La Russie attaque l'Ukraine : les sanctions imposées à Moscou en six questions

EN SIX QUESTIONS. Les Occidentaux tentent d'organiser une réponse coordonnée à l'offensive russe à l'Est de l'Ukraine. Après la crise de 2014 qui avait débouché sur l'annexion de la Crimée, déclenchant déjà une série de sanctions, les Etats-Unis et les alliés de l'Otan visent huit ans plus tard d'abord le secteur financier russe. Un choix justifié par la crainte d'une flambée des prix de l'énergie, déjà secoués par deux ans de crise Covid. L'économie russe peut-elle endiguer de nouvelles sanctions ? Y aura-t-il un impact sur le pouvoir d'achat des consommateurs européens ? L'enjeu des sanctions en six points.
Washington a ciblé deux banques publiques cruciales pour financer l'industrie russe de la défense.
Washington a ciblé deux banques publiques "cruciales pour financer l'industrie russe de la défense". (Crédits : Peter Kovalev/TASS/Reuters)

[Article mis à jour jeudi 24 février à 11h02]

Les menaces de la Russie ont été mises à exécution. Jeudi 24 février 2022, plusieurs sites en Ukraine ont été bombardés par l'armée russe. Or, les Occidentaux avaient déclenché dès lundi, au lendemain de la reconnaissance unilatérale de deux territoires séparatistes à l'est de l'Ukraine, une première série de sanctions à l'encontre de la Russie. Mais Vladimir Poutine est rester indifférent à ces mesures de rétorsions des Occidentaux, poursuivant désormais son offensive sur le plan militaire.

Mercredi, le chef d'Etat russe s'était dit pourtant prêt "à un dialogue directe et honnête pour trouver des solutions diplomatiques aux problèmes les plus complexes". Mais de marteler, après avoir ordonné le déploiement de troupes dans les deux régions du Donbass concernées, que "les intérêts et la sécurité de nos citoyens sont non-négociables", dans un discours télévisé à l'occasion de la "Journée du défenseur de la Patrie".

Autrement dit, malgré la pression qui va s'intensifier sur une économie dont le PIB est à peine supérieur à celui de l'Espagne (1.400 milliards de dollars en 2020, selon la Banque mondiale), Vladimir Poutine va poursuivre son offensive. A date, les Etats-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada et le Japon ont déclaré vouloir imposer diverses sanctionsAussi, la Finlande va mener une nouvelle "évaluation des risques" pour un projet de réacteur nucléaire associant le groupe russe Rosatom dans le nord du pays nordique, a annoncé mardi la Première ministre Sanna Marin.

Dans ce concert de sanctions, quels poids vont réellement avoir celles-ci dans le conflit ? Quels sont les risques pour les Occidentaux dans une économie mondialisée ? Tour d'horizon.

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  •  1) Huit ans après la Crimée, viser le secteur bancaire est-il efficace ?

Si la première sanction a logiquement concerné le secteur gazier russe, cette stratégie ne devrait toutefois pas être la pierre angulaire de la riposte des Occidentaux. Dès mardi, l'Allemagne a certes décidé de suspendre la certification du gazoduc Nord Stream 2 la reliant à la Russie. La mise en service initialement prévue en 2022 de ce pipeline géant devait permettre à la Russie d'exporter 110 milliards de m3 de gaz naturel par an, soit la moitié de ses livraisons à l'Europe.

En réalité, cette suspension était réclamée depuis plusieurs mois par les Etats-Unis. Aussi, Washington a indiqué ne pas sanctionner directement les marchés mondiaux de l'énergie. "Les sanctions imposées aujourd'hui, et celles qui pourraient être décidées bientôt, ne visent pas les flux de pétrole et de gaz", a indiqué un responsable du département d'Etat américain, qui préfère conserver l'anonymat.

"Nous souhaitons que le marché note qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter les prix pour le moment", rapporte l'agence Reuters.

En cause,  les prix du brut ont frôlé les 100 dollars (88 euros) le baril après que Moscou a ordonné l'entrée de troupes dans deux régions séparatistes.

Lire aussi 5 mnPoutine va-t-il propulser le baril de pétrole au-dessus de 100 dollars ?

En 2014, lors de la crise en Crimée, une autre région russophone finalement annexée par Vladimir Poutine, les tycoons russes de l'énergie avaient été visés, tels le pétrolier Rosneft et le producteur de gaz naturel Novatek. Mais aussi la troisième banque du pays, Gazprombank, créée en 1990 au lendemain de la chute de l'URSS par le géant gazier Gazprom et qui avait reçu une aide publique de 40 milliards de roubles (560 millions d'euros) après avoir été sanctionnée par l'administration de Barack Obama. Cinq banques avait aussi été particulièrement visées : Rossiya, IS Bank, General Bank, Promsviazbank et la Banque de la mer Noire.

