
Les énergies renouvelables électriques continuent de se développer de manière dynamique en France mais, pour garder le cap, il va falloir accélérer le rythme. Tel est le message qui ressort du Baromètre 2017 publié mardi 9 janvier par l'organisme indépendant Observ'ER, avec le soutien de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Entre octobre 2016 et septembre 2017, malgré de mauvaises conditions météorologiques, ces renouvelables -qui en 2016 ont engendré 15,2 milliards d'euros d'activité pour 44.500 emplois directs- ont produit 8.7876 GWh d'électricité et couvert 19,4% de la consommation nationale. Pendant les trois premiers trimestres 2017, entre 2,3 et 2,4 GW de puissance ont été nouvellement raccordés, contre 2.277 MW sur la même période 2016, relève le rapport, qui se fonde sur des informations du Service de la donnée et des études statistiques (SDES), d'Enedis, d'EDF et du RTE. Le 30 septembre 2017, le parc total de la puissance électrique renouvelable française atteignait ainsi 48,9 GW (contre 46.540 MW fin 2016): à savoir 92% de l'objectif fixé par la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour 2018, et entre 62 et 68% de celui à l'horizon 2023.
4,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'éolien
Soutenu par l'avancée du financement participatif, qui a rendu les projets plus acceptables par les riverains, mais aussi permis l'éclosion d'une participation citoyenne plus large, l'éolien terrestre fait figure de champion de l'année, avec 1.015 MW de capacité nouvellement raccordés au 30 septembre 2017, à savoir 23% de plus qu'à la même date en 2016. Au total, il atteint ainsi 12.908 MW de puissance, en se rapprochant de l'objectif PPE 2018, de 15 GW. En 2016, la filière comptait 15.990 emplois et un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros.
Porté pour sa part par l'affirmation de la dynamique d'autoconsommation, favorisée par la loi du 24 février 2017, le photovoltaïque, qui au 30 septembre 2016 affichait 5.700 emplois directs et un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros, a aussi continué de croître, bien que de manière moins spectaculaire que l'éolien. 484 MW ont été raccordés en 2017: 4 % de plus qu'en 2016. La capacité totale a ainsi atteint 7.686 MW. Si l'objectif fixé par la PPE pour fin 2018, de 10,2 GW, semble rester atteignable, le responsable des études d'Observ'ER, Frédéric Tuillé, regrette toutefois le frein représenté par le pourcentage élevé (jusqu'à 40% en capacité) de projets non réalisés parmi ceux retenus dans les appels d'offres de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), souvent en raison de difficultés financières des entreprises choisies aggravées par la longueur des procédures.
Lire aussi: Photovoltaïque : une puissance totale raccordée de 7,7 GW fin septembre
Les énergies marines, condition sine qua non des objectifs affichés
Tout en restant le pilier de la production électrique renouvelable française (en 2016, 64 TWh pour 25.781 MW de capacité installée, à savoir environ 12% de la production totale d'électricité), l'hydraulique évolue pour sa part peu, conformément aux objectifs de la PPE: un parc identique à fin 2018 et entre 25.800 et 26.050 MW de capacité fin 2023.
Les énergies marines, qui en 2016 ont engendré 592 millions d'euros de chiffre d'affaires en s'appuyant sur 2.090 emplois directs, représentent en revanche une condition sine qua non des objectifs de la PPE pour les renouvelables électriques à l'horizon 2020, met en garde Frédéric Tuillé. 3.000 MW de puissance ont déjà été raccordés, alors que les projets déjà engagés pourraient apporter entre 500 et 6.000 MW supplémentaires et que, malgré des retards annoncés, un programme a enfin été définitivement lancé pour l'éolien en mer.
"Au-delà des ambitions, trop souvent des projets portés par de grands groupes sont toutefois arrêtés pour des raisons de coûts", regrette néanmoins le responsable des études d'Observ'ER.
Le biogaz ralentit
Quant à la biomasse solide, avec 590 MW raccordés fin septembre 2017 (dont 180 au cours des douze dernières mois), contre un objectif de 540 fin 2018, elle reste une filière "notable", estime Frédéric Tuillé. Freinée par la nécessité d'une gestion durable de la ressource bois, elle doit toutefois encore doubler la puissance installée pour atteindre l'objectif PPE 2023 (entre 790 et 1.040 MW).
