Reporting extra-financier : la révolution

Dès 2024, la directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) remplacera la Non Financial Reporting Directive (NFRD). Conséquence de quoi, plus de 50 000 entreprises européennes devront, entre autres, publier des rapports extra-financiers sur leurs engagements ESG. Le point avec Stéphane Pimienta, Président de LucaNet France.
(Crédits : DR)

Le reporting ESG a pour objectif de prendre en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, susceptibles d'influencer directement la performance financière à long terme d'une entreprise. En mettant en lumière la transparence des entreprises en matière de développement durable, le reporting ESG s'inscrit ainsi pleinement dans la démarche du programme European Green Deal lancé en 2019 par la Commission Européenne pour respecter les Accords de Paris de 2015 et rester sous le seuil des deux degrés de réchauffement climatique d'ici la fin du siècle.

La collecte et l'intégration de nouveaux indicateurs clés de performance (KPI) tels que l'environnement, le social, la diversité, les droits de l'homme ou la lutte contre la corruption, va révolutionner le procédé d'analyse de la performance financière via une vision holistique.

De nombreuses entreprises concernées

Ainsi, un champ élargi de sociétés devra publier des informations détaillées sur leurs risques, opportunités et impacts matériels en lien avec les questions sociales, environnementales et de gouvernance. Parmi elles, au 1er janvier 2025, toutes les grandes entreprises européennes, cotées ou non, au-dessus de deux des trois seuils suivants : 250 salariés ; 40 M€ de chiffre d'affaires et 20 M€ de total de bilan. Mais également, au 1er janvier 2026 toutes les sociétés cotées sur les marchés réglementés européens, y compris les PMEs (à l'exception des microentreprises telles que définies par la directive Comptable). Et enfin, au 1er janvier 2028, certaines sociétés non-européennes dont le chiffre d'affaires réalisé dans l'Union Européenne est supérieur à 150 M€ (via filiales ou succursales européennes).

Des nouveaux métiers en vue

Au sein des entreprises, la collecte de données et l'analyse de ces dernières seront le plus souvent confiées au Directeur Administratif et Financier. Mais cette nouvelle compétence se devra d'être accompagnée d'outils spécifiques. Une affaire de spécialistes, à l'image de LucaNet, éditeur international de logiciels pour la consolidation, la planification et les rapports financiers.

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