EDF, Renault, CMA CGM, FTX, Twitter... ces entreprises qui ont marqué l'année 2022

En 2022, de nombreuses entreprises se sont retrouvées à la une de l'actualité. À commencer par Twitter dont le rachat par Elon Musk a connu de nombreux épisodes, ou encore EDF qui sera renationalisé comme l'a annoncé Elisabeth Borne en juillet. Du côté de Renault, c'est un projet de scission de ses activités qui a été dévoilé en novembre. Ce même mois où la plateforme d'échange de cryptomonnaies, FTX, a fait faillite. Autant d'événements que la Tribune vous retrace.
Coline Vazquez
De gauche à droite, Luca De Meo, le PDG de Renault, la patronne d'Orange, Christel Heydemann, l'ex-dirigeant de FTX, Sam Bankman-Fried, EDF.
De gauche à droite, Luca De Meo, le PDG de Renault, la patronne d'Orange, Christel Heydemann, l'ex-dirigeant de FTX, Sam Bankman-Fried, EDF. (Crédits : Reuters)

Les rebondissements ont été nombreux pour les entreprises, qu'elles soient françaises ou étrangères, en 2022. Des révélations sur les conditions de traitement des personnes âgées au sein des maisons de retraite Orpéa, du rachat retentissant de Twitter par le milliardaire Elon Musk marqué par des licenciements massifs et une liberté d'expression en question, en passant par le mariage raté de TF1 et M6, sans oublier la découverte de problèmes de corrosion dans les centrales nucléaires d'EDF mettant à mal la production d'énergie..., les difficultés ont été nombreuses ces douze derniers mois et devraient se poursuivre durant ceux à venir. Pour d'autres entreprises, 2022 fut placée sous le signe du succès, à commencer par CMA CGM qui, parmi toutes les emplettes réalisées, a fait son entrée au capital d'Air France ou encore Porsche qui a, elle, fait son entrée en Bourse. Retour sur ces dix entreprises qui ont marqué 2022.

25 janvier : Orpea s'écroule en Bourse

Orpea

[Entre janvier et mai, Orpea a perdu plus de 60% de sa valeur en Bourse. Crédit : REUTERS/Stephane Mahe]

Tout est parti d'un livre : Les Fossoyeurs du journaliste indépendant, Victor Castanet. Dès la parution dans Le Monde des bonnes feuilles, les conséquences pour Orpea sont lourdes. Le groupe de maisons de retraite, dont les établissements sont accusés de connaître de graves défaillances au profit de la rentabilité de l'entreprise, chute, le 25 janvier, de 18,74% à la Bourse de Paris, soit plus de 30% en deux jours. Dans son livre, Victor Castanet dépeint un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont « rationnés ». Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort. S'ensuit un rapport d'enquête, établi par l'Inspection générale des Finances (IGF) et celle des Affaires sociales (IGAS), à la demande du gouvernement qui conduit l'Etat à déposer plainte contre le groupe privé, fin mars, en lui demandant le remboursement de dotations publiques, plusieurs dizaines de millions d'euros. Mi-mai, nouvelle dégringolade du titre en Bourse qui a, alors, perdu plus de 60% de sa valeur, soit la pire chute de l'indice SBF 120. En cause, cette fois, un scandale financier révélé notamment par Médiapart. Une société luxembourgeoise aurait, en effet, investi dans ses résidences et aurait procédé à des « opérations douteuses ». Et alors que le groupe refusait jusqu'alors de rembourser une grande partie de la somme réclamée par l'Etat, il a finalement capitulé le 22 novembre, annonçant qu'il acceptait de lui rembourser toutes les subventions publiques réclamées au titre de ses mauvaises pratiques passées. Soit 55,8 millions d'euros d'argent public.

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28 janvier : Christel Heydemann est nommée directrice générale d'Orange

Christel Heydemann

[La nouvelle patronne d'Orange, Christel Heydemann. Crédit : Stefanopoulos Thierry/Pool/ABACA via Reuters Connect]

Le 28 janvier, le conseil d'administration d'orange a sonné l'heure du changement en nommant officiellement Christel Heydemann à la direction générale d'Orange. Alors dirigeante de Schneider Electric Europe, cette polytechnicienne et ingénieure des Ponts et Chaussées est ainsi devenue la première femme à diriger Orange, selon une volonté de l'Etat français. Elle a pris la suite de Stéphane Richard, aux commandes de l'opérateur historique depuis douze ans. Il a été contraint de quitter ses fonctions suite à sa condamnation dans l'affaire de l'arbitrage controversé de 2008 entre Bernard tapie et le Crédit Lyonnais. Le 24 novembre, la cour d'appel de Paris l'a reconnu coupable, lui qui était directeur de cabinet de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, au moment des faits, de complicité de détournement de fonds publics. Il a ainsi écopé d'un an d'emprisonnement avec sursis, et 50.000 euros d'amende, après avoir pourtant bénéficié d'une relaxe en 2019. En cas de condamnation, il avait assuré qu'il mettrait son mandat « entre les mains du conseil d'administration d'Orange ». Ce dernier a donc décidé qu'il quitterait son poste au plus tard fin janvier. Sa successeure, Christel Heydemann, a pris ses fonctions en avril pour un mandat de quatre ans.

