Face au challenge et aux exigences qui pèsent sur les établissements financiers, une mise en place de dispositions spécifiques pour mener à bien l'exercice est aujourd'hui essentiel.
La prise en compte du risque physique reste encore sommaire
Ce dernier est sommairement schématisé. Ainsi, seul l'impact sur les biens immobiliers en garantie est pris en compte pour les inondations via une grille de vulnérabilité. Au contraire ce sont seulement des impacts macro-économiques qui sont pris en compte pour la sécheresse.
Concernant le risque de transition, les entreprises sont sectorisées en fonction de leur seule activité principale d'où une simplification importante.
Et que dire du scénario stressé repris du scénario de transition désordonné avec une hausse du prix du carbone avancée à 2022 au lieu de 2030 ? En comparaison, l'évolution historique de ce prix sur 2020/2021 (de 25 à 75 euros) semble plus brutale.
Se doter d'outils fiables et pertinents pour une mesure réaliste des risques climatiques
Malgré ces raccourcis, l'exercice reste complexe à réaliser. Les données requises sont souvent manquantes ou partielles. Géolocalisation et performance énergétiques de biens immobiliers, bilans carbone, secteurs d'activité et pourcentage d'activité financé... Autant de données à sourcer pour ce test encore incomplet et pas vraiment stressé mais un premier pas vers une mesure méthodique et scientifique des risques climatiques.
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