Défaite sur le Brexit, Theresa May survit à la motion de censure

Le Parlement britannique a très largement rejeté mardi dans la soirée l'accord de Brexit négocié pendant de longs mois entre Londres et Bruxelles, infligeant à Theresa May une défaite attendue mais aux conséquences imprévisibles. Dans la foulée, elle a échappé de justesse ce mercredi soir à la motion de censure déposée par le Labour, par 325 contre 306.
(Crédits : Reuters)

[Article publié le 16.01.19 à 8h01, mis à jour à 21h30 avec les résultats de la motion de censure]

C'est un échec retentissant pour Theresa May. Les députés britanniques ont largement rejeté mardi dans la soirée l'accord de Brexit ardemment négocié avec Bruxelles pendant de longs mois, par 432 voix contre 202 pourLa Première ministre a pourtant tenté jusqu'au bout de persuader les élus indécis de voter en faveur de son accord en soulignant que le rejet de son texte pourrait déboucher sur l'abandon du Brexit plutôt que sur une sortie de l'Union européenne sans accord.

Elle ne dispose que de quelques jours pour élaborer un "plan B" qu'elle s'est engagée à venir présenter lundi devant le Parlement. Plusieurs options s'offrent à elle, notamment celle de s'engager à retourner négocier à Bruxelles ou demander un report de la date du Brexit, prévue le 29 mars.

Corbyn espérait capitaliser sur l'échec de May

Mais encore fallait-il qu'elle survive à la motion de censure déposée par le chef de file de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, et qui a été débattue ce mercredi soir. Avec une marge de seulement 19 voix (325 contre 306), Theresa May a finalement échappé de justesse à ce vote de défiance.

En réalité, il était peu probable que l'opposition réunisse une majorité pour déboulonner la Première ministre car, paradoxalement, bien qu'un tiers des conservateurs se sont prononcés hier contre le texte - 118 sur un total de 317 -, certains poids lourds du gouvernement et les unionistes nord-irlandais du DUP avaient annoncé qu'ils soutiendraient Theresa May lors de ce vote de défiance.

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« Après deux ans de négociations ratées, c'est une défaite catastrophique pour le gouvernement. Il faut qu'on évite une sortie sans accord de l'Union européenne. Il faut négocier un maintien dans une Union douanière et garantir les droits des citoyens. À chaque étape, la Première ministre a fermé la porte au dialogue. Les chefs d'entreprise ont supplié de négocier un accord sur l'Union douanière, les syndicats ont fait la même chose, et ils ont été ignorés. Le gouvernement a perdu la confiance du Parlement et du pays. Et c'est la raison pour laquelle je vous informe que j'ai déposé une motion de censure contre ce gouvernement », a déclaré Jeremy Corbyn à la Chambre des communes mardi.

Si la Première ministre a échappé à la censure, sa tâche apparaît quasi insurmontable. L'Union européenne s'est dite à de multiples reprises opposée à toute renégociation en profondeur de l'accord - une position réaffirmée mardi soir par le chancelier autrichien Sebastian Kurz. De son côté, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a constaté que le risque de Brexit désordonné s'était considérablement "accru".

« Bien que nous ne souhaitions pas que cela se produise, la Commission européenne va poursuivre ses préparatifs pour faire en sorte que l'UE soit parfaitement prête », a-t-il dit dans un communiqué.

Les perspectives d'un "no deal" s'intensifient

S'exprimant à l'issue du vote des députés, Theresa May s'est dite prête à aborder les futures discussions de manière "constructive", tout en soulignant que son gouvernement ne ferait que des propositions "réalistes". Elle a clamé sa volonté de voir le Royaume-Uni sortir de l'Union européenne "avec un accord" à la date prévue. Auparavant, elle avait exclu de convoquer un nouveau référendum ou des élections législatives anticipées en faisant valoir que cela ne ferait qu'accroître "les incertitudes et les divisions" et repousser la date du Brexit.

Le chef du Labour a rappelé de son côté qu'il n'y avait pas au Parlement de majorité en faveur d'un Brexit sans accord. Il a réclamé par conséquent que « toutes les options soient sur la table » lors des prochains jours, y compris celle d'une réouverture des négociations avec l'UE.

