5G : "Il est temps que la technologie devienne un sujet politique" (Sébastien Soriano, 1/2)

La 5G fait l'objet de vives passes d'armes. D'un côté, des élus écologistes, de gauche, et plusieurs ONG redoutent que cette technologie nuise à l'environnement et à la santé. Ils appellent l'exécutif à geler son lancement et réclament un moratoire. De l'autre, Emmanuel Macron reste droit dans ses bottes. Le chef de l'Etat étrille ces "voix qui s'élèvent" et qui veulent, dit-il, "revenir à la lampe à huile". Dans ce contexte, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, juge qu'un débat est nécessaire concernant la 5G. Dans cette première partie d'un entretien à La Tribune, le chef de file du régulateur des télécoms regrette d'avoir sous-estimé les préoccupations sociétales.
Sébastien Soriano, le président de l'Arcep.
Sébastien Soriano, le président de l'Arcep. (Crédits : Reuters)

LA TRIBUNE - Les enchères pour les fréquences 5G vont débuter le 29 septembre. Comment vont-elles se dérouler ?

SEBASTIEN SORIANO - Il s'agit d'une enchère ascendante. Au départ, il y a un prix de réserve de 70 millions d'euros pour chacun des onze blocs de fréquence de 10 MHz. Les quatre opérateurs déclarent ensuite le nombre de blocs qu'ils veulent. Chacun a le droit d'en demander au maximum cinq. Puis nous procédons au premier tour, en augmentant les prix à chaque fois que la demande est supérieure à l'offre. Le pas d'augmentation de l'enchère, à chaque tour, est de 5 millions d'euros par bloc. La procédure s'arrête lorsque la demande rencontre l'offre. Cette manière de faire permet aux opérateurs de savoir où ils en sont lorsqu'ils abandonnent l'enchère. Chacun est maître de son destin, un point fondamental à nos yeux. Je rappelle que les opérateurs ont déjà chacun obtenu 50 MHz de fréquences pour 350 millions d'euros. Ils peuvent, s'ils le souhaitent, doubler la mise.

Quand l'enchère se terminera-t-elle ?

Quand les opérateurs le voudront ! Nous pensons que l'enchère ne devrait pas durer plus d'une quinzaine de jours. Tout dépendra, après, de l'appétence des opérateurs pour les fréquences, et de l'énergie qu'ils mettront pour que les plus gourmands d'entre eux payent plus cher. Il y aura ensuite, courant octobre, une enchère de positionnement, qui déterminera la place des blocs de fréquences dans la bande. L'enjeu, pour les opérateurs, sera de positionner leurs blocs au mieux par rapport aux fréquences qu'ils possèdent déjà. Certains endroits, sur la bande, sont aussi un peu plus protégés contre les brouillages que d'autres.

Cette vente intervient alors que jamais la défiance envers la 5G n'a été aussi grande. Certains élus et ONG jugent que cette technologie nuira à l'environnement. D'autres fustigent sa nocivité pour la santé. Dans une tribune publiée dimanche, près de 70 élus de gauche et écologistes ont encore demandé un moratoire sur la 5G. Que répondez-vous à ces craintes ?

Nous pensons qu'il faut lancer la 5G mais aussi inventer de nouveaux garde-fous pour répondre aux inquiétudes. Toutes les questions qui sont posées autour de cette technologie sont légitimes, mais elles ne sont pas de nature à remettre en cause son lancement. Notre métier de régulateur, ici, est d'accompagner et d'encadrer les opérateurs. Je rappelle que la 5G est bien leur projet, et non celui de l'Etat. Le temps du monopole public des PTT n'est plus. A travers la 5G, l'enjeu c'est le développement des usages, de la société numérique et ouvrir la porte de l'Internet des objets. Bref, c'est plus de capacités d'échanges pour la société et l'économie. Pas question, à nos yeux, de postuler que la 4G suffit, et que la 5G ne sert à rien.

L'Arcep a cependant ouvert un débat sur les questions de société liées à la 5G. C'est nouveau.

