"Les pays européens n'ont pas la ferme volonté de sortir des combustibles fossiles" (Maxence Cordiez)

ENTRETIEN. Maxence Cordiez publie "Énergies", (éd. Tana) (1), un ouvrage de vulgarisation énergétique basé sur des faits et des données pour fournir une information fiable. Ce jeune ingénieur, spécialiste de la transition énergétique, fait partie de cette nouvelle génération qui entend conjuguer écologie et science, une approche pragmatique qui ne se retrouve pas dans l'écologie politique, en particulier sur la question du nucléaire. L'envolée des prix de l'énergie à la fin de 2021 qui s'est amplifiée avec la guerre en Ukraine a remis en cause la politique européenne dont Maxence Cordiez pointe les faiblesses et propose des moyens pour y remédier.
Robert Jules
(Crédits : DR)

LA TRIBUNE - La Russie a décidé de couper mercredi dernier le gaz à la Pologne et à la Bulgarie, car ces deux pays refusent de payer en roubles. Qu'en pensez-vous ?

MAXENCE CORDIEZ.- La Russie montre ses muscles. Il faudra voir si ces coupures s'étendent à d'autres pays. En attendant, les Etats membres de l'Union européenne devraient davantage tenir compte de cette menace en adoptant rapidement des mesures pour réduire notre consommation de gaz et d'électricité. Cela passe par exemple par des campagnes de sensibilisation de la population à la sobriété. Car l'enjeu est de reconstituer les stocks de gaz en Europe avant l'hiver prochain. Or, depuis le début du conflit en Ukraine, quasiment rien n'a été fait pour économiser le gaz. En réalité, on a déjà perdu deux précieux mois.

Dans votre ouvrage, la sobriété est une notion clé. Estimez-vous que les citoyens n'ont pas le bon comportement ?

La sobriété ne se réduit pas aux seuls comportements des consommateurs, qui peuvent différer en fonction de la vie et des sensibilités de chacun : baisser le chauffage, covoiturer, réduire l'utilisation de sa voiture, éteindre les appareils électriques... Elle passe aussi par des mesures réglementaires comme la limitation de la consommation des véhicules mis sur le marché ou l'interdiction des frigos sans porte dans les magasins.

Le rôle de l'Etat est crucial, et de nombreuses mesures réglementaires pourraient être prises par le gouvernement. Le but n'est pas de contraindre les consommateurs, mais au contraire de préserver au maximum le cœur des services rendus par les combustibles fossiles. Par exemple, il est préférable de faire des concessions aujourd'hui pour éviter de voir la précarité énergétique s'étendre l'hiver prochain.

Mais les pays européens ont du mal à sortir de leurs schémas de pensée classiques. Ils essaient bien de diversifier l'approvisionnement en GNL, par exemple en passant un accord avec les Etats-Unis pour augmenter les livraisons de 15 milliards de m3. Mais cela représente à peine 7% des presque 200 milliards de m3 que l'Europe, Turquie incluse, importe par an de la Russie.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est penchée sur ce problème. Elle a publié deux notes, l'une sur le gaz et l'autre sur le pétrole, proposant chacune dix mesures pour réaliser rapidement des économies tant du côté de la demande, que de l'offre d'énergies alternatives. Or la plupart de ces recommandations n'ont pas été suivies par les gouvernements. Par exemple, l'AIE suggère de suspendre les fermetures de réacteurs nucléaires. En réponse, la Belgique et l'Allemagne ont réaffirmé leur priorité de sortie du nucléaire...

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Au-delà des discours, les pays européens, et c'est vrai ailleurs dans le monde, n'ont pas la ferme volonté de sortir des combustibles fossiles. Aujourd'hui, cette dépendance nous éclate à la figure, et on n'en est qu'au début. Depuis 2017, les extractions gazières sont en déclin en Norvège. Ce pays est le deuxième fournisseur de l'UE derrière la Russie.

Les pays qui ont fait le choix de recourir au gaz fossile dans la décennie passée - parce qu'il ne coûtait pas cher - ont du mal aujourd'hui à remettre en question cette dépendance.

L'Allemagne, qui refuse de rouvrir la question du nucléaire, choisit finalement de recourir - officiellement de façon temporaire, probablement de façon durable - au charbon. Je pense que Berlin se dit que la guerre en Ukraine ne durera pas éternellement, que malgré tout, la Russie restera notre voisin, et qu'un cessez-le-feu permettra de revenir à la situation d'avant. C'est-à-dire que l'Allemagne pourra de nouveau compter sur des importations massives et durables de gaz fossile russe. Sauf qu'on ne sait pas quand interviendra ce cessez-le-feu.