À l'autre bout de l'échiquier, Dominic Raab, qui a démissionné en novembre dernier de son poste de ministre du Brexit, avait jugé avant le vote qu'il était au contraire temps pour le Royaume-Uni de se préparer à un "no deal".

« Il est temps que nous montrions clairement, par ce vote, que non seulement les termes actuels sont inacceptables mais que nous n'allons pas rester les bras en l'air. Nous allons partir le 29 mars », a dit ce farouche partisan du Brexit.

En ce sens, l'Irlande a annoncé qu'elle allait intensifier ses préparatifs pour un Brexit sans accord, appelant Londres à faire des propositions pour "résoudre cette impasse" politique.

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Brexit : les conséquences d'un no deal sur le PIB en Europe

[Un "no deal" imputerait le PIB de l'UE de 1,5% d'ici 2030, selon les projections du FMI. L'Irlande, les Pays-Bas, le Danemark et la Belgique - pays ayant des liens commerciaux étroits avec le Royaume-Uni -, seraient les plus durement touchés. Un graphique de notre partenaire Statista]

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Des concessions sur l'Irlande, "ce n'est pas possible" avertit Nathalie Loiseau

Pour les Brexiters comme les Remainers, le texte de 585 pages négocié pendant plus d'un an équivalait à céder du pouvoir à l'UE sans obtenir les bénéfices attendus d'une plus grande autonomie. C'est la clause de "sauvegarde" ("backstop") prévue dans le projet d'accord, destinée à empêcher le rétablissement d'une frontière physique entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord et instituant de fait un statut spécifique pour cette dernière, qui constituait la principale source de blocage.

Les dirigeants européens avaient promis lundi dans un courrier adressé à Theresa May qu'ils chercheraient les moyens d'empêcher d'activer cette clause de sauvegarde, mais cela n'a pas convaincu les parlementaires récalcitrants.

Chez nos confrères de France Inter ce mercredi matin, la ministre française chargée des Affaires européennes Nathalie Loiseau, a estimé que « l'accord sur le Brexit est le seul possible » et que « [l'UE] se prépare à une absence d'accord ».

Interrogée sur les hypothèses d'une renégociation du texte et d'un report de la date de sortie de l'UE, la ministre a averti que si c'est notamment pour demander des concessions sur l'Irlande, « on a déjà dit que ce n'est pas possible ». De même, elle a jugé « très compliqué » de repousser l'entrée en vigueur du Brexit au-delà des élections européennes. « Si on veut une séparation ordonnée et qui permette que dans l'avenir le Royaume reste proche de l'UE, c'est ce texte. Les autres options, c'est soit pas d'accord, soit pas de Brexit. »

Le Labour veut une inflexion sur l'Union douanière

Un responsable du Labour, John McDonnell, ministre des Finances du cabinet fantôme travailliste, a laissé entendre ce mercredi que son parti pourrait voter en faveur d'un plan de Brexit présenté par Theresa May si la dirigeante accepte de faire des concessions, notamment le maintien du pays dans l'Union douanière.

« Nous soutiendrons un accord qui réunisse le pays, protège les emplois et soutienne l'économie. Nous menons cette politique de la main tendue depuis le début. Pendant deux ans, elle a refusé tout contact », a-t-il déclaré à Reuters.

À Bruxelles, on estime que si Londres renonçait, par exemple, à faire figurer dans l'accord de Brexit son refus de rester dans l'Union douanière de manière permanente, cela aurait, certes, l'avantage d'atténuer la crispation autour de la clause de sauvegarde sur la frontière irlandaise, mais cela ferait aussi qu'exacerber les tensions avec les "brexiters" qui veulent la garantie que le Royaume-Uni coupera tous les ponts avec l'UE.

Le Labour réclame la convocation d'élections législatives anticipées qu'il aurait de grandes chances de remporter, assurant pourvoir négocier par la suite un meilleur accord de Brexit. Mais de nombreux élus travaillistes semblent aussi s'être ralliés à l'idée d'un second référendum qui poserait clairement la question d'un abandon de la sortie de l'Union européenne, qu'ils pourraient mettre sur la table si Theresa May réchappe à la motion de censure.

