Eolien. L'espagnol Gamesa licencie 20 % de ses effectifs dans le monde

Après Vestas, c'est au tour d'un autre grand acteur de l'éolien de réduire la voilure. Gamesa vient d'annoncer son projet de réduire ses effectifs de 20 % d'ici au mois de mars 2013, afin d'atteindre son objectif de réduction de ses coûts fixe de 100 millions d'euros entre 2011 et 2013.
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Au total, ce sont 1.800 emplois qui vont être supprimés, dont 800 d'ici à la fin de l'année. Le groupe espagnol Gamesa, l'un des leaders mondiaux de l'éolien, comptera 6200 à 6300 personnes à l'issue de ce plan de restructuration. Toutes les régions sont concernées, des Etats-Unis à la Chine en passant par l'Europe, où l'Espagne paiera le plus lourd tribut, avec environ 500 licenciements.

Des ambitions repoussées dans l'offshore

Cette restructuration fait suite à la première perte semestrielle depuis 2000, annoncée en juillet, et fait partie de la stratégie annoncée par Ignacio Martin, PDG du groupe depuis le mois de mai dernier, pour la période 2013-2015. Celle-ci vise essentiellement une baisse des coûts, fixes et variables, ce que doit également permettre une nouvelle politique d'achats.

Le groupe va se concentrer sur ses deux nouveaux modèles terrestres de 2,5 et 5,5 MW. Quant à l'éolien offshore, tout en affirmant y maintenir ses ambitions, il repousse la sortie de sa turbine de 5 MW à 2014, et celle de 7 MW est quant à elle reportée à « moyen ou long terme. »

Un marché mondial en baisse de12 %

Ces décisions sont rendues nécessaires par la dégradation générale du marché de l'éolien, liée à une incertitude concernant le maintien de subventions, crédits d'impôt (aux Etats-Unis) ou conditions tarifaires préférentielles, et, dans certains pays (dont la France), une trop grande complexité administrative qui ralentit le montage des projets.

Gamesa a annoncé des prévisions de ventes de 1,8 à 2 gigawatts (GW) pour 2013, et de 2,4 GW en 2015, dont une part croissante sur les marchés émergents, notamment l'Amérique Latine. Le groupe anticipe une baisse du marché mondial de 12 % pour 2013, soit un marché mondial de 42 GW.
 


 

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Commentaires 2
à écrit le 28/10/2012 à 1:18
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Cette technologie présente dans plus de 140 pays dans le monde et qui existe depuis plus de 30 ans est indispensable dans un mix énergétique optimal et a encore des améliorations en vue et des coûts en baisse. N'en déplaise aux nucléopathes extrêmist...

à écrit le 27/10/2012 à 17:26
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cette technologie n'a aucun avenir trop d'effets pervers et trop dénaturante pour l'environnement

le 13/07/2014 à 15:16
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il a bonne mine, notre premier président normal. il prospère, lui !

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