En outre, la situation actuelle devrait nous avoir démontré que renouer une dépendance gazière à l'égard de la Russie n'est pas une bonne idée. Enfin, rappelons quand même que ni le gaz fossile ni le charbon ne sont compatibles avec nos objectifs climatiques.

Dans ces conditions, le bouclier tarifaire n'était-il pas la meilleure mesure à prendre ?

C'est paradoxal. On peut comprendre que le gouvernement aide les ménages qui ne peuvent pas payer leurs factures, notamment celle de gaz. Car si on laisse le prix s'envoler, cela entraînera de la précarité énergétique. D'un autre côté, il faut aussi montrer à la population qu'il y a un enjeu à sortir rapidement des énergies fossiles. Ce n'est donc pas binaire. Certains candidats à l'élection présidentielle proposaient de figer le prix sur les produits pétroliers. C'est une mauvaise idée car cela n'incite pas la population à consommer moins de pétrole. Ça favorise l'achat de véhicules gourmands en carburant ou un usage plus intensif de ceux-ci, tout en réduisant les moyens budgétaires de l'État pour trouver des alternatives au pétrole, par exemple en développant les transports en commun, en soutenant les mobilités alternatives, etc.

Paradoxalement, on constate que malgré les prix élevés, on n'assiste pas à la destruction de la demande par l'effet prix, aux Etats-Unis comme en France, comme si les gens ne voulaient pas changer leurs habitudes...

Il y a d'ores et déjà une destruction de demande. Nombre d'usines d'engrais - produits à partir d'ammoniac, synthétisé à partir d'hydrogène provenant de gaz fossile - ont arrêté leur production à cause de la flambée du prix du gaz. C'est également le cas dans le secteur métallurgique. Or, il faut éviter que la demande se réduise par des faillites et par la précarité énergétique. Il faut donc distinguer les économies réalisées par la sobriété, c'est-à-dire par des réductions pilotées et gérées de la demande, de celles que l'on fait sous contrainte, de façon forcée et incontrôlée.

Concernant la sobriété à l'initiative des consommateurs, notons qu'il faut de sérieuses raisons pour changer ses habitudes. Une partie de la population a conscience qu'acheter du pétrole ou du gaz aujourd'hui, c'est financer l'invasion de l'Ukraine, et a donc réduit sa consommation énergétique à ce motif. Mais ce n'est pas une majorité. Pour généraliser cela, il faut sensibiliser davantage la population et coordonner l'effort au niveau de l'État. Tout l'enjeu de la sobriété est d'éviter la pauvreté. C'est cela qu'il faut avoir à l'esprit.

Sur le long terme, n'est-il pas un peu idéaliste sinon utopique de penser que l'on peut garder le même niveau de développement économique fondé sur les hydrocarbures au regard des difficultés à faire la transition énergétique ? Les tenants de la décroissance n'ont-ils pas raison ?

La transition vers une économie bas-carbone - c'est-à-dire sortir des combustibles fossiles - est un défi de société avant d'être un défi d'ingénierie, même s'il y a de nombreuses questions d'ingénierie derrière. Il va falloir consommer moins et mieux, réparer davantage, recycler, acheter moins neuf. Ne serait-ce que parce que la moitié de l'empreinte carbone des Français, c'est-à-dire les gaz à effet de serre (GES) émis dans le monde pour répondre à la consommation des Français, vient de l'étranger via nos importations.

Pour réduire ces émissions qui découlent directement de notre mode de vie, la solution consiste à la fois à réindustrialiser et à réduire notre consommation. Évidemment, en matière de réindustrialisation, ce sont des industries compatibles avec nos objectifs climatiques qu'il faut réimplanter. Il ne s'agit pas de construire des usines de Hummer en France mais plutôt de petits véhicules sobres et électriques.

Quant à la décroissance, la question est mal posée selon moi. Jusqu'à maintenant, l'objectif premier des décideurs politiques a été de maximiser la croissance du PIB. Or, le PIB est un indicateur comme un autre. Même si on continuera à le regarder, il ne faut plus en faire l'alpha et l'oméga des politiques. On peut, et on doit avoir d'autres priorités. Par exemple, s'assurer que les gens puissent bien manger, se chauffer, se déplacer... et que la France réduise ses émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à préserver notre milieu de vie sont des objectifs en soi plus concrets et importants qu'une simple croissance du PIB, qui n'implique pas une amélioration des conditions de vie de chacun.