(avec Reuters et AFP)

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Commentaires 75
à écrit le 18/01/2019 à 10:39
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nodeal = monté de la volonté d'indépendance du pays de galle et de l'écosse, irlande du nord, royaume unis bientôt désunis

le 18/01/2019 à 20:16
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le Pays de Galles a approuvé le brexit, contrairement à l'Irlande du Nord et à l'Ecosse.

à écrit le 18/01/2019 à 5:27
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RIP Brexit. Les chaines ne seront pas coupees. Dans le fond, il vaut mieux que le RU reste dans l'ancien accord. Le beurre et son argent.

à écrit le 17/01/2019 à 13:01
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Maurice joue la montre, le pourrissement vers un abandon du Brexit.

à écrit le 17/01/2019 à 12:53
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Je trouve bizarre les chiffres du graphique : - l'UE dans son ensemble perdrait 1,5 point de PIB - mais il y a 1 seul pays au dessus de cette moyenne : l'Irlande. Elle va perdre beaucoup, ce qui n'est pas étonnant. Mais a elle seule, elle pèse t...

le 17/01/2019 à 17:50
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Vous avez évidemment raison. Le chiffre UE inclut la perte de PIB britannique.

le 17/01/2019 à 18:27
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Effectivement c'est bien vu, la seule hypothèse valable serait que le chiffre de -1.5% de PIB pour l'UE corresponde à une UE qui comprendrait le RU. Mais même avec cette hypothèse, le RU a un poids insuffisant (1/5 du PIB de l'union) pour expliquer ...

le 17/01/2019 à 20:45
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J'imagine que la seule chose qu'on puisse retirer de ce graphique c'est que tout le monde va y perdre, mais les anglais (et les irlandais qui habitent en quelque sorte une pièce en enfilade) vont y perdre plus que les autres. Honnêtement ça n'a rien ...

le 18/01/2019 à 17:54
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Oui, c'est bizarre, et la faible incidence sur la France surprend aussi. Mais il y a aussi un facteur important, difficile à quantifier, c'est que le Brexit permettra à l'Europe d'avancer plus facilement. Typiquement, sur un sujet comme l'Euro, le ...

le 22/01/2019 à 15:44
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Bonjour, Les chiffres ont été repris sur la base d'estimations réalisées par le FMI fin juin 2018. Pour réaliser cette étude, le FMI a utilisé un "indice multidimensionnel" pour étudier l'évolution de l'intégration entre le Royaume-Uni et l'UE (et...

à écrit le 17/01/2019 à 11:53
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cette UE qui n'est qu'une zone de libre échange faite pour les multinationales qui ferment nos usines et détruisent nos emplois bafoue le droit des peuples à disposer de leur avenir, comme elle l'a fait pour la France en 2005 (via nos "élus" laquais)...

le 17/01/2019 à 17:51
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Vous avez raison, une économie fermée comme l'Albanie à l'époque d'Enver Hoxha, c'est tellement mieux...

le 18/01/2019 à 15:56
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MAis bien évidemment, hors de l'UE, Uk va voir un immense développement de son industrie, n'importera plus rien de la Chine, et tiendra la dragée haute au multinationale. Pour info, les USA (qui sont hors UE, non ?) ont aussi des pbm de désindustrial...

à écrit le 17/01/2019 à 7:43
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Excelllente nouvelle. Et l'UE qui n'est pas partante pour renégocier est une très bonne chose. L'Europe a besoin des britanniques et les britanniques ont besoin de l'Europe, un second référendum est la plus saine sortie de crise. D'ailleurs, les r...

à écrit le 17/01/2019 à 1:02
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Bien dommage que ce ne soit pas, de préférence, Pologne-Hongrie-Roumanie qui quittent l'U.E

à écrit le 16/01/2019 à 23:28
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Une seule question bloc tout accord , la frontière irlandaise . La balle est dans le camp anglais : ou ils restent dans l'union douanière avec ou sans brexit et la frontière irlandaise reste ouverte ou ils sortent de l'union douanière ce qui impose l...