Le biogaz ralentit par contre, avec 19 MW raccordés en 2017 contre 27 MW l'année précédente. L'accélération de la méthanisation (trois quarts des nouvelles capacités et plus d'un tiers de la puissance totale) pénalise d'ailleurs la valorisation électrique. Le baromètre souligne enfin la nécessité de tenir compte du potentiel d'export du savoir-faire national en matière de géothermie et de solaire thermique. Pourtant, aucun objectif n'est fixé pour ce dernier dans la dernière PPE, dont un nouveau chapitre doit être écrit en 2018 à l'horizon 2030.
Je corrige les nombreuses erreurs de vos propos :
- si éoliens et solaires étaient "au prix du marché" et même en dessous (!), pourquoi continueraient-ils à être subventionnés ? Car ils génèrent ainsi des taxes que nos concitoyens, habillés ou pas en jaune, ne peuvent plus supporter...
- la Cour des Comptes s'est émue (le terme est faible) des quelques 121 milliards d'euros de subventions que les machines déjà construites ont engendrées, à charge des consommateurs. Puisque vous affirmez que ces renouvelables n'ont plus besoin d'être (grassement) aidés, il faut couper dès maintenant ces subventions comme l'Espagne l'a fait et aider a minima les plus démunis d'entre nous à mieux s'équiper et isoler leur logement : avec cette somme il y a de quoi faire !
- votre pseudo est mal choisi car vous faites une erreur physique grossière : même si le nucléaire baissait un peu en disponibilité le temps de rénover les réacteurs les plus anciens, éolien et solaire n'apporteraient AUCUNE garantie contre les coupures : devinez pourquoi (je vous souffle : intermittence)
- sur le plan économique vous êtes aussi à la rue : la CSPE, jusqu'à 2017, plombait nos factures EDF de 17 % dont plus des deux tiers (pas 9 % : où avez vous pêché ce chiffre ???) allaient directement dans la poche des producteurs éolien et solaire !
- depuis 2017, les renouvelables ne sont OFFICIELLEMENT plus subventionnés par la CSPE. Et pourtant cette taxe est toujours présente dans nos factures EDF !! Chacun sait (surtout ceux qui s'habillent en jaune) qu'en complément on a créé la CCE (alias "taxe carbone") qui représente 12 centimes d'€ sur chaque litre de carburant, ce que nos concitoyens ont remarqué puis refusé fermement : la plupart ignorent par ailleurs qu'ils étaient les vaches à lait de ces énergies dites renouvelables, la transparence n'étant pas le point fort de nos dirigeants en matière d'écologie.
Vous voyez donc que je n'ai aucunement besoin de réviser pour un diplôme que je possède déjà. Mais je peux vous conseiller d'excellentes écoles si vous souhaitez vous recycler.
Excusez moi de le dire c'est malhonnête de dire que les énergies renouvelables seraient devenue moins chères que celles issues du charbon. Elles sont moins chères que le nucléaire certes. Mais vous dites vous même que le développement de ces énergies renouvelables fait l'objet de nombreuses subventions.
Et vous ne donnez aucune explication au fait que les investisseurs ne viennent pas plus massivement sur les énergies renouvelables et pourquoi les installations qui y correspondent ne sont pas plus rentables; Et rappelons que de plus en plus d'experts sonnent la sonnette d'alarme pour dire qu'il y a de plus en plus de risques pour que les objectifs de réduction des émissions de CO2 arrivent trop tard. Pour l'heure elles continuent de progresser! Cherchez l'erreur !
Dit autrement, nous surpayons tous, "à l'insu de notre plein gré" des revenus garantis aux industriels de ces énergies renouvelables.
Si au moins c'était utile pour la planète, en évitant des émissions de GES : mais ce n'est pas le cas, car en France, le nucléaire et l'hydraulique permettent de produire une électricité déjà décarbonée à plus de 90 %.