  • 2) Quelles sont les banques russes sanctionnées ?

Huit ans plus tard, et après près de trois ans de crise du Covid-19 qui a désorganisé les chaînes d'approvisionnement tout en favorisant la flambée des prix de l'énergie, les sanctions américaines frapperont d'abord les banques. Si la Russie envahissait l'Ukraine, deux autres banques russes, Sberbank SBER.MM et VTB VTBR.MM, feraient l'objet de sanctions, a ainsi précisé un responsable américain. Sont aussi citées les banques VEB et Promsviazbank.

Washington a ciblé ces deux banques publiques "cruciales pour financer l'industrie russe de la défense", précise le département au Trésor.

Ces actions "lancent le processus de démantèlement du réseau financier du Kremlin et de sa capacité à financer des activités déstabilisatrices en Ukraine et dans le monde", selon la secrétaire au Trésor Janet Yellen.

Promsviazbank est aussi dans le collimateur de la Grande-Bretagne qui a annoncé de son côté des sanctions à l'encontre de cinq banques, et trois hommes d'affaires russes. Lors de la crise en 2014, le Royaume-Uni avait visé des oligarques russes disposant d'importants avoirs et propriétés dans les quartiers huppés de la capitale britannique, parfois surnommée « Londongrad ». Les deux tiers de leur fortune sont détenus dans des paradis fiscaux dépendant de la Couronne britannique, comme les Iles Vierges Britanniques et l'Ile de Man, dénonçait l'ONG Transparency International.

Les pays de l'Union européenne ont, eux, convenus de sanctionner 27 représentants, élus du Parlement (la Douma) et entités russes et de cibler la capacité de la Russie à accéder aux marchés de capitaux et services financiers.

"Ces sanctions porteront notamment sur le secteur financer pour empêcher la Russie de se financer sur les marchés européens (...) Elles pourraient entraîner le gel des avoirs de certaines banques publiques russes", a confirmé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Elles entreront en vigueur dès mercredi soir ou jeudi, a déclaré mercredi Clément Beaune, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes.

De même, les sanctions appliquées par le Japon comprennent l'interdiction de l'émission d'obligations russes au Japon et le gel des avoirs de certains ressortissants, a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida.

A LIRE AUSSI | Ukraine : exclure les banques russes de SWIFT, l'arme à double tranchant de l'Occident contre Poutine

  • 3) Quelles répercussions sur l'économie russe ?

Concrètement, "le Kremlin ne peut plus lever de fonds aux Etats-Unis ou en Europe et sa nouvelle dette ne peut plus être négociée sur les marchés financiers américains ou européens", a annoncé le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Daleep Singh.

Pour rappel, la Russie, depuis l'annexion de la Crimée en 2014, est déjà soumise à des sanctions. A la suite des mesures, le rouble avait fait un plongeon mi-décembre 2014, faisant perdre à la monnaie russe 41% de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de l'année, et 34% face à l'euro. La baisse du niveau de vie est donc un sujet pour le Kremlin.

Pour endiguer en partie ces répercussions, en 2014, l'Etat russe avait alors décidé d'une recapitalisation du secteur financier. Le Parlement avait rapidement voté un plan de recapitalisation, à hauteur de 100 milliards de roubles (14 milliards d'euros).

Mais il s'en était suivi pour la Russie la récession, en 2015 et 2016, empêchant de nombreux emprunteurs de rembourser les crédits accordés généreusement lors des années de croissance économique.

Mercredi, la rouble russe souffrait, reculant de  0,71% à 79,38 roubles pour un dollar. Sa valeur reste en baisse de 5,5% depuis le début de l'année. La Bourse de Moscou tangue, elle, davantage face au contexte. L'indice principal le RTS (libellé en dollars), a plongé de 10,8% mardi et a perdu 32,5% depuis le début de l'année.

Dès lors, ces nouvelles mesures pourraient peser sur la valeur de la devise nationale, et par ricochet sur le pouvoir d'achat des consommateurs russes pour les produits importés. En Russie, l'inflation a atteint plus de 8% sur un an en 2021.

  • 4) Quels sont les risques pour l'économie française ?

Ce sont d'abord les grands groupes français et PME qui sont implantés en Russie ou qui commercent avec elle qui sont concernés. Parmi les premiers, EDF qui a annoncé lundi "continuer à commercer normalement avec la Russie", Engie, ou encore Renault.

Aussi, le groupe bancaire français Société Générale, à travers sa filiale Rosbank, serait concerné par une potentielle escalade des tensions.

Mais le gouverneur de la banque de France François Villeroy de Galhau a tempéré le risque :

"L'exposition directe des institutions financières françaises à la Russie reste limitée mais le mécanisme de surveillance unique (MSU) a appelé toutes les banques européennes à renforcer leur vigilance face aux risques cyber".