à écrit le 16/01/2019 à 20:32
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Les Britanniques n'ont pas fait le Brexit pour sortir formellement de l'Union européenne et en garder les règles, ils l'ont fait pour retrouver leur souveraineté. Dire aux Britanniques qu'ils seront ad vitam aeternam dans l'Union européenne et qu'il...

le 17/01/2019 à 19:21
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Le Royaume-Uni n'a adhéré à l'UE que parce que son économie était dans un tel état de déliquescence qu'il avait été obligé d'appeler le FMI à la rescousse... jolie souveraineté à vrai dire. 40 ans d'UE et 15 de thatchérisme lui ont permis de retrouve...

à écrit le 16/01/2019 à 20:00
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injection de liquidités, baisses d'impôts, relâchement du crédit, nouveau plan d'investissement dans les infrastructures, rachat d'entreprises privées défaillantes par les groupes publics, etc… la Chine ne lésine pas en matière de soutien à l’économ...

à écrit le 16/01/2019 à 19:29
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Je ne comprend pas en quoi il y a besoin d'un accord et le terme hard brexit me semble bien exagéré voir orienté . Il y a quand meme plusieurs pays en Europe qui ne sont pas dans UE et il n'y a pas besoin d'accord global , quelques arrangements quelq...

le 16/01/2019 à 19:55
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prenont un seul exemple : l'aviation ... existe-t-il un seul texte qui définisse les droits et devoirs des compagnies britanniques en Europe, et des compagnies européennes en GB ? NON, puisque les britanniques ne veulent plus appliquer les textes eur...

le 16/01/2019 à 19:59
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" Il y a quand meme plusieurs pays en Europe qui ne sont pas dans UE et il n'y a pas besoin d'accord global" C'est un peu comme si je disais que si Jacques Chirac divorcer de Bernadette , ça ne changera rien pour lui puisque Lionel Jospin et Jean-Pi...

le 17/01/2019 à 16:50
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vous avez raison. les pays qui ne sont pas dans l'UE ont des traités qui définissent leurs relations avec l'UE. Le Royaume Uni n'a aucun traité avec l'UE puisqu'il en était membre. il faut tout réécrire et remettre en place. 40 ans de droits & lo...

le 18/01/2019 à 15:58
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Et vous croyez que les échanges entre la Suisse et l'UE ne sont pas cadrés par des accords commerciaux et administratifs ? Quelle candeur!!! Vous voyez le monde comme celui d'il y a 50 ans. Tiens, tant qu'à faire, rétablissons l'octroi aux portes...

à écrit le 16/01/2019 à 19:21
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Le reste du monde passe de très bons contrats commerciaux avec les entreprises de l'UE et vice versa. Il n'y a pas de raison que les anglonormands ne s'adaptent pas à l'esprit libertarien du monde. Il ne dépend que d'eux de continuer à accueillir des...

à écrit le 16/01/2019 à 19:18
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@ mediation( si elle existe, ce dont je doute parfois ): logiciel de commentaire en folie, annulez svp Et au cas où, vive le remain!

à écrit le 16/01/2019 à 19:09
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Le chemin de sortie de l'UE emprunté par nos amis britanniques est tellement tortueux qu'on a du mal à suivre l'intérêt ou non de telle ou telle voie de dégagement, brutale, brutale aménagée, en douce, fausse- vraie etc. A tel point que mon espr...

à écrit le 16/01/2019 à 18:56
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Le chemin de sortie de l'UE emprunté par nos amis britanniques est tellement tortueux qu'on a du mal à suivre l'intérêt ou non de telle ou telle voie de dégagement, brutale, brutale aménagée, en douce, fausse- vraie etc. A tel point que mon espr...

à écrit le 16/01/2019 à 18:52
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Avec la récession chinoise l’Allemagne en subirait de plein fouet les conséquences, comme c’est généralement le cas en période de ralentissement économique mondial. Le pays est fortement influencé par les cycles commerciaux et industriels mondiau...

le 16/01/2019 à 22:51
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"alors que le gouvernement britannique met en œuvre ses plans de non-accord" Je ne vois pas l’intérêt de faire semblant de vouloir un accord et d'un autre côté d'en proposer un au parlement en sachant qu'il va se faire rejeter alors qu'on déclare p...

