Les rôle des anciens dirigeants de Natixis fait toujours débat

La banque d'investissement tente de faire fi des plaintes sur les émoluments de ses anciens dirigeants et continue son redressement.
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L'ombre des anciens dirigeants de Natixis planait encore cette année sur le carrousel du Louvre où se tenait l'assemblée générale de la banque de financement et d'investissement (BFI) du groupe BPCE. Les syndicats et plusieurs actionnaires se sont offusqués de la rémunération de l'ancien directeur général Dominique Ferrero de 500 .000 euros brut annuel au titre de conseiller du président du conseil d'administration de Natixis, François Pérol. Selon les actionnaires réunis dans la salle, Dominique Ferrero fait partie des principaux responsables de la chute de l'action de la banque entre 2006 et 2009, de même que son ancien président Philippe Dupont, qui lui est toujours président du conseil de surveillance du groupe BPCE jusqu'à la fin 2011. Dominique Ferrero a été remplacé en mai 2009 par Laurent Mignon. François Pérol a déclaré qu'il assumait toujours son choix de garder M. Ferrero comme conseiller, il pense que « c'était la meilleure décision possible dans l'intérêt de Natixis ». Introduit en Bourse à 19,55 euros l'action fin 2006, le titre Natixis avait ensuite atteint un plus bas à 0,80 euro en mars 2009 au moment de l'arrivée François Pérol à la tête du conseil de surveillance de la BFI, détenue aujourd'hui à hauteur de 72 % par le groupe BPCE. Le cours de l'action s'élevait à 3,82 euros jeudi à la clôture. Le conseil d'administration de Natixis a par ailleurs réaffirmé, durant l'assemblée générale, sa priorité de mettre en oeuvre son plan stratégique « new deal » adopté en septembre 2009 et destiné à redresser ses comptes.

Fusion écartée

En réponse aux questions des actionnaires, François Pérol a une nouvelle fois écarté le projet de fusion entre Natixis et le groupe BPCE. De même, aucune cession imminente de sa filiale d'assurance-crédit Coface n'est prévue, Natixis s'est contenté d'indiquer que la priorité de Coface restait le recentrage sur son activité d'assurance. Une éventuelle introduction en Bourse n'est pas envisagée pour cette année. Enfin, les actionnaires ont approuvé le dividende par action proposé de 0,23 euro, et donné leur accord au projet de regroupement des actions de Natixis sur la base d'une action nouvelle pour 7 actions existantes.

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