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14 avril : Elon Musk annonce son intention de racheter Twitter

Elon Musk

[Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars. Crédit : REUTERS]

L'annonce avait fait l'effet d'un coup de théâtre : Elon Musk veut racheter Twitter. Le 14 avril, le milliardaire a fait une offre au conseil d'administration du réseau social que ce dernier a finalement acceptée une dizaine de jours plus tard. La proposition de rachat prévoyait un montant de 54,20 dollars (49,70 euros) par action Twitter, soit environ 44 milliards de dollars. La transaction a été marquée par de multiples rebondissements, à commencer par le retrait unilatéral du patron de Tesla et SpaceX en juillet entraînant une procédure judiciaire lancée par Twitter. Ce à quoi il a rétorqué en déposant, lui aussi, plainte. Pour finalement se résoudre à acquérir la plateforme à l'oiseau bleu pour la somme annoncée en avril. Mais depuis, ses frasques continuent de rythmer l'actualité de Twitter. Fraîchement installé, il a licencié plusieurs dirigeants dont le patron, Parag Agrawal. Au total, il a renvoyé plus de huit employés sur dix. Elon Musk tient également à imposer sa propre conception de la liberté d'expression et donc de la modération qu'il souhaite à l'oeuvre sur la plateforme. De quoi effrayer les annonceurs. Plusieurs se sont, en effet, retirés, coupant ainsi le réseau d'une partie de ses recettes publicitaires. Enfin, il a annoncé, fin dénonce, qu'il quittera la tête du réseau social dès lors qu'il aura « trouvé quelqu'un d'assez fou » pour le remplacer.

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14 juin : CMA CGM entre au capital d'Air France

CMA CGM

[CMA CGM s'est lancé dans le fret aérien depuis un an. Crédit : Laurent Coust / SOPA Images/Sipa via Reuters Connect]

C'est historique. Comme ils l'avaient annoncé le mois précédent, les deux géants du transport français, Air France-KLM et CMA CGM, ont officialisé leur rapprochement. Le 14 juin, le groupe aérien a, en effet, annoncé le succès de l'augmentation de capital de 2,6 milliards d'euros. L'armateur marseillais, qui s'est lancé dans le fret aérien depuis un an, et la compagnie ont, ainsi, signé un partenariat stratégique de long terme dans le secteur du fret aérien. Concrètement, cela se traduit par un investissement de CMA CGM dans Air France « dans la limite d'une détention à hauteur de 9% du capital ex-post d'Air France-KLM ». L'entreprise devient ainsi un nouvel actionnaire de référence, même si l'Etat français, qui a souscrit à l'opération, reste le premier avec le même niveau de participation, 28,6%. Celle de l'Etat néerlandais reste, elle aussi, inchangée (9,3%). Entrées en 2018 sous la présidence de Jean-Marc Janaillac avec près de 8% du capital, China Eastern Airlines et Delta Air Lines ne vont plus détenir que  4,7% et 2,9% du capital. Cette opération est particulièrement la bienvenue du côté du groupe aérien lourdement frappé par la crise sanitaire qui a cloué au sol les avions dans le monde entier. Air France-KLM était ainsi devenu dépendant des aides de l'Etat. Du côté du numéro trois mondial du fret maritime, cette opération, impliquant de mutualiser les moyens des deux géants, permettra de réduire les coûts sur le fret. Une aubaine tant cette activité est davantage devenue vitale pour les entreprises dans le cadre de la reprise post-covid. De quoi le laisser toucher du doigt ses ambitions de prendre la place de leader mondial de la logistique à 360°.