à écrit le 16/01/2019 à 18:03
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Le Royaume-Uni a une option pour tenter de se sortir de l'embourbement : un grand débat national. Parce que May et l'opposition se sont braquées sur des positions trop excessives, la marche arrière est impossible. Un débat pourrait atténuer et calmer...

à écrit le 16/01/2019 à 17:57
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On va pouvoir rapatrier la chambre de compensation et retrouver un peu de pouvoir économique ... en leu et place de la financirisationde l eco a outrance ( modèle anglais).

à écrit le 16/01/2019 à 15:41
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Le compromis le plus rationnel, c'est que le R-U finisse par sortir de l'UE tout en restant dans le marché unique. Cela éviterait de convoquer un nouveau référendum et il y aurait une majorité à Westminster pour cela (le gros de troupes travaillistes...

le 16/01/2019 à 16:03
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C'est la situation de la Norvège, qui contribue aux dépenses Européennes mais n'a pas voix au chapitre. Cela ne serait pas une défaite, mais une bérézina. Ils ne sont même pas capables d'accepter cela pour la période de transition (ct en gros le deal...

le 16/01/2019 à 22:17
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Tous ceux qui au Royaum-Uni ne sont pas devenus complètement fous savent que no deal=suicide économique. Et ne plastronnons pas trop en France : le mouvement gilet-jaune qui a été largement (et excessivement) monté en épingle, bien au delà des chiffr...

à écrit le 16/01/2019 à 14:23
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C'est un coup porté à l'UE et au processus d'intégration européenne.Le Royaume-Uni est la deuxième économie de l'UE après l'Allemagne et un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Https://www.newbecca.com Qu'il soit économique, pol...

le 16/01/2019 à 16:05
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A court terme, c'est un échec pour l'UE aussi. Mais à long terme, c'est une immense victoire car on devrait avoir une demande d'adhésion de UK à UE d'ici une dizaine d'années, quand les passions se seront appaisées ….et l'économie britannique saignée...

à écrit le 16/01/2019 à 13:50
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Suite au Brexit il y avait 2 solutions: un partenariat rapproché comme la Suisse et la Norvège avec l'UE, ou une sortie dure mais avec toutes les contraintes que cela peut avoir. Cet accord était un entre deux... Maintenant soient ils sortent pour d...

à écrit le 16/01/2019 à 13:31
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Je crains au contraire que le no deal n'ait de moins en moins de chances de survenir: les anglais vont forcer la CEE à renégocier, ou sinon ils referont un référendum, personne chez eux ne souhaitant un no deal trop préjudiciable à leurs intérêts. Ta...

le 16/01/2019 à 14:01
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Il ne peut pas y avoir de renégociation tant que les anglais ne sont pas au clairs avec eux-mêmes, et ils en sont très très loins. Cette "blague" dure depuis deux ans, il faut en sortir à un moment parce qu'elle impacte aussi tous les autres memb...

le 16/01/2019 à 15:53
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et par les .martiens ..?

le 16/01/2019 à 16:44
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Comme,t les "anglais peuvent-ils forcer la CEE (UE) à renégocier " ?

le 17/01/2019 à 10:53
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Les britanniques ne sont pas (et à vrai dire ils ne l'ont jamais été) en situation de forcer l'UE à renégocier. C'est bien ça le problème. Les brexiters auraient dû le comprendre AVANT le référendum et à tout le moins préciser immédiatement après com...

