Le Congrès de l'association des maires de France débute mardi 20 novembre, non sans une pointe de morosité dans l'air. En effet, de nombreux participants ont récemment fait état de leur sentiment d'abandon de la part du gouvernement. Ces quatre dernières années, 1.500 maires ont démissionné selon l'Association des maires de France et la moitié des 35.367 maires de France souhaitent passer la main en 2020 selon une enquête du Cevipof. Cette crise concerne principalement les maires des communes les plus pauvres et les moins peuplées. Un ras-le-bol renforcé par la baisse des dotations, la diminution des contrats aidés, la suppression de la taxe d'habitation ou encore la réforme territoriale. Les maires, élus préférés des Français, ont-ils raison d'être en colère ?
On en parle avec Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Laurence Lemouzy, directrice scientifique de l'Institut de la gouvernance territoriale, et Gilles Leproust, maire d'Allones (PCF-FdG) et vice-président de l'Association des maires de France (AMF).
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