de leur abandon sont les grands gagnants du confinement dans leurs centaines voi...

à écrit le 13/04/2020 à 12:15
Signaler
Je crois que ce Monsieur ne comprend pas les chiffres: nous sommes partis pour un impact de 200 à 300 milliards, surtout si on prolonge encore le confinement et l'arrêt total de l'activité! Et l'ISF rapportait à la louche 5 milliards! Si on ne lève p...

à écrit le 13/04/2020 à 12:14
Signaler
Bravo pour votre proposition sur les impôts mais il y a un hic, vous prélèverez des impôts avec une écumoire tant que vous ne règlerez pas le problème des fuites fiscales. La Shell par exemple a réalisé un bénéfice net de 15 milliards en 2019 , mais ...

à écrit le 13/04/2020 à 11:34
Signaler
Vous voulez taxer le capital qui dort ? Taxez les livrets A (chiche !). Vous voulez des recettes supplémentaires pour l'Etat et de l'efficacité économique ? Abandonnez les vieilles lunes de la progressivité(avec toutes ses niches fiscales) et de l'im...

le 13/04/2020 à 14:00
Signaler
Bravo. La France n'est pas les USA. Nous rédistribuons deja bcp au point de fair fuir l'assiette fiscale.

le 13/04/2020 à 15:12
Signaler
@adieu bce On fuit devant un danger. Devant l'assiette fiscale le terme "fuir" n'est pas approprié et ceux qui le font sont une minorité et le font par cupidité.

le 13/04/2020 à 17:13
Signaler
@ johnmckagan vu que vous n'etes pas quelqu'un de cupide, merci de nous dire combien de dizaine de milliers d'euros vous etes pret a verser a l'etat pour l'aider a passer sa mauvaise passe avec generosite et altruisme ( bienentendu les reponses a l...

le 13/04/2020 à 22:32
Signaler
@churchill Où voulez-vous en venir? Vous pensez que je lorgne sur l'argent des riches pour qu'il me soit redistribué? Je suis prêt à accepter davantage de taxes, si c'est ce que vous voulez savoir.

le 13/04/2020 à 22:35
Signaler
Oh! En voilà une idée qu'elle est bonne. Allez, taxation à 30% pour tt le monde! Au salaire moyen à 2100 €, reste à vivre: 1470€= un SMIC amélioré ! Au salaire aisé à 7000 €, IR=25000€ confiscatoire ! Pour foutre le bordel, on fait pas mieux...A ...

à écrit le 13/04/2020 à 10:59
Signaler
la politique de com de LAREM est elle crédible pour sauver l HOPITAL ! apres avoir voulu l exploser . a suivre

à écrit le 13/04/2020 à 10:09
Signaler
Pour que l'Etat puisse impulser une politique économique plus juste et plus écologiquement responsable, cela passe par la re-nationalisation de tout ce qui était nationalisé au sortir de la guerre. Se référer à nouveau au préconisation du CNR, Insta...

à écrit le 13/04/2020 à 9:57
Signaler
On reconnaît la folie des ultra-gauchistes dans le sillage de Piketty. La France n'est pas sortie de sa stigmatisation et du matraquage de la France qui gagne et qui réussit, pour soutenir les fonctionnaires, les entreprises publiques ou assimilées e...

le 13/04/2020 à 10:34
Signaler
Piketty n'est pas un ultra gauchiste! il veut juste le retour à l'économie réelle celle qui produit. Nous sommes entrés dans une économie de rentiers qui ne travaillent plus, comme au 19 siècle. Les propriétaires des groupes du CAC40 ont une taxe fin...

le 13/04/2020 à 11:09
Signaler
Très juste.

le 13/04/2020 à 13:24
Signaler
@galileo Vu la crise qui se prépare , la France entière devra faire des efforts mais il ne faut pas croire que ça ne s'applique pas à la "France qui gagne et qui réussit". En ce moment ce n'est pas " la France qui gagne et qui réussit" qui fait tourn...

le 13/04/2020 à 23:57
Signaler
Piketty qui a eu un énorme succès aux US avec son bouquin sur l'accroissement des inégalités , a surtout voulu montrer qu'au pays du rêve américain, les 5% les plus riches captaient 50% de la richesse nationale et que ça ne faisait que s'accroître en...

à écrit le 13/04/2020 à 9:39
Signaler
Bravo pour votre proposition sur les impôts mais il y a un hic, vous prélèverez des impôts avec une écumoire tant que vous ne règlerez pas le problème des fuites fiscales. La Shell par exemple a réalisé un bénéfice net de 15 milliards en 2019 , mais ...

à écrit le 13/04/2020 à 9:36
Signaler
Des taxes, des taxes et encore des taxes. Il faudrait déjà redéfinir les rôles de l’état pour revenir à un équilibre budgétaire.

à écrit le 13/04/2020 à 9:36
Signaler
whaou, quels raccourcis! goebbels et molotov ont de la concurrence, la! parler d'inegalites en europe ( en france donc) en pointant les etats unis, c'est ose rassurez vous les francais reduisnet les ineegalites tout seuls pour gagner moins et ne p...

le 14/04/2020 à 0:37
Signaler
Que c'est déprimant de vous lire. Des mots, rien que des maux, des povres maux... Mais lisez un peu la presse économique, et pas qu'anglosaxone !! Et surtout donnez des faits ! Tiens, en parlant de chaîne logistique, CMA CGM 3eme affreteur mondia...

à écrit le 13/04/2020 à 9:34
Signaler
Il n'y a pas que l'état et le patronat pour gérer l'après crise. Les salariés pourraient participer aux prises de décision. Cela éviterait les fermetures d'usines. Sinon ça va continuer comme avant

à écrit le 13/04/2020 à 9:30
Signaler
Les inégalités existent, toutes loin de là ne sont pas des inéquités elle sont la résultante de l'écart de situation sur 3 critères le travail, le talent et la chance et bizarrement on critique plus souvent celles liées au talent et au travail que ce...

le 13/04/2020 à 11:44
Signaler
Les pleureuses fiscales ça suffit ! Aujourd'hui avec la fraude fiscale et l'optimisation fiscale ,seules les classes moyennent et les pauvres (TVA) payent des impôts ! Rappel: jusqu'en 1974 la tranche d'impôt supérieure était à plus de 70% et sur les...

le 14/04/2020 à 1:15
Signaler
On croirait entendre un représentant du MEDEF avec l'arrogance qui le caractérise et des raisonnements simplistes en prime. La pénibilité est bien sûr une usine à gaz pour les E., car elle évolue en fonction des carrières et des postes occupés. Mai...

à écrit le 13/04/2020 à 9:30
Signaler
"Cependant, la Commission européenne n'a pas affiché des moyens à la hauteur des enjeux" Jamais elle ne l'a été, dans tous les domaines et ne le sera jamais elle est structurellement faite pour échouer, dommage que l'on ne lise ni entende jamais ...

à écrit le 13/04/2020 à 9:08
Signaler
Exemple du délire fiscal mis à charge d’un très petit contribuable : Revenu annuel 20000 + revenu foncier net 4300 pour 2, 5 parts Csg RF 800 + taxe foncier 1800+ majoration csg sur le revenu 750 soit 3350 € d’impot , cela étant du au revenu foncie...

à écrit le 13/04/2020 à 8:48
Signaler
Un gros gauchiste qui fait de la démagogie sur le dos du COVID-19. Mais on les connais ces gens là.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.