à écrit le 16/01/2019 à 12:37
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Le cas de l'Irlande est de toute façon insoluble. Si l'Irlande et le Royaume-Uni ne font pas partie du même ensemble, cela implique forcément une frontière, avec des contrôles. Pour qu'il n'y ai pas de frontière entre les deux Irlande, il faut qu'...

le 16/01/2019 à 13:30
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Effectivement, le vote en faveur du Brexit traduisait bien la volonté populaire d'une indépendance complète vis-à-vis l'UE, qui n'excluait pas des accords commerciaux, comme avec n'importe quel pays ou groupement de pays. Quant à la frontière avec...

le 16/01/2019 à 14:01
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A mon avis si la GB part , et que l Irlande veut rester dans l UE c est à elle de faire en sorte que la frontière avec la GB soit tenue . Ce n est pas du ressort de l UE de s occuper de cette frontière . Si l Irlande pour x raisons ne le veut pas , ...

le 16/01/2019 à 14:28
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le cas irlandais n'est pas si insoluble que ça, il suffirait de s'inspirer de ce qui a été fait à Hong Kong lors de la rétrocession à la Chine : un pays, 2 systèmes. On aurait très bien pu imaginer une Irlande du Nord voire une Ecosse restant membres...

le 16/01/2019 à 14:29
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Faux, Georges, vous vous trompez. Si UK sort, il sera autant important pour UK de fermer sa frontière avec UE, sinon, la migration européenne se fera aisément, les produits européens rentreront par le "trou", et de fait UK serait un marché ouvert pou...

le 16/01/2019 à 20:05
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Si les règles deviennent différentes entre l'Angleterre+pays de Galles d'un côté, et l'UE de l'autre, il faudra forcément une frontière et des contrôles aux frontières ! Après, que les Ecossais et Nord-Irlandais se situent d'un côté oude l'autre de c...

à écrit le 16/01/2019 à 11:12
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Affirmer que cette dame est humiliée c'est de la stupidité. C'est l'Angleterre qui est dans la mouise. T.May à fait le job et peut se retirer la conscience tranquille. Chapeau!

à écrit le 16/01/2019 à 10:09
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L'Europe pourrait se retrouver demain avec un trou noir de la finance à ses frontières, qu'en pense le pape Moscovici. Sympathies pour ce magnifique peuple Anglais.

le 16/01/2019 à 12:03
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L' Union européenne, quelle union européenne ...? Dans notre monde gyroscopique, les votes du Brexit et de l’élection de Donald Trump à la présidence américaine sont des faits majeurs. Ils ne relèvent pas de tendances marginales mais de discontinu...

le 16/01/2019 à 14:32
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Si UK sort de UE sans deal, elle pourra faire effectivement ce qu'elle voudra. Liberté totale, mais pour adresser quel marché ? Oui, c'est un divorce sans accord, UE perd mais UK aussi. C'est bien beau de faire "un trou noir de la finance", mais il f...

le 16/01/2019 à 16:05
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Le Brexit est une affaire de spécialistes et nombre d 'intervenants manquent des clés techniques permettant la compréhension d' un message par essence technique et qui s' inscrit dans un contexte géopolitique marqué, l' inscription d...

à écrit le 16/01/2019 à 9:58
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Macron et le Frexit à la BBC, un réel moment d' anthologie. Macron ayant déclaré sur la BBC que le « Frexit » est majoritaire parmi les électeurs français, l’UPR lui demande de cesser ses « initiatives européennes » illégitimes et de respecter la ...

le 16/01/2019 à 10:18
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Bonjour, vous connaissez l'UPR?

le 16/01/2019 à 11:07
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Il y a quand même une limite aux referendums et ce qui se passe au RU en est la parfaite illustration. La question a été : "on reste où on sort?" Maintenant les 52% des brexiters se rendent compte qu'ils ne sont pas d'accord entre eux et qu'ils n'o...

le 16/01/2019 à 11:45
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Ne soyez pas inquiet @john, tout va bien se passer, laissez la suite s' écrire, laissez venir ..

le 16/01/2019 à 14:32
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@johnmckagan : ça me fait penser aux gilets jaunes qui ne sont à peu près d'accord sur rien et vont finir par se taper dessus, ou encore aux nonistes de 2005 lors du référendum sur le TCE qui, non plus, n'étaient à peu près d'accord sur rien. D'aille...

le 16/01/2019 à 16:08
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@bruno-bd Laissez Macron avec ses GJ sur les bras, ceux-ci ont des représentants sur le point d' éclore et ça ne sera pas vous !

