C'est au tour de l'allemand EON de tailler sévèrement dans ses effectifs. Le numéro un allemand de l'énergie EON, confronté à des difficultés, a annoncé ce mardi que les suppressions d'emplois prévues dans son vaste plan de restructuration atteindraient le haut de la fourchette des prévisions annoncées.
Le groupe avait annoncé en août une ample restructuration devant entraîner la suppression de 9.000 à 11.000 emplois sur les 79.000 qu'il compte dans le monde. Après avoir "défini des objectifs concrets et identifié les leviers pour réduire les coûts", EON table sur des réductions de postes "dans le haut de la fourchette" annoncée.
Les salariés allemands seront les premiers à subir l'impact de cette décision. Le groupe compte "commencer l'application des mesures" décidées, dont les premières annoncées concernent principalement l'Allemagne, a précisé EON dans un communiqué.
Le groupe de Düsseldorf a pâti ces derniers mois de la décision du gouvernement allemand de fermer les plus vieilles centrales nucléaires du pays au printemps, avant de condamner les autres d'ici 2022. Mais ses problèmes ne se limitent pas au nucléaire : le groupe souffre également de mauvaises marges dans la vente de gaz, ainsi que de contre-performances dans ses activités britanniques.
L'allemand EON prévoit de supprimer jusqu'à 11.000 postes
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