Brexit : Tusk recommande aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report pour éviter un "no deal"

Le président du Conseil européen Donald Tusk a recommandé mardi aux dirigeants de l'UE d'accepter un nouveau report de la date de sortie du Royaume-Uni.
(Crédits : Yves Herman)

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré mardi qu'il allait préconiser aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report du Brexit pour éviter le risque d'un "no deal".

Johnson suspend l'examen du projet de loi

Cette annonce intervient alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé la suspension de l'examen du projet de loi visant à transposer l'accord de Brexit négocié avec Bruxelles dans la législation britannique après le rejet par les députés du calendrier très serré qu'il voulait leur imposer pour en débattre. Faute de pouvoir faire adopter le projet de loi à temps pour parvenir à un Brexit ordonné d'ici au 31 octobre, Boris Johnson va désormais se tourner vers les dirigeants européens auquel il est contraint par la loi de demander un nouveau report de trois mois, a déclaré son porte-parole.

"Une extension pour quoi faire?"

De son côté, la France ne souhaite pas "étendre à l'infini" le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a déclaré mardi soir la secrétaire d'état aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin.

"Une extension est demandée : pour quoi faire ? Avec quelles justifications ? Nous savons que le temps seul n'apportera pas la solution, mais une décision politique. Nous ne pouvons pas étendre à l'infini cette situation", a déclaré Amélie de Montchalin, qui est en charge du dossier du Brexit, devant l'Assemblée nationale.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 38
à écrit le 23/10/2019 à 17:05
Signaler
Tusk a raison. L'UE n'a pas à paraître responsable de l'échec d'un accord, qu'on aille vers un brexit sans accord (qui provoquerait un effondrement économique quasi immédiat de l'économie britannique) ou vers un report sine die. Alors que la responsa...

le 24/10/2019 à 8:51
Signaler
C'est affectivement aussi une bataille de communication, il faut laisser les anglais avec leur arrogance et leurs chevilles gonflées à l'hélium décider seuls de leur futur Royaume Désuni...

le 24/10/2019 à 10:39
Signaler
Comment vous pouvez en même temps donner raison à Tusk sur l'apparence de la responsabilité d'un échec et en même temps en rendre les anglais responsables à 100%. Je pense comme vous qu'on ne peut rien reprocher à l'UE, sauf d'être irrésolue et ve...

le 24/10/2019 à 17:07
Signaler
c'est une pratique courante des exécutifs britanniques (et d'une certaine presse) de s'attribuer les mérites de ce qui va bien et de rejeter la responsabilité des échecs sur l'UE (qui n'a jamais prétendu régir la courbure des cornichons). Même de l'é...

à écrit le 23/10/2019 à 14:09
Signaler
Il y a quelques jours, les populistes criaient victoire, Johnson avait dupé l'UE et allait défiler victorieusement dans les rues de Londres sur un cheval blanc, avec une cape aux couleurs de l'Union Jack et allait être couvert de fleurs par une foule...

le 23/10/2019 à 16:56
Signaler
il défilera peut être à Londres sur un cheval... mais comme Lady Godiva.

à écrit le 23/10/2019 à 14:05
Signaler
Les "recommandations" sont des ordres d'une administration donnés a des élus!

à écrit le 23/10/2019 à 13:29
Signaler
Le feuilleton continue et il est de plus en plus mauvais, et quand c'est mauvais, on zappe.

à écrit le 23/10/2019 à 11:57
Signaler
Tusk; UE: ou l'art de ne pas prendre de décision. Typique des grandes entreprises et grandes organisations, les "top managers", que l'on ne saurait traduire par responsables, se gardent bien de quelconque idée, courage ou orientation stratégique par ...

le 23/10/2019 à 13:32
Signaler
+ 1000

le 23/10/2019 à 14:00
Signaler
"l'art de ne pas prendre de décision" Vos héros anglais sont des virtuoses en la matière en ce moment.

le 23/10/2019 à 17:43
Signaler
l'UE n' a pas à founir une solution, même si gracieusement elle l' a fait au début. Après tout c'est bien le Royaume uni qui part, non? L'UE a étè dans cette affaire super patiente, constante et claire. Le foutoir est bien de l'autre voté de la Ma...

à écrit le 23/10/2019 à 11:02
Signaler
trop de tolérance de l'UE vis à vis d'une Angleterre en total désarroi. L'UE fait preuve de trop de faiblesse, depuis le temps que la négo a duré... Boris JOHNSON veut au plus vite négocier un nouvel accord global et économique avec TRUMP

le 23/10/2019 à 13:06
Signaler
Cette histoire d'accord avec Trump est du flan , Johnson le sait très bien.

à écrit le 23/10/2019 à 11:01
Signaler
L'esprit du temps pousse à la dislocation des grand ensembles étatiques. Les bureaucrates comme Macron n'y peuvent rien, pas plus que 4 dictateurs ne pourront arrêter la création d'un pays Kurde indépendant. Même le très démocratique UK est en train ...

à écrit le 23/10/2019 à 10:35
Signaler
Oui un accord de principe serait souhaitable pour les Britanniques et le gouvernement de Boris Johnson, ça sent encore la poudre avec le Brexit. Report sur report sur report, celà devient particulièrement incomprehensible pour le commun des mortels. ...

