
En tant qu' économiste libéral, on est stupéfait de la politique économique et monétaire que les autorités nationales de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) poursuivent depuis des années, une politique qui s'oppose, par un raisonnement a contrario, à toute expertise économique et à l'évidence empirique. Ce n'est plus le bon sens économique qui prévoit mais l'opportunité politique. On court le risque qu'un scénario « à la japonaise » plane désormais sur la zone euro qui glisse vers la récession.
L'erreur du salaire minimum
Commençons avec les problèmes centraux, la stagnation économique et la montée du chômage. Les moteurs de la croissance sont en panne dans la majorité des pays de le zone euro. Même l'Allemagne, la locomotive économique traditionnelle pour l'Union européenne (UE), commence à frôler la récession due aux erreurs politiques de la grande coalition qui a introduit le salaire minimum et la retraite à 63 ans, comme constaté récemment par le fameux Comité des sages dans leur dernier rapport.
La France affiche des finances publiques très dégradées
C'est en particulier en France que l'on réclame une relance budgétaire en accusant l'Allemagne de son « austérité » idéologique ignorant entièrement sa propre situation préoccupante. L'Hexagone bat pratiquement tous les records négatifs dans ses finances publiques. La Commission européenne prévoit un taux de dépenses publiques de 57 % du PIB, un taux de 53 % du PIB pour les recettes d'État et une montée de la dette publique à 95 %. C'est en particulier le solde budgétaire primaire - défini comme le solde budgétaire net des paiements d'intérêts - qui est la clé déterminante de la dynamique de la dette souveraine.
Sa stabilisation et son abaissement nécessitent un excédent primaire tandis que la France affiche depuis des années un solde négatif - de 1,5 % du PIB pour 2015 -, faisant cavalier seul dans l'UE. Cela la situe en queue du peloton, et même derrière la Grèce qui affiche un solde positif de 4 %. En conséquence, les intérêts sur la dette publique sont financés par de nouvelles dettes et les recettes d'État - déjà parmi les plus élevées dans l'UE - ne sont pas suffisantes pour payer les dépenses courantes. En droit privé, une telle situation déclencherait la faillite.
Pour les contribuables, les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain
En France, on a toujours sous-estimé l'intelligence des contribuables. Ils savent que les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain. Or, les ménages et les entreprises s'attendent à une baisse des revenus nets, et diminuent déjà aujourd'hui leurs dépenses de consommation et d'investissements et vice versa. Le rétablissement de l'équilibre budgétaire est donc une condition indispensable pour une croissance durable. La devise ne peut être que « croissance par consolidation budgétaire » au lieu de « croissance par endettement ». Cette politique doit être accompagnée par des réformes structurelles, en particulier par une dérégulation du marché de travail, notamment en France, où il faut une croissance économique de 1,5 % pour obtenir une croissance nette de l'emploi.
En Allemagne, le redressement des finances publiques a généré une croissance économique supérieure
Les preuves empiriques sont frappantes. La politique de déficit budgétaire au Japon depuis vingt ans a fait exploser la dette publique à un niveau stratosphérique de 240 % du PIB sans avoir évité une stagnation économique permanente. Au contraire, en Allemagne, le redressement des finances publiques a généré un budget équilibré et une croissance économique supérieure par rapport à celle de tous les États surendettés.
La BCE échoue tout autant que la Banque centrale japonaise
De même, les parallèles entre la politique monétaire de la BCE et la politique des Abenomics sont frappants. L'impact de la politique ultra-expansionniste de la BCE sur la croissance a été un coup d'épée dans l'eau comme le « tsunami » de liquidité au Japon. On s'attend maintenant à ce que Mario Draghi sorte la grosse « Bertha » en lançant un programme de rachats d'emprunts d'État sur le marché secondaire pour baisser d'avantage les taux d'intérêts à long terme. L'échec est programmé. Dans la zone euro, le financement des investissements se fait surtout par les banques, une structure différente de celle du Japon et des États-Unis où les entreprises se financent souvent directement sur le marché. Par contre, les banques dans la zone euro tiennent toujours à réduire le montant de leurs crédits au secteur manufacturier. Ce sont en particulier les « non performing loans » des entreprises qui les empêchent de relancer le crédit, un montant de 980 milliards d'euros, selon la BCE .