Il faut donc à mon sens prioriser d'autres objectifs, notamment climatiques, tout en ayant conscience du fait qu'ils auront probablement un impact sur le PIB. Et si l'une des conséquences de la sortie des combustibles fossiles sera probablement sa contraction, en soi, ce n'est pas l'objectif.

Pour autant, il est compréhensible que le politique regarde le PIB car c'est ce qui lui permet de boucler le budget et de rembourser la dette. La croissance économique permet d'investir dans la transition énergétique par exemple, sans prendre de ressources sur d'autres budgets. C'est plus difficile en cas de récession. Quand on est en décroissance, il faut prélever sur les autres postes pour équilibrer le budget, par exemple sur l'éducation, la recherche, la santé, etc. Il faut donc plutôt se demander comment gérer un PIB qui pourrait entrer en décroissance plutôt que de continuer à le voir comme l'aboutissement de toute politique, qu'il s'agisse de le faire croître ou décroître.

Votre raisonnement implique un fort volontarisme politique, qui pose dans nos sociétés démocratiques la question de l'autorité face à la liberté de choix de l'individu. Cela ne va pas de soi...

Si l'on voit la société comme un système à trois corps avec, d'une part les représentants élus, d'autre part les entreprises, et enfin la population, ces trois corps se tiennent les uns les autres. Une entreprise a, par construction, pour seul objectif de valoriser ses actifs et de faire des bénéfices. Ce n'est pas immoral, c'est amoral. Quand une entreprise s'intéresse à des questions environnementales, ce n'est pas pour l'environnement, c'est parce qu'elle pense y gagner un avantage réputationnel. Le principal enjeu est que cela paraisse servir l'environnement aux yeux de sa clientèle, sans exercer de contraintes sur cette dernière. Si on veut que les entreprises agissent en faveur de l'environnement, il faut les y contraindre : par la réglementation, la fiscalité, ou des pressions des consommateurs.

Pour les gouvernements, c'est pareil. Le lobby le plus puissant pour un politique, c'est son électorat. S'il est préoccupé par le climat, le politique en parlera. Si, dans le même temps, l'électorat ne veut aucune contrainte sur la voiture, le chauffage ou l'alimentation, le politique ne fera rien. Un politique peut donc parler beaucoup de climat, tout en défendant des mesures aux antipodes de ces enjeux. Il n'agira concrètement en faveur du climat que si la population attend de telles mesures. Cela implique que la population comprenne quelles mesures seraient nécessaires à prendre pour le climat... Ça suppose qu'elle soit formée, ce qui dépend en partie des politiques éducatives développées par les élus. De même, la population peut faire pression sur les entreprises via ses achats et ces dernières, via leurs offres, conditionnent parallèlement ce que le consommateur peut acheter.

Toute la difficulté consiste donc à réussir à faire bouger ces trois corps interdépendants. Le seul moyen, qui prend du temps, est d'éduquer la population pour qu'elle comprenne les enjeux et moyens d'actions, et envoie les bons signaux aux entreprises et aux gouvernements pour qu'ils aillent dans le bon sens. On en est encore loin.

Pensez-vous qu'une partie de la population ne l'a pas encore compris ?

Non. Pour prendre un exemple, un sondage BVA d'octobre 2021 montre qu'une majorité de Français pense que l'énergie nucléaire contribue au réchauffement climatique. Cela souligne une profonde méconnaissance du fonctionnement de base du climat. Si cette majorité de Français reconnaît que le climat se réchauffe, elle ne comprend pas le lien avec l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, provenant eux-mêmes essentiellement de l'usage et de la combustion des matières fossiles : charbon, pétrole et gaz « naturel ».

Comment peut-on espérer dans ces conditions qu'elle envoie les bons signaux à ses élus ? Si elle est préoccupée par l'urgence climatique et que par méconnaissance du fonctionnement du climat elle pense que l'énergie nucléaire y contribue, elle peut défendre des mesures (ici lutter contre une énergie bas-carbone) qui conduiront en pratique à augmenter nos émissions de gaz à effet de serre en favorisant les combustibles fossiles...

Certains peuvent très bien comprendre mais s'y opposent car cela remet en cause leurs intérêts...