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6 juillet : Elisabeth Borne annonce la renationalisation d'EDF

EDF

[L'activité d'EDF pâtit de la faible disponibilité du parc nucléaire. Crédit : REUTERS]

C'est lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale le 6 juillet qu'Elisabeth Borne a posé la première pierre de la renationalisation d'EDF. Alors que l'Etat en possède déjà 84%, il entend désormais s'emparer de la totalité des parts de l'entreprise, a-t-elle annoncé. Un moyen de répondre à la crise que traverse l'électricien miné par une dette colossale de 41 milliards d'euros fin 2021, qui pourrait flamber à plus de 60 milliards d'euros à la fin de l'année. D'autant que son activité pâtit de la faible disponibilité du parc nucléaire où seule la moitié des 56 réacteurs fonctionnent, les autres étant à l'arrêt pour des opérations de maintenance ou à cause de problèmes de corrosion. Et pourtant, il lui faudra bien répondre aux objectifs du programme de relance du nucléaire annoncé en février par Emmanuel Macron et qui prévoit de construire six nouveaux réacteurs dans les prochaines années, voire 14 si nécessaires. Le tout sous le contrôle du nouveau PDG, Luc Rémont, dont la nomination a été officialisée en novembre. Au-delà de fournir une électricité suffisante pour affronter l'hiver malgré le manque de réacteurs nucléaires, le dirigeant entend également investir davantage dans l'énergie hydraulique et « poursuivre » le développement d'EDF dans le solaire et l'éolien, en France comme à l'international.

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16 septembre : Échec de la fusion entre TF1 et M6

TF1 m6

[TF1 et M6 ambitionnaient de créer un véritable champion français de la télévision. Crédit : Romain Doucelin / Hans Lucas via Reuters Connect]

TF1 et M6 ont annoncé, le 16 septembre dans un communiqué conjoint, avoir mis un terme à leur projet de mariage. Les deux groupes estimaient pourtant que leur union était nécessaire pour mettre les bouchées doubles dans le streaming, et concurrencer « les plateformes internationales » comme Netflix, présentées comme leurs principaux concurrents dans les années à venir. Mais l'Autorité de la concurrence ne fut pas de leur avis. Elle n'a, en effet, jamais caché sa grande frilosité concernant cette opération visant à créer un champion français de la télévision. Les inquiétudes de l'autorité visaient surtout le poids de TF1 et de M6 en matière de publicité à la télévision. Le nouvel ensemble aurait représenté environ 70% du marché. Condition de son feu vert : une cession de TF1, ou de M6. Ce que les deux chaînes se sont refusées à accepter, mettant fin à la fusion avant même que l'Autorité de la concurrence n'ait rendu son avis définitif.

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29 septembre : Porsche fait son entrée en Bourse

Porsche

[Porsche a réalisé la deuxième plus grosse introduction en Bourse en Allemagne depuis 1996. Crédit : Hannes P. Albert/dpa]

Grande nouvelle pour Porsche. Le constructeur allemand a fait son entrée à la Bourse de Francfort le 29 septembre. Il affichait alors une capitalisation supérieure à 76 milliards d'euros, au-dessus d'autres géants allemands tels que BMW (47 milliards d'euros) et Mercedes-Benz (58 milliards d'euros) qui vendent pourtant bien plus de voitures. Grâce à un fort volume d'émission - 9,4 milliards d'euros -, Porsche a réalisé la deuxième plus grosse introduction en Bourse en Allemagne après celle de Deutsche Telekom en 1996 et la plus importante en Europe depuis 2011 avec le géant suisse des matières premières Glencore. De plus, la marque s'est ouvert les portes du club très fermé des entreprises cotées au Dax40, regroupant les plus grosses capitalisations allemandes. Une telle réussite que le patron du géant allemand a annoncé début octobre qu'il souhaitait voir ses filiales « s'entraîner », via des exercices de simulation, à faire entrer de nouvelles marques en Bourse. « Qu'il s'agisse d'Audi, de Volkswagen, de Skoda, nous voulons encore affiner les profils des marques du groupe et ainsi renforcer l'esprit d'entreprise. Au sein du groupe Volkswagen, je ressens une volonté claire de donner une plus grande importance aux questions des marchés de capitaux », a expliqué Olivier Blune. D'autant qu'en abandonnant une fraction de son contrôle sur Porsche, Volkswagen va obtenir les milliards nécessaires pour financer ses investissements dans la voiture électrique, connectée et autonome. Pour répondre à la demande mondiale de véhicules de luxe électrifiés, 80% des véhicules du constructeur seront entièrement électriques en 2030, a, en effet, promis Oliver Blune qui compte « accélérer sur l'électrique là où cela est possible ».