Draghi met en péril l'ajustement économique
Mario Draghi répète comme un moulin à prières que la politique monétaire ne peut pas remplacer les réformes indispensables des gouvernements. En même temps, sa politique met en péril l'ajustement économique. Sa garantie de sauver l'euro « coûte que coûte » a déjà divisé par deux les taux d'intérêts sur les marchés obligataires et elle a affaibli la pression du marché sur les gouvernements pour qu'ils poursuivent leur politique de réformes - la France emprunte à 10 ans avec des taux inférieurs à 1%, pour la première fois le 28 novembre 2014. En italien, on dirait « Avanti dilettanti ».
La conclusion est claire et simple. Sans application stricte du pacte de stabilité, sans redressement du secteur public et sans dérégulation du marché du travail pour achever une dévaluation interne, on risque de suivre le même destin que celui du Japon, c'est-à-dire une génération perdue. La loi Macron est un premier pas vers un tel cercle vertueux. Par contre, il est douteux que le nouveau plan d'investissement du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker avec un budget européen de 21 milliards d'euros puisse déclencher plus de 300 milliards d'euros d'investissements du secteur privé. Ce ne sera pas la première fois qu'un programme conjoncturel de la Communauté échoue. L'économie n'est pas comme un moteur électrique où il suffit d'appuyer sur le bouton vert pour le faire démarrer et accélérer. Le Colbertisme, l'idée d'une économie dirigée par l'État, a atteint sa fin. Il est vrai que le pouvoir politique peut dominer un certain temps, mais au final c'est la loi économique qui prévaut.
Wolfgang Glomb, économiste, ancien directeur des affaires européennes au ministère des Finances allemand et membre du conseil d'orientation de l'Institut Thomas More
Une Europe unie et une monnaie unique c est quand même mieux que les 36 petits pays avec leurs 36 monnaies ... Souvenez vous !! Une monnaie c est un outil et l Euro depuis sa création est la meilleure monnaie du monde !! En rien cette monnaie n est responsable de la GABEGIE politique et économique que nous subissons du fait du maintien des nationalismes égoïstes et de l incapacité des 30 gouvernements européens à faire face au jeu de Monopoly du grand patronat !! et surtout au fait que les deux grandes puissances européennes Allemagne et Angleterre contraignent tous les autres pays à s enfoncer chaque jour d avantage dans l ultra affairisme et l ultra libéralisme !! On rêvait d une Europe des meilleurs services publics et ils ont cassé les services publics !! On rêvait d une Europe des meilleures conventions collectives et ils cassent les conventions collectives !! On rêvait d une Europe avec un seul code de la route et ils ne savent légiférer que sur la taille des sardines ... et quand une multinationale délocalise en Chine ils sont incapables de l obliger à délocaliser avec le système social et le système fiscal !! Ils multiplient l entrée de petits pays non fiables ou en faillite comme les Pays Baltes ou le Kosovo mais laissent à la porte la Turquie passage des pipe-lines venant d Asie centrale et ne vont pas au secours de Ukraina passage du grand projet de gazoduc de Mer Caspienne par Sud Caucase et par Crimea vers Europa ... et ils payent avec des dollars qu ils achètent très cher le gas et le petrol qu ils achètent à la Russie et aux Emirats ... et dans un pays comme la France ils ne cessent de faire des cadeaux au patronat pour maintenir l intérim et les CDD et font croire à la faillite de la Sécu et des Caisses de retraite pour pousser à la privatisation ... et sous couvert d une pseudo démocratie entretiennent une caste de bons à rien cumulards et profiteurs SANS projet et sans idée de société future !!
400.000 sont arrivés cette année. En fait cela a conduit à une augmentation de la population de + 200.000. ( excédent démographique). Tous les pays d Europe ont depuis toujours été des pays de transhumances et d´immigration donc ce n est pas un phénomene nouveau.