CE que se gardent bien d'expliquer les lobbies de ces énergies renouvelables et même les responsables politiques, englués qu'ils sont dans une idéologie Verte qui nous conduira dans l'impasse. L'Allemagne nous montre même le chemin.
Ce qui est par contre plus que surprenant, c'est que dans les milieux officiels et ceux des exploitants, on ne s'intéresse visiblement pas beaucoup aux moyens concrets (qui pourtant bel et bien existent) avec lesquels on peut faire encore massivement baisser les coûts de production des KWh d'origine renouvelable.
On ne fait dans l'ensemble qu'attendre que les solutions arrivent "toutes seules" sur les marchés et on ne veut pas souvent en gérer leur émergence plus rapide bien que l'exclusivité de leur utilisation puisse-t-être du plus grand profit financier et industriel concret et quasi immédiat dans la compétition internationale. Ce n'est pas une histoire de rêve scientiste ou écologiste ou de tirage au Lotto et pour commencer il faudrait davantage décloisonner les spécialités politiques, industrielles, technologiques, financières et technicocommerciales respectives.
Sans compter le fait que ce serait aussi le plus sûr moyen d'arriver à temps pour assurer une transition énergétique suffisante avant que les catastrophes climatiques et écologiques ne deviennent irréversibles.
Ce ne seront pas les managers de l'industrie, des administrations et des milieux financiers qui tous seuls sauront le faire, même s'ils sortent des écoles les plus prestigieuses. Une coopération beaucoup plus étroite pluridisciplinaire et polyvalente et moins technocratique entre les divers mondes concernés incluant les recherches technologiques les plus avancés s'imposent ici. Il existent même certains business modèles pour y parvenir, qui sont utilisés de longue date par certains des plus riches groupes technologiques internationaux sur d'autres sujets, qui permettent de faire du profit avec une recherche appliquée à vocation commerciale pragmatique.
Par honnêteté intellectuelle, vous ne pouvez pas écrire cela ... vous mélangez l'hydraulique et les énergies intermittentes ... vous occultez les problèmes majeures des enjeux de la production électrique.
- rappel: il existe déjà des panneaux solaire avec 60% de rendement : ceux qui sont dans l'espace sur les satellites. Mais .... .... ça coute un bras, et c'est plein de métaux rares !
- "renouvelables peu de stockage" ? Faut savoir. Il existe des prix négatifs sur l'éolien, c'est justement parce que ça n'est pas foisonnable sur tout le réseau. Sinon, va falloir en construire, des lignes électriques ...vous ne pouvez rien conclure avec l'ENTSOE, car le réseau n'a pas (encore) été dimensionné pour gérer le foisonnement des ENRi. Sinon, l'Allemagne ou le Danemark n'aurait pas des pointes aussi importantes sur les centrales à Charbon lorsque les Enri sont à l'arrêt forcé.
- Quid de la recyclabilité et des bilans environnementaux des moyens de stockages ? Car déporter les problèmes, ça, tout le monde peut le faire !
- Pourquoi la Chine ou l'inde se mettrait-elle au nucl pour sa production en base si c'était dépassé et sans risque ? Bizarre, non ?
- Que se passera-t-il avec les productions météo-dépendantes dans le cas d' événement volcanique majeur (avec obscurcissement solaire ) ? durant le dernier millénaire, il y en a eu quelques uns.
Oui aux ENR, mais attention à l'opposition nucl/ENR, qui n'est que de l'idéologie
Il serait trop long de tout passer en revue, mais les plus honteux concernent :
- l'affirmation qu'un mix avec des renouvelables intermittents nécessite peu de stockage : c'est totalement faux. Les énergies pilotables comme le charbon (voué à disparaître) et le nucléaire peuvent compenser une partie de l'intermittence, à condition de les rémunérer. Mais au delà de 30% à 40% d'énergies intermittentes dans le mix de production annuel (valeur établie par la R&D d'EDF, la plus compétente dans le domaine) c'est le risque de blackout permanent en Europe.
- en comparant les prix du nucléaire et des renouvelables, on compare donc des choux et des navets, l'énergie intermittente ne répondant pas au besoin des consommateurs.