à écrit le 23/10/2019 à 10:09
Signaler
Les "recommandations" sont des ordres d'une administration donnés a des élus!

à écrit le 23/10/2019 à 9:47
Signaler
"Quand l'Europe ouvre la bouche c'est pour bailler" F. Mitterrand

le 23/10/2019 à 12:07
Signaler
Bailler est un signe de lassitude. Vite un brexit. Boutons les dehors.On n'arrive plus à respirer.

le 24/10/2019 à 9:28
Signaler
Ça me fait penser à Georges W. Bush qui tranquillement affirmait s'être mis à la peinture sous sa présidence parce qu'il "s'ennuyait"... ON croit rêver.

à écrit le 23/10/2019 à 9:43
Signaler
Et les deux perdants sont l'UE et l'Angleterre, Marre de cette Europe qui ne pense que mondialisation avec une feuille de route dictée par les lobbies mondialisés et pendant nos chamailleries, les USA, la Chine, la Russie et même la Turquie avancent....

à écrit le 23/10/2019 à 9:05
Signaler
il sert à quoi déjà celui là ? l'UE est son image !

à écrit le 23/10/2019 à 8:19
Signaler
Tusk "la flanelle" a une fermeté de guimauve, toujours prêt à jouer les papiers buvards pour sauver son poste, ses prébendes et son slip. Ceci dit, c'est Merkel qui parle par sa bouche, pour l'industrie automobile allemande, on la comprend, tout le m...

à écrit le 23/10/2019 à 8:17
Signaler
Il suffisait de les laisser sortir au lieu de vouloir les garder dans cette tour de Babel UE d' intérêts divergents qui ne produit rien sauf de la récession sur dix ans pour cause d'auto asphyxie et s' effondre tous les j...

le 23/10/2019 à 8:33
Signaler
L'UPR c'est bien ceux qu'on fait 1,1 % aux dernières élections européennes ? MDR

le 23/10/2019 à 9:49
Signaler
L'UPR, c'est bien ceux qui ont fait 1.1 % aux dernières élections européenne ? Ce doit être une source pertinente !

le 23/10/2019 à 12:11
Signaler
Il faudrait rappeler à ceux qui nous racontent des sornettes que la chambre des communes actuelle a été élue après le fameux référendum. En quoi serait-elle alors illégitime?

à écrit le 23/10/2019 à 7:57
Signaler
On va voir qui décide en Europe. Macron ou Merkel (et le lobby automobile derrière elle). Mais je parie que la France va encore céder et accepter une nouvelle extension.

à écrit le 23/10/2019 à 7:39
Signaler
Un nouveau report pour quoi faire ? Les anglais vont s'amuser à détricoter l'accord, l'amender, demander toutes sortes de modifications qui leur sont favorables sans tenir compte qu'un accord de ce genre est un compromis avec des gains et des pertes,...

à écrit le 23/10/2019 à 6:51
Signaler
Tout ça est bien compliqué. Refuser l'extension correspondrait à une sortie sans accord au 31/10. Ca permettrait à Farrage, Johnson relayés par les torchons style Daily Telegraph d'une fois de plus accuser l'UE du désastre économique inéluctable qui ...

à écrit le 23/10/2019 à 6:45
Signaler
Pas question de laisser les britanniques déménager à la cloche de bois. La date de sortie effective sera quand ils auront payé leur dû à l'UE.

à écrit le 23/10/2019 à 0:53
Signaler
Pour quoi faire? Qu'ils sortent et que nous tournions la page. J'espère que m Macron tiendra parole et refusera toute extension sans but sauf à retarder les échéances.

le 23/10/2019 à 3:54
Signaler
Qu'attendez-vous de votre mini presidium ? Il ne brasse que du vent et n'a aucune credibilite face aux 26. Tout est sous la coupe allemande. Tous ces atermoiements sont lies aux capitaux investi au RU provenant essentiellement d'outre Rhin.

le 23/10/2019 à 8:33
Signaler
Macron compte pour un sur 27 -bientôt- et comme le dit si bien @matins calmes ne brasse que du vent dans les journaux des 9 milliardaires copains. Vous voulez réellement que ça change ? Rejoignons les anglais dans un Frexit...

le 28/10/2019 à 11:38
Signaler
Le brexit se confirme être un suicide du Royaume-Uni. Il est tout sauf parfaitement assumé. Et se présente surtout comme une perspective d'effondrement économique, social et moral de plus en plus probable du Royaume-Uni. Il faudrait être fou furieux...

à écrit le 22/10/2019 à 23:18
Signaler
Mais non ! Il n'y a aucune raison d'accorder un nouveau délai aux Britanniques, depuis trois ans que la négociation dure, sauf à vouloir que cette pantalonnade dure éternellement ! Un peu de courage, Monsieur TUSK...

le 23/10/2019 à 12:20
Signaler
Cette pantalonnade va durer jusqu'en mai 2022 date des prochaines élections du parlement britannique. L’équation du brexit est pourtant simple. La décision dépend de la chambre des communes qui est à 75% contre le brexit. Elle a le pouvoir de blo...

le 28/10/2019 à 11:46
Signaler
Plus les législatives tardent, plus les chances de survie politique de BoJo diminuent. Car les britanniques vont bien finir par comprendre que c'est à cause de gens comme lui, qui ont menti éhontément, que le Royaume-Uni s'est engagé dans le piège m...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.