Oui, c'est la raison pour laquelle j'ai trouvé intéressante la mise en place par le gouvernement d'une Convention citoyenne pour le climat. Un panel de personnes tirées au hasard, offrant une plus grande diversité de profils que ce qu'on trouve à l'Assemblée nationale, peut proposer des solutions intéressantes une fois le problème expliqué et compris. Ils ont établi une série de mesures pour servir un objectif (réduire nos émissions de gaz à effet de serre), de manière réaliste à l'aune de leurs expériences diverses.

Dans la même situation, des élus auraient proposé des mesures moins conçues pour servir l'objectif (climat) que pensées pour elles-mêmes, à l'aune de leur popularité auprès de l'électorat. Dans ce dernier cas les mesures deviennent une fin en soi. C'est l'une des raisons pour lesquelles on peine autant à répondre à l'urgence climatique.

La déception que l'on peut avoir avec cette convention citoyenne pour le climat, c'est que nombre de ses propositions n'ont pas été reprises par le gouvernement...

Vous faites partie de cette nouvelle génération qui défend une approche rationaliste et scientifique de la transition écologique qui diffère grandement de l'écologie politique, notamment sur l'énergie nucléaire. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

L'écologie politique s'est structurée historiquement autour de la lutte antinucléaire à l'époque de la guerre froide, quand le nucléaire civil découlait du nucléaire militaire, incarné par un Etat centralisé. L'opposition au nucléaire est inscrite dans les statuts d'Europe-Ecologie-Les Verts, pas l'opposition aux combustibles fossiles. Et ce parti, de même que plusieurs grandes ONG, a du mal à remettre en question ses positions historiques.

Cela explique à mon sens que nombre de personnes préoccupées par l'urgence climatique ne se soient pas retrouvées dans des ONG qui parlent beaucoup de climat, mais défendent des mesures contradictoires. C'est pourquoi de nouvelles associations comme Citoyens pour le climat, le collectif étudiant pour un Réveil écologique, les Shifters, etc., se sont créées en plus des ONG traditionnelles comme Greenpeace ou le WWF, avec la volonté de traiter ces questions avec plus de pragmatisme et sans tout le passif historique que les ONG internationales traînent derrière eux.

Que reprochez-vous à des ONG comme Greenpeace ?

Ces ONG s'intéressent moins à l'écologie qu'à la vision que leurs adhérents et militants ont de l'écologie. Et c'est très différent. Elles se focalisent surtout sur l'attaque de multinationales en les désignant comme responsables de la situation actuelle. S'il y a évidemment des choses à reprocher aux multinationales, ce seul angle d'attaque me semble contre-productif car il ignore le fait que ces entreprises répondent à une demande. Ce discours s'adresse en fait à des gens sincèrement préoccupés par l'environnement mais qui veulent en même temps être rassurés en se disant que d'autres sont à l'origine du problème.

Par exemple, Greenpeace et Oxfam ont publié récemment une étude qui montre que 63 milliardaires Français - dont G. Mulliez avec Auchan, ou encore R. Saadé avec CMA-CGM - ont, par leur patrimoine, une empreinte carbone supérieure à 50% de la population. Mais ces entreprises ne sont pas isolées de la société. Les magasins Auchan existent car les gens y font leurs courses. Leur empreinte carbone n'est pas imputable à une seule personne... Comment peut-on motiver la population à faire des efforts si on lui fait croire qu'une soixantaine de personnes a une empreinte carbone supérieure à celle de 50% de la population ?

Ce discours est problématique parce qu'il vise à rassurer les adhérents de ces ONG en montrant que les responsables du réchauffement climatique sont ailleurs. Grâce à leur image, ces ONG pourraient susciter une action efficace en poussant leurs adhérents à changer leurs habitudes de consommation, mais ce genre de discours favorise au contraire l'inaction face à l'urgence climatique.

Propos recueillis par Robert Jules

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(1) Maxence Cordiez (avec la collaboration d'Isabelle Brockman) "Energies", éditions Tana, collection Fake or not, 112 pages, 13,90 euros.

Energies

Robert Jules
Commentaires 18
à écrit le 04/05/2022 à 18:36
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Encore un écolo bobo qui veut nous faire avaler des couleuvres car c'est toujours aux sans dents de faire l'effort, ceux de la sphère supérieure ils s'en foutent et continuent d'amasser.