- dire que les émissions de CO2 des renouvelables sont inférieures à celles du nucléaire est scandaleux ! De manière brute, allez donc consulter dans Wikipédia les valeurs d'émissions fournies par l'ADEME elle-même. Et comme dit précédemment, la compensation de l'intermittence nécessite d'installer des backups au charbon (cf. l'Allemagne) ou au gaz, à mettre au passif du bilan des énergies dites renouvelables.
- quant aux élucubrations sur le rendement de 90% de la méthanation, lisez les documents scientifiques qui analysent ce procédé encore à l'état d'essais de laboratoire : si on dépasse 20%, ce sera excellent. Et à ce taux il faudra stocker 5 kWh pour pouvoir en utiliser 1 seul. Calculez vous-mêmes le prix final du kWh renouvelable !!
Il serait trop long de tout passer en revue, mais les plus honteux concernent :
- l'affirmation qu'un mix avec des renouvelables intermittents nécessite peu de stockage : c'est totalement faux. Les énergies pilotables comme le charbon (voué à disparaître) et le nucléaire peuvent compenser une partie de l'intermittence, à condition de les rémunérer. Mais au delà de 30% à 40% d'énergies intermittentes dans le mix de production annuel (valeur établie par la R&D d'EDF, la plus compétente dans le domaine) c'est le risque de blackout permanent en Europe.
- en comparant les prix du nucléaire et des renouvelables, on compare donc des choux et des navets, l'énergie intermittente ne répondant pas au besoin des consommateurs.
- dire que les émissions de CO2 des renouvelables sont inférieures à celles du nucléaire est scandaleux ! De manière brute, allez donc consulter dans Wikipédia les valeurs d'émissions fournies par l'ADEME elle-même. Et comme dit précédemment, la compensation de l'intermittence nécessite d'installer des backups au charbon (cf. l'Allemagne) ou au gaz, à mettre au passif du bilan des énergies dites renouvelables.
- quant aux élucubrations sur le rendement de 90% de la méthanation, lisez les documents scientifiques qui analysent ce procédé encore à l'état d'essais de laboratoire : si on dépasse 20%, ce sera excellent. Et à ce taux il faudra stocker 5 kWh pour pouvoir en utiliser 1 seul. Calculez vous-mêmes le prix final du kWh renouvelable !!
-le réseau qui doit être capable d'écouler la production maximale de renouvelables intermittents (et doit donc être surdimensionné d'un rapport 4 ou 5 par rapport à l'écoulement moyen... on en est loin).
-et si on veut faire du 100% renouvelable, développer des moyens de stockage.
3 possibilités :
-batteries (mais a-t-on au niveau mondial les matières premières nécessaires pour en produire suffisamment ?).
-production et stockage d'hydrogène (mais rendement médiocre de la double conversion d'énergie nécessaire)
-le plus efficace est de faire des barrages réversibles mais il faut à chaque barrage créer 2 retenues d'eau, 1 haute où stocker l'eau turbinée et 1 basse où stocker de l'eau qu'on pourra remonter dans le barrage en période de surproduction de renouvelables pour pallier aux périodes de sous-production de renouvelables. Bref, des travaux pharaoniques qui créeront inéluctablement des dizaines de ZAD façon Sivens vu les étendues à noyer.
Et avec les EnR, pas de dechets à stocker sous 600m de terre pendant les 100 000 ans dont a besoin de plutonium pour cesser d'etre un poisons. Mais avec les EnR, pas de demantelement non provisionné, pas de gendarmes payés par nous pour protéger les sites, pas de Rafales en alerte, pas de risque d'accident non couvert par les assurances.
5GW de STEP en France pour 63GW de nucléaire...
"Mais avec les EnR, pas de demantelement non provisionné, pas de gendarmes payés par nous pour protéger les sites, pas de Rafales en alerte, pas de risque d'accident non couvert par les assurances."
... et pas d'électricité les soirs sans vent.
La batterie géante que vient de construire TESLA en Australie a coûté 50 millions de dollars. Elle peut fournir 100 MW pendant environ 1 heure 30.
