Résultats 2010 et objectifs 2011 en hausse pour Vivendi

Après avoir publié un bénéfice net 2010 en hausse de 4,4%, conforme aux attentes des marchés, le groupe de télécommunications et de médias anticipe une légère hausse de ses profits et le maintien d'un dividende élevé en 2011.
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Vivendi, le groupe français de télécommunications et de médias, a publié ce mardi un chiffre d'affaires de 28,88 milliards d'euros, un résultat opérationnel ajusté (Ebita) de 5,7 milliards et un résultat net ajusté de 2,7 milliards. Ces résultats correspondent aux attentes des marchés. Les analystes interrogés par l'agence Reuters anticipaient un Ebita de 5,729 milliards, un chiffre d'affaires de 28,533 milliards et un net ajusté de 2,643 milliards.

Vivendi a par ailleurs indiqué qu'il ramenait de 550 à 100 millions d'euros la provision inscrite dans ses comptes au titre de la procédure en nom collectif engagée à son encontre aux Etats-Unis. Cet ajustement intervient après la décision d'un tribunal américain d'exclure de la procédure d'indemnisation les actionnaires du groupe ayant acquis leurs titres à la Bourse de Paris.

En termes de perspectives, Vivendi est optimiste malgré un contexte difficile. Le groupe prévoit une légère hausse de ses bénéfices et le maintien d'un dividende élevé en 2011. "Malgré une conjoncture difficile et des mesures réglementaires et fiscales qui pèsent lourdement sur nos capacités à investir, 2011 devrait voir une légère croissance de nos profits à périmètre constant et le maintien d'un dividende en numéraire à un niveau élevé", déclare le président du directoire Jean-Bernard Lévy dans un communiqué.

Le groupe confirme par ailleurs ses projets d'acquisitions. Dans une interview accordée aux Echos, Jean-Bernard Lévy a redit que le groupe a pour objectif de racheter les minoritaires de SFR (au britannique Vodafone) et Canal+ France (à Lagardère qui prévoit sinon de mettre en Bourse ses 20%) "si les conditions de prix sont raisonnables".

L'action a clôturé lundi à 20,66 euros en hausse de 0,61%.
 

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Commentaire 1
à écrit le 01/03/2011 à 12:02
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Cette société s'apparente depuis le départ de J.-M. Messier à UNE FERME A CAPITALISATION DE CONTENUE ; dont rien ne peut plus se profiler à 10 ans ...

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