Saviez vous p.ex. que des centaines de milliers de Français se sont refugiés en Allemagne au 17-18 eme siecle ?
Je conseille ne pas vous casser trop la tête sur l´extinction de la rasse allemande !
Oui, le Paradis... Mais pour qui?
Quand à la pauvreté en France, elle est bien pire qu'en Allemagne... mais ça, un gouvernement socialiste ne le crie pas sur les toits...
Vivant en teutonie depuis 15 ans pour des raisons sentimentales et non pas pour des raisons germanophiles, je peux vous dire qu ici etre au chomage c est pire qu e France....Le nombre d pauvre est peut etre moins eleve qu en France en pourcentage mais la realite du quotidien ets identique sinon pire. Pas d aide medicale universelle, une llocation dite artze 4 apres un an de chomage, un smic minimum de 8.45 brut mais pas pour toutes les professions ect....Ce pays est loin d etre un modele de generosite...et un champion d inegalite
La solution c'est donc de faire travailler les gens sans les payer ...
Ca s'appelle l'esclavage ( ou le STO)
Peu importe que vous ayez trouvé un travail à 1€/heure... si vous travaillez, l'état vous aidera.
En France, on fait l'inverse, on incite les gens à glander ou travailler au black pour recevoir l'aide sociale. Si vous croyez que le pays va se redresser ainsi... regardez l'évolution de la France, le nombre de faillite et le taux de chômage... et vous comprendrez peut être qui a fait le bon choix ?
Le vrai problème c'est les politiques d'austérité qui sont en train de détruire toute l'économie européenne.
On entend dire on fait des fusées et pourtant y a des pauvres... on nous sort des balivernes politiques et on démolit la zone!
Si ce n'est pas une ZMO que faisons-nous dans cette usine à gaz?
On baisse de 30% comme au Japon et on appelle cela du pouvoir d'achat? On raconte trop de bétises du type: flinguer la monnaie c'est du pouvoir d'achat!
Pour mémoire, sous Pétain, on a fini en tôle alors que de Gaulle est devenu un héros national!
Il se heurte à la nouvelle vague d'imbecillité qui guide les pas du socialisme à la française.
Mitterrand disait que "l'inflation est l'impôt du pauvre". Tout a changé. Les maîtres à penser n'ont les yeux de Chimène que pour l'inflation, synonyme de relance. Les petits espèrent que les futures hausses de salaire viendront minimiser leurs efforts de remboursement immobilier. Ceux qui sont au gouvernement rêvent de voir la dette s'évanouir dans le bucher de l'inflation.
L'inflation est le nouveau credo des imbéciles dont l'argumentation se camoufle (facilement) en refus de "l'austérité".
Vous comprendriez vite que cet article n'est rien d'autre que de la propagande pro-Allemande. Celle qui met l'Europe à genoux et qui pousse les peuple dans la rue, juste pour satisfaire la prospérité de l'économie allemande.
Nos fonctionnaires sont uniquement payés avec l'argent qu'on emprunte... et personne ne veut se poser cette question : nous n'avons pas les moyens de payer nos 5,5 millions de fonctionnaires et nous empruntons cet argent tous les mois.
Le jour où nous ne trouveront plus à emprunter ; avec quoi les paierons-nous ???
Ou serons-nous obligé de faire comme les grecs : diviser par 2 les salaires et retraites de fonctionnaires... en attendant de faire d'autres coupes et hausses d'impôts ?
on fait des dettes et du pib nul? On parle d'un syndrôme tour de Pise.
N'aurait-on pas affaire à du charlatanisme administré?
c'est comme une famille nombreuse tres endetté avec les huissiers a la porte tres malade et qui ne peuvent plus payer le medecin ,et dont le pere de famille vient d'apprendre qu'il est licencié et donc au chomage ..le gouvernement prevoit des baisse d'aides sociale mais il y a une "bonne nouvelle " la mere de famille est de nouveau en ceinte et attend son 10e enfant..!!
ou est le bon sens...