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8 novembre : Renault annonce la scission de ses activités pour renforcer sa place dans l'électrique

Luca de meo

[Luca De Meo, le PDG de Renault. Crédit : Kyodo via Reuters Connect]

C'est une profonde révolution qu'a annoncée Renault le 8 novembre. Le constructeur automobile a dévoilé, d'une part, sa volonté de lancer ses voitures électriques en Bourse « au plus tôt » fin 2023. Mais surtout, il compte scinder ses activités thermiques et électriques en cinq entités. L'une d'elles, Power (puissance), rassemblera toutes les activités thermiques et hybrides du Losange. Une autre, Ampere, rassemblera 10.000 salariés en France pour produire un million de véhicules électriques sous marque Renault à l'horizon 2031. Autre objectif affiché de cette nouvelle filiale : atteindre 30% de croissance annuelle dans les huit prochaines années. Elle produira notamment les nouvelles Renault 5 et Renault 4 électriques dans le Nord de la France. S'il disposera toujours d'une « forte majorité » dans Ampere, Renault n'en sera pas le seul actionnaire. C'est là le moyen que le groupe au losange a trouvé pour financer son coûteux virage électrique. La participation de Nissan, qui souhaite un rééquilibrage de la structure actuelle de l'alliance, n'est, elle, pas garantie. Les deux constructeurs devaient annoncer la tournure que devait prendre cette restructuration le 7 décembre, mais ont finalement prolongé leurs discussions. Ces dernières portent également sur une possible réduction de la part de Renault dans le capital de Nissan.

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11 novembre : FTX fait faillite

FTX

[L'ancien dirigeant de la plateforme FTX a été arrêté aux Bahamas et inculpé par la justice américaine. Crédit : REUTERS/Dante Carrer]

C'était la deuxième plateforme de cryptomonnaies au monde. Le 2 novembre, des articles de presse ont révélé que Sam Bankman-Fried, ou SBF, patron de FTX, aurait utilisé l'argent déposé par les clients souhaitant spéculer sur les cryptomonnaies pour financer l'activité -- et les paris risqués -- de sa société de courtage et d'investissement Alameda. Et ce, depuis les débuts de FTX en 2019. Il lui est aussi reproché d'avoir menti aux financiers ayant prêté de l'argent à Alameda sur la santé financière réelle de l'entreprise et aux investisseurs de FTX. SBF aurait, en outre, utilisé de l'argent « volé » à ses clients pour verser des dizaines de millions de dollars à des responsables politiques et ainsi tenter « d'acheter de l'influence » à Washington, selon le procureur fédéral de New York. Dans la foulée, de nombreux clients se sont précipités pour vendre leurs actifs stockés sur la plateforme sans que cette dernière ne soit en mesure de répondre à cet afflux de demande. Le 11 novembre, FTX s'est donc déclaré en faillite et John J. Ray III en a pris la tête. Le 21 novembre, elle devait environ 3,1 milliards de dollars à ses cinquante plus gros créanciers et la liste pourrait s'allonger. SBF a, lui, été arrêté le 12 décembre aux Bahamas et inculpé par la justice américaine. Le trentenaire, présenté autrefois comme l'ex-star des cryptos, est poursuivi au total de huit chefs d'accusation, dont fraude par voie électronique, blanchiment d'argent et violation des lois électorales.

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1er décembre : Airbus et Dassault annoncent un accord sur le SCAF

SCAF

[Des maquettes du Système de combat aérien du futur (SCAF). Crédit : REUTERS]

Il était attendu de pied ferme : le 1er décembre, Airbus et Dassault ont, enfin, trouvé un accord sur le projet de Système de combat aérien du futur (SCAF). Il porte sur la phase 1B du SCAF, qui devrait permettre de faire voler un démonstrateur (phase 2) vers 2029/2030. Si c'est une bonne nouvelle pour l'Europe de la défense, il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant de voir le projet se concrétiser. Il a d'ailleurs fallu près de cinq ans pour qu'il voit le jour après avoir été lancé par Emmanuel Macron et la Chancelière allemande de l'époque, Angela Merkel, en 2017. Les deux avionneurs ont, en effet, longtemps échangé sur leur présence respective durant les différentes phases du SCAF, peinant à se mettre d'accord malgré la pression de la France et de l'Allemagne. Le 16 décembre, l'accord sur la phase 1 B a bel et bien été signé par la Direction générale de l'armement (DGA). En jeu : plus de 3 milliards d'euros. Un contrat pour la phase 2 est attendu d'ici deux à trois ans.

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Coline Vazquez

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Commentaire 1
à écrit le 29/12/2022 à 21:22
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des super_pertes chez EDF et FTX!! il faut voter une taxe de perequation pour compenser ces pertes a l'euro pret!! je vote un impot social et solidaire sur les rentiers de la republique qui gagnent plus que dans le prive, ca remplira les caisses et r...

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