Xilinx commercialise le Virtex-6, sa nouvelle puce logique programmable

Xilinx a saisi l'occasion du Globalpress Electronics Summit pour lancer sa nouvelle puce logique programmable, le Virtex-6. Elle combine sur un seul circuit une puissante capacité de calcul, une faible consommation d'énergie et une connectivité haute vitesse.

On peut l'utiliser pour les télécommunications, la diffusion vidéo, l'aéronautique, les équipements médicaux, l'automobile, bref pratiquement pour toutes les applications qui ont besoin de circuits spécifiques (ASICs) : le Virtex-6, nouveau circuit logique programmable de Xilinx, est maintenant commercialisée en masse. « Plus de 700 clients ont décidé d'utiliser le Virtex-6 dans un millier de projets », souligne Vin Ratford, le directeur marketing de l'entreprise.

Et de préciser que « l'avantage des puces logiques programmables est de permettre de commencer un projet avec une page blanche et ensuite de le concevoir pas à pas avec nos brevets et notre propriété intellectuelle » . De fait, la société fournit plusieurs modèles de référence qui sont ciblés pour les divers segments de marché verticaux qu'elle tente de développer. Cette approche permet à ses clients de réduire le temps de développement d'une nouvelle application.

Comme son concurrent Altera, Xilinx gagne des parts de marché dans les applications de télécommunications, militaires et aérospatiales. Cependant, malgré la puissante et l'avance technologique de ses puces (réalisées avec un pas d'écartement de 40nm), il lui faut parfois convaincre ses prospects de la capacité de ses circuits. Si la démonstration est facile, ce n'est pour autant que la puce de Xilinx sera choisie. En effet, la programmation d'une de ses puces est sensiblement différente de la programmation d'un circuit spécifique. Il existe une courbe d'apprentissage que Xilinx doit raccourcir, sans doute en s'associant avec les spécialistes de la conception assistée par ordinateur.

A noter que Xilinx est une « fabless companie », une entreprise sans usine. Ses puces sont fabriquées par le taiwanais UMC et le japonais Toshiba et bientôt par le sud-coréen Samsung. Ce dernier lui permet d'accéder à la plateforme de fabrication mise au point par IBM et Chartered Semiconductor.

Au cours de son troisième trimestre 2009 (fin décembre 2008), Xilinx a réalisé un chiffre d'affaires de 458,4 millions de dollars et dégagé un bénéfice net de 139 millions de dollars. Pour son quatrième trimestre (échu le 31 mars), la société envisage un repli de 13% à 18% de son chiffre d'affaires. C'est mieux que la baisse de 15% à 25% prévue au début du trimestre. La différence ? L'industrie des communications qui résiste mieux à la crise grâce aux investissements en Chine.

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