Est que quelqu'un a sous le coude la liste des marques francaises je dois partir faire mes achats de noel
Electroménager: Brandt, Moulinex, SEB, Calor, Tefal, Terraillon.
Outillage: SAM, MOB, Bost, Fischer-Darex.
Multimédia: LaCie, Archos, Cabasse, Prodipe.
Il en existe probablement d'autres moins connues (donc mal distribuées) disposant d'un catalogue de références de plus ou moins bonne qualité. Avec internet il n'est pas très difficile de savoir qui fabrique une marque et où se situe son siège social (donc son imposition). En revanche cela n'offre aucune garantie concernant le lieu de production ou la qualité du produit.
L'affaire grècque nous a coûté autour de 350 milliards... la Grèce n'a toujours pas fini de régler ses problèmes et en plus nous déteste parce que nous leur imposons des contraintes.
Si l'Europe n'était pas intervenue et avait laissé faire le FMI, la Grèce aurait quitté l'Euro, aurait réglé ses problèmes elle-même et n'aurait pu s'en prendre qu'à ses propres hommes politiques qui l'avait plongé dans cette situation...
Alors quand on n'y réfléchit bien, est-ce que l'Allemagne n'avait pas raison ?
Hausse du niveau de vie (pib par tête)
Allemagne :+12%
France:0%
indice de developpement humain/social (ocde)
Allemagne : 6eme
France : 20eme
L'idh se base naturellement sur des années anciennes (pour 2014, c'est 2011 comme année de référence) Donc la France devrait reculer encore dans ce classement. Cette année la croissance allemande (bien timide) devrait être 5 fois supérieur à celle de la France. 2015 s'annonce en Allemagne comme une bonne année, en France les mauvaises nouvelles vont atteindre un rythme encore plus soutenu. Mais la dette française augmentera ainsi que le nombre de fonctionnaire. Ca c'est garanti
Les aspects économiques jouent aussi un rôle mais secondaire.
L Allemagne est tellement forte sur les autres marchés qu elle pourrait meme se passer de certains marchés Européens. En sens contraire tres peu d´acteurs indusriels pourront se passer de produits ou prestations allemandes et devront alors payer in prix très fort pour les acheter !
On est des cancres en terme de valeurs humaines, c'est sur le papier mais pas dans la réalité!
Les extrêmes ne sont jamais une solution. Ils arrivent toujours masqués pour faire ensuite ce qu'ils veulent dans le seul intérêt de leurs partisans. D'extrême droite ou d'extrême gauche, ça finit toujours par une dictature, donc mal.
Si cet arrogant petit bonhomme avait lu un livre d'histoire économique, il aurait vu que celle-ci progresse toujours quand on accorde des droits aux travailleurs - baisse de la durée du travail, salaire minimum, etc. Que veut-il, revenir au XIXe siècle ? Avant ?
Il se moque du Japon - une génération perdue dit-il - mais il ne voit pas qu'à l'inverse c'est l'Allemagne qui est perdue et qui est en voie de disparition. Très rapidement les étrangers seront plus nombreux que les Allemands de souche. Peuple de rentiers et de vieux, ils ne voient que ce qui peut rogner leur rente. L'Europe promettait la paix entre les peuples, le sinistre Glomb - quel nom - montre qu'à l'inverse on risque d'avoir une nouvelle guerre avec ce pays arrogant et à la tête carrée.
Si l'Allemagne a probleme de natalite, ce pays ne connait pas la crise car a gere son budhet avec rigueur et reformé son marche du travail depuis 10 ans sans ceder a la facilite du populisme anti-entreprise. Quant a faire des enfants, quelques mesures bien placees relanceront la machine, l'Allemagne non endettee en a les moyens.
Et vous vous dites meilleur economiste ? Vous etes juste derisoire d'arrogance.
A steph @ on peut répondre que l'Allemagne a 6 millions de nouveaux pauvres depuis 10 ans.Vous voulez cela pour la France?. Quant au sous-investissement allemand,c'est un vrai problème. Ils veulent investir 1.5 milliards d'euros par an sur 3 ans,à partir de 2017 alors que le FMI fixe le besoin d'investissement allemand en infra-structures à 13,5 milliards par an pendant plusieus annèes,pour rattraper le retard. Quant à la petite natalité allemande,on ne peut pas solutionner cela d'un coup de baguette magique.Quelle ignorance!