à écrit le 03/05/2022 à 7:00
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J'aime bien les jeunes et leurs volontés etc.. mais faudrait pas qu'ils aient des biais de vieux sinon c'est mal barré. Soutenir l'Ukraine ou la Russie ne sous entend nullement une prise de position écologique.. de même et le plus important non les f...

le 04/05/2022 à 17:31
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"non les français n'ont pas tort si ils pensent que le nucléaire émet autant de co2 que les fossiles.. comptons tout .. jusqu'au démentellement serait judicieux... " : on ne vcus a pas attendu pour comparer les énergies sur le cycle de vie complet. T...

à écrit le 02/05/2022 à 20:41
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Il paraît que le diable, c'est Donald Trump qui ne veut rien entendre au sujet de l'accord de Paris obtenu, il faut le souligner, sous l'égide de l'ONU. Tiens, tiens, tiens... Il paraît aussi qu'aux dernières nouvelles, le Royaume-Uni ne s'est pas ef...

le 03/05/2022 à 10:58
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Tous les éléments du Brexit ne sont pas encore appliqués notamment: les taxes à l entrée de l Europe et la compensation de l euro à Londres qui équivaut à 1/3 de l activité londonienne dont il faut rappeler constitue 1/4 du pnb britannique … on en r...

le 04/05/2022 à 17:35
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@Solange - Oui, attendons encore quelques années ou décennies et avec un peu de chance il y aura bien un moment où l'économie britannique sera enfin moins dynamique que celle de ses voisins continentaux. Alors les prophètes de malheur, qui avaient an...

à écrit le 02/05/2022 à 15:58
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Pendant ce temps : C’était attendu, mais la nouvelle n’en est pas moins stupéfiante. Alors qu’il n’a jamais été aussi nécessaire de maîtriser notre consommation d’énergie, toute une série d’aides versées aux ménages qui entreprennent des travaux d...

le 03/05/2022 à 8:36
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ok ont suprime tout les carburant fossile du jour au lendemain et tout le commerce est a l'arret et c(est la fin du monde le retour au annee 1000 seul ceux qui auront les possibilite de cultiver pourrons survivre sans oublier la terreur pour assa...

le 04/05/2022 à 17:45
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Cela semble assez raisonnable lorsqu'on constate le peu d'impact de ces mesures d'aide extrêmement couteuses sur l'évolution de la consommation globale du secteur des bâtiments depuis 10 ou 15 ans. Cela n'a d'ailleurs rien de bien surprenant: le parc...

à écrit le 02/05/2022 à 15:39
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Ne mélangeons pas tout. Affirmer que le réchauffement climatique à pour cause unique l'augmentation de la concentration en CO2 dans la basse atmosphère n' est pas scientifiquement démontré. Pour avoir une preuve "cruciale", qui seule permettrait de 2...

à écrit le 02/05/2022 à 14:11
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Les énergies "faux cils" sont en trompe l'oeil...

à écrit le 02/05/2022 à 13:47
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le probleme est assez simple: reduire la consommation d energie fossile c est faire chuter le niveau de vie de la population (on peut tortiller dans tous les sens mais une chute significative de la consommation ne peut se faire a confort egal (a moin...

à écrit le 02/05/2022 à 13:39
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A moins que ce ne soit vous qui soyez un marrant ! :-) Si nous restons "sérieux", comme vous dites, la tendance longue sera un renchérissement des matières premières (demande toujours à la hausse, mais la terre ne grossissant pas, l'offre reste en q...

le 03/05/2022 à 11:00
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Il y aura des guerres tout simplement pour l accès aux combustibles à l eau etc…

à écrit le 02/05/2022 à 13:32
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wow, les jeunes qui veulent sauver la planete sont tres forts......le pb c'est qu'a l'ecole on leur a mis du flan dans la tete, car bcp de choses sont non applicables et celles qui le sont demandent du temps......deja du bon sens suffirait, mais la e...

le 02/05/2022 à 15:57
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dont look up

à écrit le 02/05/2022 à 12:34
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Ça n’est pas parce que l’on a des schémas d’évolution dans la tête, qu’ils sont à appliquer dès demain matin. On parle bien d’une transition énergétique et pas d’un big bang pour lequel d’ailleurs les technologies ne sont pas toutes au point, cf les ...

à écrit le 02/05/2022 à 12:03
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Il est marrant lui. Et lui, il a la ferme volonté de sortir des combustibles fossiles ? Revivre comme au moyen-âge ? Soyons sérieux cinq minutes

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