SAP offre aux collectivités une panoplie de services

La stratégie de l'éditeur vis à vis des collectivités territoriales est indirecte, explique Olivier Bouzereau. Des intégrateurs de proximité délivrent un pilotage transversal des activités, en temps réel.

Prendre des positions significatives dans le secteur public reste un objectif d'actualité pour SAP. Avec le rachat de Business Objects, l'éditeur de progiciels y parvient progressivement, via ses outils d'aide à la décision, de pilotage et de préparation budgétaire. « Les collectivités territoriales ont des dizaines de métiers distincts et, très souvent, une application distincte par métier », observe Frédéric Massé, responsable de la stratégie et du développement du secteur public et santé pour SAP France.

L'éditeur explique donc aux administrations, depuis cinq ans déjà, l'intérêt d'avoir une seule couche pour gérer ses relations avec les tiers, citoyens inclus. Il entend ainsi réduire les ressaisies d'informations, principale source d'erreurs et de dysfonctionnements. En effet, le tiers est souvent le même entre la GRC (gestion de la relation avec le citoyen), la comptabilité client et fournisseur. « Nous garantissons l'unicité de sa gestion au travers d'une offre souple et simple à mettre en oeuvre, sans contraindre la collectivité dans un nouveau modèle de préparation budgétaire », résume Frédéric Massé.

La Mairie de Paris a négocié directement avec SAP son nouvel outil de gestion financière et comptable personnalisé. Mais les collectivités de moindre taille s'adressent plus volontiers à un intégrateur de proximité, un acteur de niche  capable de développer ou de configurer une application métier sans forcément partir d'une feuille blanche.

Par exemple, le Conseil Général de la Seine Saint-Denis a mis en place un projet de gestion de l'assistance sociale, un domaine particulièrement complexe à automatiser. Si cela se passe bien, c'est « grâce au travail du partenaire qui a permis de structurer l'offre de gestion de la relation avec les citoyens au sein de cette collectivité territoriale », reconnaît Frédéric Massé.

La concurrence des petits éditeurs locaux et des solutions libres n'en reste pas moins vive et encombrante pour SAP : « nous constatons la place importante accordée à l'Open Source dans les collectivités Françaises. Les télé-procédures des forges procurent de bons frontaux clients mais elles ne règlent pas le problème de l'interaction avec les tiers ni avec le reste du système d'information », prévient Frédéric Massé. Selon lui, fabriquer un frontal déconnecté du Back-Office ne réduit pas la complexité pour le DSI. SAP apporte, en contrepartie, un véritable outil de pilotage en temps réel. Plus qu'un gain de productivité, ce serait l'opportunité d'effectuer un saut qualitatif important au niveau du système d'informations, les équipes techniques pouvant délivrer des analyses pertinentes plutôt que de simples lignes de code.

Du fait de la forte hétérogénéité des systèmes en place, les collectivités doivent consacrer d'importantes ressources, internes et externes, aux interfaces entre systèmes. Autant de moyens qui ne sont pas mis à la disposition d'innovations, regrette le responsable de secteur. Il suggère plutôt « une trajectoire de transformation et d'urbanisation du système d'informations avec un accompagnement de la stratégie de réduction des coûts de maintenance, au rythme de chaque collectivité ».

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