En dehors de cela, le développement de l'économie allemande est effectivement exemplaire, aucune autres grandes économies se portent - relativement -aussi bien (et mieux) que l'Allemagne. Une analyse plus profonde au delà des clichés connus serait intéressante pour aborder enfin des réformes en France.
Ni plus ni moins qu'un dictateur qui jette la démocratie aux orties. La démocratie qui ne peut "dominer qu'un certain temps"...
Monsieur Glomb, en tant que Goebbels de M. Weidmann, vous ne seriez pas un peu klotzig sur les bords?
Je me suis arrêté là.
ils aiment tellement leur pays qu'ils font pas de gamins.
les non européens qualifiés veulent pas venir chez eux.
les européens repartent dans l'année suivant leur arrivée.
probablement parce-que les allemands n'ont pas investi, entre autres.
la France est malade certes mais ce monsieur fait preuve d'une mauvaise foi sans nom. Incriminé le salaire minimum même pas encore en place pour expliquer la baisse de la croissance allemande c'est de la malhonnêté intellectuelle. Ce monsieur devrait faire de la politique il y ferait recette. Mais en tant qu'économiste il n'est pas à la hauteur.
On peut dire tout ce qu'on veut de la France (et il y a de quoi dire) mais ce n'est pas la France qui a jeté l'europe dans la crise. L'Allemagne c'est beaucoup plus discutable et surtout le gouvernement allemand fait le choix de l'y laisser !
Il n'y a pas que la France en Europe et si la France sous performait tellement plus que ces voisins. Ou est la locomotive de l'europe M Glomb ? a 1% de croissance par an à qui voulez vous faire croire du role leader de l'économie allemande ? Non et trois fois non l'Allemagne aujourd'hui n'est pas un leader de la croissance mondiale mais un ralentisseur. et le gouvernement actuel de l'allemagne a fait le choix de jeter toute l'eeurope dans la crise qui pouvait s'arrêter en 10 min top chrono. Mais le mal est fait le lait est bien renversé et M. Glomb cherche à faire oublier les responsabilités de son gouvernement. La France n'est pas blanche encore une fois mais ce modèle que vante M. Glomb d'autres pays d'europe l'ont fait et cela 1- ne les a pas empêché de sombrer dans la crise alors même qu'ils avaient 3 fois moins de dettes que la RFA 2- le gouvernement allemand a humilié ces pays. Alors regardons l'ensemble de l'union et oublons la France dites nous M. Glomb quel est le pays d'Europe qui au cours des 5 dernieres années a tenu ses prévisions de croissance et ses prévisions de deficit public et de dette..... vous les compterez sur les doigts d'une main et l'allemagne aussi a échoué à ce niveau
En effet sous Jospin le déficit était à 1,5% et la dette à 58%. et c'est la que la droite dans sa phobie des impôts à sorti la fameuse cagnotte fiscale en disant qu'il y avait de l'argent dans les caisses qui devait être rendu aux français. Le tort du gouvernement de l'époque a été de céder sur ce point et de baisser les impôts. Mais nous étions en 2001 en période électorale.
Quand à la dette, c'est avant tout un mal de droite. Si l'on prend la période 1981 - 2011 la droite a gouverné 15 ans et la gauche également 15 ans.
La gauche c'est 350 milliards d'€ de dette, la droite 1350M€ de dette.
Alors a qui la faute si nous sommes dans cette situation. Qui à peine élu c'est rendu à Bruxelles pour dire qu'il ne tiendrait pas les 3% alors que nous étions en période de croissance: Chirac en 2002 et Sarkozy en 2007.
La droite a anesthésié les Français avec les baisses d'impôts et sa gestion laxiste à crédit. Mais aujourd'hui il faut bien redresser les comptes et forcement c'est douloureux, mais tout de même moins que dans certains pays du sud de l'Europe