Que craignent les entreprises en 2009 ?

En cette année de crise, ce sont les évolutions des marchés, les marchés financiers et les risques de change qui soucient les entreprises. Les PDG trustent la mise en œuvre des mesures permettant de limiter ces risques.

Les cinq risques majeurs pour les entreprises sont, en 2009, le marché et ses évolutions comme la globalisation et les délocalisations, cités en tête par 44 % des entreprises contre 16 % l'an passé, suivi par les marchés financiers (40 % contre 9% en 2008), les risques de changes (32 % contre12 %) et les concurrents (31 % contre 35 %). C'est le principal enseignement de la sixième édition du Baromètre Risk Management réalisé par Protiviti, un cabinet spécialisé en conseil en management et gestion des risques.

Protivi a demandé à l'institut de sondage TNS Sofres d'interroger les directeurs financiers de 100 entreprises financières cotées et non cotées, dont 31 % travaillent dans le secteur industriel, 26 % dans la distribution et le commerce, 22 % dans les services et 21 % dans la banque et assurance. Ce sondage donne d'utiles indications sur les besoins de sécurité des entreprises en cette année de crise.

On constate ainsi que l'environnement juridique qui figurait au deuxième rang des préoccupations des entreprises en 2008 disparaît du top cinq des risques et ne figure même qu'au 4° rang des risques engendrés par les facteurs extérieurs à l'entreprise, derrière le marché, les marchés financiers et les concurrents. Le bouleversement est encore plus fort dans la hiérarchie des risques internes. Exit, l'insatisfaction des clients passe de la première place à la 10eme, la sécurité informatique chute de la deuxième à la 6° place. A la première place des risques internes, on trouve les risques de change, les risques crédits et l'image de marque- réputation.

La hiérarchie des risques évaluée est différente selon les secteurs. Logiquement, les banques se soucient d'abord des marchés financiers, puis des risques de change, suivis par l'image de marque-réputation. L'industrie s'inquiète d'abord du marché et de ses évolutions, puis des risques de change et enfin des concurrents. La distribution place en tête le marché, les marchés financiers et les concurrents. Enfin, les services surveillent en priorité les concurrents, puis le marché et ses évolutions et enfin les marchés financiers.

L'étude est également intéressante en ce qu'elle identifie aussi les décideurs es-gestion des risques. C'est ainsi que le PDG devient celui qui met en œuvre les politiques anti-risques dans 48 % des entreprises contre 37 % en 2008. En période de crise, la sensibilité est extrême.

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