à écrit le 16/01/2019 à 9:04
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Pauvre Theresa. On se demande comment et pourquoi elle continue de se battre bec et ongles avec des partenaires aussi versatiles. Le Brexit sera bientot un lointain souvenir, mais aux conditions de l'europe avec un petit e.

à écrit le 16/01/2019 à 8:55
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L’UPR authentique parti du Frexit entend donc bien que le Brexit – avec ou sans accord – intervienne juridiquement et irrévocablement comme prévu, le 29 mars 2019 à 23h00 heure locale. Comme le soulignent de nombreux observateurs britanniques ou...

le 16/01/2019 à 9:41
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Et bien, écoutez on va bien voir, un teste grandeur réel, mais bon, cela commence vraiment mal pour eux...et pour nous.... Effectivement, ils ne vont plus payer leur contribution, mais en même temps, l'Eu ne va plus non plus leur payer les aides div...

le 16/01/2019 à 9:58
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Quel aveuglement ! l'UE n'apporte pas de l'argent à la France par ses financements directs mais par les débouchés qu'elle offre à ses entreprises. Dans votre raisonnement abscon, on pourrait dire que l'Ile de France prenne son indépendance (vous ver...

le 16/01/2019 à 11:00
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Comme tous les commentaires de l'UPR vous ne savez rien de l'avenir du R.U hors Union et pour cause aucun pays à ce jour est réellement sortie de l'Europe. Vous supputez beaucoup sans de réels arguments économiques. Il faut dire que votre chef de par...

le 16/01/2019 à 11:02
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Comme tous les commentaires de l'UPR vous ne savez rien de l'avenir du R.U hors Union et pour cause aucun pays à ce jour est réellement sortie de l'Europe. Vous supputez beaucoup sans de réels arguments économiques. Il faut dire que votre chef de par...

le 16/01/2019 à 11:19
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La secte UPR et son gourou Asselineau s'accrochent au Brexit comme un ivrogne à son lampadaire. Et sur un point on peut être d'accord avec eux, le Brexit va être le laboratoire d'expérimentation de ce qu'est pratiquement une sortie de l'UE (champ d'e...

le 16/01/2019 à 11:49
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Les trolls européistes sont très énervés, faute d' avoir écouté, ils sont forts désappointés.. https://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140221trib000816529/une-patrouille-de-trolls-sur-les-reseaux-sociaux-pour-lutter-co...

le 16/01/2019 à 15:28
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@Gédéon, Les trolls voilà qui résument bien ceux qui ont peu ou pas d’arguments réels pour dire si oui ou non une sortie de l’Union est positive ou négative Les économistes de tout poil n’ont pas plus d’idée que le citoyen lambda ce que sera la sorti...

le 16/01/2019 à 16:21
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@troll un argument ? F. Asselineau a monté un parti dont les analyses sont corroborées par des faits et rejointes par des économistes de renom malgré le plus grand confinement médiatique ! Avoir installé le 3 ème parti politique sans la...

le 16/01/2019 à 19:17
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@Gédéon, excellent! commentaire sur l'ensemble des points. Tout d'abord analyses corroborées mais qui corroborent certainement pas les faits réels. Pour ce qui est des économistes de renom le monde se meurt des "spécialistes" de renom surtout si vous...

le 16/01/2019 à 20:48
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@vous rêvez Je dois dire que sauf à avoir fait l' école du rire -Stiglitz un charlot!- et à forcer le trait et avec cette fougue qui vous caractérise vous tangentez d' avaler un clown retors , planqué si vous n' y prenez ...

à écrit le 16/01/2019 à 8:13
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"IL n'y a pas d'alternative démocratiques aux traités européens" JUncker Ça laisse peu de marge de manœuvre du coup imposant une stratégie au moins à moyen terme pour ceux qui veulent essayer de s'échapper de ce consortium financier.

à écrit le 16/01/2019 à 8:11
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Le Royaume-Uni doit effectivement s'apprêter à subir les conséquences d'une sortie sans accord. Et l'UE à la considérer comme un pays tiers.

à écrit le 16/01/2019 à 8:10
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J'ai hâte de regarder la saison 5.

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