Enfin, les échanges viendraient à se ralentir considérablement si la Russie était exclue du système international Swift, essentiel pour les transferts bancaires internationaux.

Mais le ministre Bruno Le Maire l'a assuré :

"Notre évaluation est que les conséquences de cette crise en Ukraine seront contenues", a-t-il affirmé lors d'une audition devant la commission des Finances du Sénat.

"L'économie française est peu exposée à la Russie", a justifié le ministre, expliquant que "la France exporte moins de 7 milliards d'euros par an vers la Russie", soit "à peine plus de 1% des exportations françaises".

Et "nous importons moins de 10 milliards d'euros par an de Russie, c'est moins de 2% des importations françaises", a-t-il encore ajouté.

  • 5) Y-a-t-il un risque sur le pouvoir d'achat des Européens ?

Le gros risque pour l'Europe - et à moindres mesures la France - concerne l'approvisionnement en gaz russe.

Alors que la crise fait flamber davantage les cours du pétrole et du gaz, Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement maintiendrait "le gel du prix du gaz pour les particuliers en toutes circonstances". Un blocage des tarifs du gaz pour les particuliers avait été décidé en octobre, dans le cadre du "bouclier tarifaire" annoncé par le gouvernement contre l'inflation, et doit, en principe, prendre fin en juin 2022.

Pour dédommager les fournisseurs de gaz, le gouvernement a déjà prévu 1,2 milliard d'euros dans la loi de finance pour 2022. Et, "si jamais cette somme devait être insuffisante parce que les prix du gaz augmentaient dans les mois à venir, dans ce cas nous prendrions les dispositions nécessaires pour garantir cette compensation" aux fournisseurs de gaz, a ajouté le ministre.

Le ministre allemand de l'Economie a, lui, prévenu que les prix du gaz devraient augmenter à court terme en Europe. L'ancien président russe et membre actuel du conseil de sécurité Dimitri Medvedev a laissé entendre que les prix pourraient doubler. "Bienvenue dans une nouvelle ère, où les Européens devront bientôt payer 2,000 euros par millier de mètres cubes (de gaz)!", a-t-il écrit sur Twitter en anglais, et en allemand. Pour l'Allemagne seule, l'objectif était de doubler l'apport en gaz russe à la première économie d'Europe.

De même, les prix des céréales étaient toujours en nette hausse, mardi en début d'après-midi, compte-tenu de la situation très tendue en Ukraine, grand pays exportateur de blé et de maïs.

La volatilité va "rester de mise dans le contexte actuel, avec son lot d'incertitudes au gré des décisions en termes de sanctions économiques qui pourraient être prises envers la Russie ou encore les ruptures logistiques sur l'Ukraine, deux pays jouant un rôle majeur dans le commerce international des matières premières agricoles", a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée mardi.

Mercredi, le cours du blé prenait encore près de 6%.

  • 6) Vers des sanctions "régulières" ?

Enfin, d'autres sanctions pourraient être décidées dans les prochaines semaines, entrainant la Russie dans une spirale.

Si la Russie allait plus loin, ces sanctions ne sont qu'une première salve, a indiqué le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, venu chercher des assurances à Washington, s'est félicité de cette approche "par vagues" en matière de sanctions internationales. "La pression doit continuer à augmenter. Et si cela veut dire des annonces régulières de nouvelles sanctions, nous serons satisfaits", a-t-il indiqué.

Parmi les prochaines options, des contrôles à l'exportation qui arrêteraient le flux de composants technologiques vers la Russie, il s'agit d'un "élément-clé de nos potentielles sanctions", a souligné un responsable américain.

Face à ces sanctions, Vladimir Poutine reste ferme. Citant comme menaces "le relâchement du système de contrôle des armements" et "les activités militaires de l'Otan", le président russe a également promis de continuer à développer les capacités de l'armée et de la flotte russes, les "technologies numériques avancées" et l'intelligence artificielle autant que les armes dites "hypersoniques".

La Russie a développé ces dernières années des missiles hypersoniques qu'elle présente comme "invincibles" car capables de surpasser n'importe quel bouclier existant. Elle est aussi régulièrement accusée de cyberattaques d'ampleur et de campagnes de désinformation contre ses adversaires.

De leurs côtés, les Etats-Unis condamnent la "dernière invasion" russe de l'Ukraine, mais veulent garder la voie diplomatique ouverte pour "éviter que le conflit n'aille plus loin", a expliqué le ministre de la Défense, Lloyd Austin.