Même en été, sans chauffage électrique, la France a besoin d'un minimun de 40 000 MW.
Pour stocker l'électrcité nécessaire à la France pendant 1 heure 30, il faudrait au minimun de 400 batteries géantes identiques à celle construite par TESLA. Pour un coût de 20 milliards de d'euros.
Alors pour stocker une seule journée...........
Vous pouvez m'expliquer comment le socle béton de 800 tonnes d'une éolienne est démantelé avec un budget total de 50k€ (tel qu'exigé par la réglementation) ?
Et rien de nouveau ici, on en a déjà discuté.
En prenant vos chiffres (càd une éolienne après 15 ans de déploiement et un EPR tête de série), ça fait un différentiel à 1.5c€/kWh, ou encore 15€/MWh. Elon Musk vient de mettre en service une batterie de 100MWh en Australie dont le coût de stockage tourne autour de 210€/MWh.
Autrement dit, un tel différentiel ne permet de stocker qu'un kWh sur 14 kWh qui sortent de l'éolienne.
Sachant que le facteur de charge d'une éolienne terrestre bien placée tourne autour de 20-22% (l'EPR tournera probablement autour de 90%), on est ici de l'ordre de la blague.
Le solaire +batterie a un prix sans commune mesure, cf les commentaires ci dessous sur la batterie Tesla.
Le pompage turbinage permet de compenser l'intermittence de la CONSOMMATION, pas de la production. Les ENR sont une production intermittente avec des consommations intermittentes. Si il y a du vent aux heures de pointes, c'est nickel, mais si c'est le contraire, c'est double peine en termes de besoin de stockage.
https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/
1 - Le bilan des énergies renouvelables est très loin d'être vert.
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité vient de publier les conclusions d'un colloque intitulé Biodiversité et transition énergétique: enquêtes sur des liaisons dangereuses. Ainsi, on apprend que les éoliennes tuent chaque année des centaines de milliers d’oiseaux, que l'énergie hydraulique est responsable de la disparition d’écosystèmes et que les bioénergies (biogaz et la biomasse) ont des effets négatis sur la biodiversité.
2 - L'utilisation intermittante des centrales à cycles combinés au gaz, pour répondre à l'intermittance des énergies renouvelables, augmente leurs émissions de CO2 comme le montre une étude de l'université de Loughborough, en Grande Bretagne.
Pour une centrale à cycles combinés de 800 MW, les émissions de CO2 sont les suivantes:
Puissance constante, autour de 780 MW, 350 grammes de CO2 par kWh
Démarrage rapide, 590 grammes de CO2 par kWh
Démarrage lent, 470 grammes de CO2 par kWh
Changement de puissance, 380-390 grammes de CO2 par kWh
C’est pas mal pour décarboner une électricité qui l’est déjà.
Pendant ce temps, on ne fait rien pour décarboner le chauffage de nos logements et de nos bureaux (le RT2012 incite même à l’installation du chauffage au gaz plutôt qu’électrique), alors que quelques millions de logements sont encore chauffés au fuel (!!).
Et on ne fait pas grand chose pour décarboner les transports (un rapport de un à dix entre les subventions aux VE et celui au PV et à l’éolien).
Et on décide de fermer Fessenheim alors qu’elle est parfaitement en état de fonctionner.
Pas surprenant que nos émissions de CO2 repartent à la hausse avec ce genre de politiques aberrantes.
Étonnant non ? Comment pourrait il y avoir des problèmes de financement alors que ce sont des grands groupes qui les portent ?
Si des multinationales ne veulent pas supporter ces coups qui peut le faire ???
Parce que c'est une énergie renouvelable, inépuisable et permanente l'éolien offshore ou l'énergie marée motrice.
Cela fait des décennies que nous avons la technologie pour, je pense qu'il est raisonnable d'y voir encore un monopole qui refuse le progrès technique et l'électricité moins chère pour tous seulement pour les intérêts de ses actionnaires.
Notre économie est une économie du moyen age.
L'électricité ENR a un défaut majeur, c'est son cout, que personne ne paye aujourd'hui.
(Oui, le vent est gratuit mais pas l'éolienne)