négociations nocturnes au détriment des Belges

hier soir, en apprenant que les négociations allaient probablement se poursuivre tout au long de la nuit, les petits actionnaires, désabusés, manifestaient leur scepticisme. L'accord aurait initialement dû être conclu vendredi 28 février et la limite avait déjà été reportée à vendredi soir minuit. Ainsi Pierre Nothomb, le directeur de Deminor, a regretté que « l'on passe des mois à des discussions sans intérêt et qu'on en arrive à chaque fois à négocier la nuit ». Ce manque d'organisation des discussions amenant « à négocier dans un grand état de fatigue ». Le conseil des petits actionnaires de Fortis craint ainsi que les plus résistants physiquement l'emportent. D'autant qu'il constate que « les Belges sont plus vite fatigués que les Français ou les Néerlandais qui sont mieux préparés et organisés » pour ce type de négociation au finish. Pour Jean-Pierre Paelinck, secrétaire général d'Euroshareholders, il paraissait évident que « le gouvernement ferait tout ce qu'il peut car il ne veut pas rester avec la banque sur le dos. C'est une question de fierté, ils ne voudront pas échouer à nouveau ! »
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