(Avec agences)

Commentaires 17
à écrit le 24/02/2022 à 9:25
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""Les sanctions imposées aujourd'hui, et celles qui pourraient être décidées bientôt, ne visent pas les flux de pétrole et de gaz"" Ben tiens ! ^^

à écrit le 24/02/2022 à 6:42
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Dmitri Medvedev : " Bienvenue dans un monde nouveau, où les Européens vont bientôt payer 2000 euros pour 1000 M3 de gaz ".. bon on y est pas encore mais 100 $ le brent çà c'est fait... 2 réflexions: La Russie dit ce matin stop, voici la ligne rouge....

le 24/02/2022 à 14:11
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"Le covid n'ayant pas atteint l'objectif il va bien falloir trouver quelque chose d'une façon ou d'une autre." merci de me donner le sourire pour le reste de la journée, ça change de la grisaille. :-) :-)

à écrit le 24/02/2022 à 4:55
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Je crois bien ne pas être grand clerc en géopolitique. Tout au plus puis je observer que notre planète Terre est scindée en trois à cinq grandes sphères pesant lourdement sur le théâtre politico-socio-économique. Parmi elles s'opposent les belligéran...

le 24/02/2022 à 12:03
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Monsieur Poutine veut juste reconquérir un territoire qui faisait partie de la Grande Russie perdu en 1991. Mettons nous aussi du côté Russe: un accès direct en Mer Noire pour contrôler le flux des énergies fossiles et le plus grand grenier de céréal...

à écrit le 24/02/2022 à 3:38
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PIB ruse 1.400 milliards de $, En fait on ne sait pas exactement. Ce qui est certain c'est que des entrepeises soit-disantes privées n'entrent pas dans le PIB russe. Compte-tenu de sa poaition de 3 ème producteur l'or et second de diamants, premie...

le 24/02/2022 à 14:14
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"PIB ruse 1.400 milliards de $" russe ? Joli lapsus. :-) Il parait que sans le savoir faire, la technicité des entreprises étrangères qui travaillent en Russie ils seraient à la peine, pour exploiter le pétrole et le gaz (Total y est, en Sibérie en ...

à écrit le 23/02/2022 à 21:17
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Rappel. IMPORTANT ‼ Vladimir Bukowski qui nous rappelle en vidéo ce qu' est l'Union Européenne, "J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché " Trop énorme.

à écrit le 23/02/2022 à 20:19
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Ce soir Vlad donne l' indépendance aux français qui ne veulent plus de l' UE,et aussi aux Corses et aux Bretons, on dit merci qui?..

à écrit le 23/02/2022 à 18:34
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La situation de la Fédération russe ressemble à celle de l'Allemagne après la première guerre mondiale: la Russie écartée du G8, humiliée par l'échec de l'URSS et toujours menacée par l'OTAN malgré la dissolution du Pacte de Varsovie. Sa réintégratio...

à écrit le 23/02/2022 à 18:12
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Les masques tombent. L'Occident démocratique va peut-être enfin comprendre tous les inconvénients qu'il y a à enrichir et accompagner le développement des anciens empires russes et chinois, qui n'attendent qu'une occasion pour renaître de leurs cendr...

le 23/02/2022 à 21:02
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Je ne suis pas nos, notre, nous... Ne me compter pas comme adepte de la secte de l'axe du bien " libre & juste ". Merci. Pour info pas de neige, pas de pluie cette année encore. M'es d'avis que NOTRE problème dans la décennie et même avant, va êt...

à écrit le 23/02/2022 à 16:50
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La trenue d'un tribunal international devait se mettre en oeuvre pour juger l'état Russe et ses dirigeants dont Poutuine lui même .

à écrit le 23/02/2022 à 16:36
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Il semble qu'il reste 2 ou 3 jours pour négocier, le temps que la Russie évacue son ambassade à Kiev. Ensuite, il y a des risques de bombardement massifs. Une solution réaliste a été proposée il y a quelques jours par Henry KISSINGER dans le Washi...

à écrit le 23/02/2022 à 16:16
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Poutine, comme les autres autocrates, ne connait que les rapports de force. Il terrorise ses adversaires comme ses alliés. Tous savent par expérience qu'il n'hésite pas à recourir aux moyens extrêmes, comme l'assassinat. Son modèle, c'est Staline. Ce...

à écrit le 23/02/2022 à 15:45
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Donc, les sanctions sont assez faibles, mais pas ridicules au même temps. Comme Josep Borrell a dit justement, elles peuvent être renforcées. Pour la Russie les conséquences sont limitées, vu la quantité des réserves, mais le signal est clair pour t...

à écrit le 23/02/2022 à 13:12
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Il est toujours amusant de présesnter la Russie avec un PIB inférieur à l'Espagne. Mais comment font ils pour faire trembler l'Europe et les USA? Etrange. Peut etre que l'indicateur PIB n'est pas le bon? Une économie étatique ne peut pas être évaluée...

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