Oui. Mais j'insiste : nous organisons quand même l'attribution des fréquences. C'est la position la plus neutre entre les tenants du laisser-faire et ceux qui appellent à un moratoire. Les interrogations des élus écologistes et des ONG sont légitimes, mais il y a d'autres manières d'y trouver des réponses. Il faut construire un cadre de confiance par rapport à ces technologies qui inquiètent. A nos yeux, la régulation, c'est la solution : un processus qui vise à améliorer voire corriger le marché en continu. Il n'est pas nécessaire, au préalable, de bâtir une belle cathédrale pour encadrer la 5G avant de la lancer, car son arrivée sera très progressive. En revanche, au niveau des pouvoirs publics dans leur ensemble, nous avons sans doute sous-estimé ces préoccupations sociétales. Il y a aujourd'hui une angoisse qui dépasse largement la question de la 5G, et qui interroge, finalement, sur le rôle des technologies dans la société. Pendant les 30 Glorieuses, nous avons vécu une période ou le développement et le progrès technologique a profité à tous. C'est moins palpable aujourd'hui. Au niveau des entreprises qui déploient les technologies, nous assistons aussi à une concentration de pouvoirs très impressionnante. Celui-ci est entre les mains des Gafa. Nos concitoyens se sentent de plus en plus dessaisis face à ces grands groupes qui décident à leur place. Le climat lié à la crise sanitaire ainsi que la polémique autour de Huawei n'ont certainement pas, non plus, aidé à la bonne acceptation de la 5G.

Et le climat tout court. Il y a quand même débat sur l'impact environnemental.

Effectivement. Mais j'insiste sur un point : à l'été 2018, lorsque nous avons établi une feuille de route sur la 5G avec le gouvernement, personne n'a pointé cet enjeu environnemental. Quand nous avons lancé notre consultation publique sur les conditions de lancement de la 5G, l'an dernier, aucune association environnementale n'y a contribué. Ni Agir pour l'Environnement, ni Priartem, qui ont ensuite fait un contentieux contre notre cahier des charges. Il est trop facile de nous dire que nous n'avons rien prévu alors que ces associations de défense de l'environnement elles-mêmes ne sont jamais venues nous en parler. Dans cette affaire, il faut être humble du côté autorités publiques comme de la société civile. Qui plus est, ce n'est pas blanc ou noir sur le fond. La 5G a des côtés intéressants pour l'environnement. Elle est plus efficace d'un point de vue énergétique. Mais il y a aussi le renouvellement des terminaux et l'accroissement des échanges qui accompagnent chaque évolution technologique, que certains interrogent. A nous de trouver, ensemble, des solutions. Avec l'Arcep, nous avons lancé une plateforme baptisée « Pour un numérique soutenable », et à laquelle tout le monde peut participer. L'objectif est, d'ici la fin de l'année, de donner des chiffres plus précis sur les enjeux environnementaux, puis de faire des propositions. Au pouvoir politique, ensuite, de se saisir de ces pistes de travail pour mieux contrôler l'empreinte environnementale du numérique.

Le gouvernement ne veut pas prendre davantage de retard dans le déploiement de la 5G. L'exécutif argue que la France pourrait perdre en compétitivité au regard des usages nouveaux qui pourraient éclore. Partagez-vous cette position ?

A l'Arcep, nous ne voulons pas juger les usages. C'est dans notre ADN, et on le retrouve notamment à travers la neutralité du Net, dont nous sommes le gardien. Notre rôle est d'apporter les meilleures capacités de communication à la société, en incitant les opérateurs à déployer partout leurs réseaux. A partir du moment où les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont le projet industriel d'apporter davantage de capacité via la 5G, notre mission est de les accompagner et si nécessaire les encadrer.

Si nous vous interrogeons sur les usages, c'est parce que certains voient mal, dans un horizon proche, à quoi la 5G pourra bien servir. Mais c'est le cas à chaque lancement d'une nouvelle technologie de communication mobile. Les usages annoncés sont rarement ceux qui s'imposent. Le problème n'est-il pas que l'arrivée d'une technologie nouvelle comporte inévitablement une part de risque et d'incertitude ?

Je pense qu'au fond, ce qui a changé, c'est la perception de la société. Jusqu'à présent, il y avait une forme évidence à considérer que ce serait forcément mieux de disposer de davantage de capacités de communication. Ce n'est plus le cas. La société de communication a montré sa face libératrice : elle a apporté plus de plaisir, du confort. Elle a dopé l'économie. Nous avons vu à quel point elle était indispensable pour permettre le télétravail pendant le confinement. Mais en parallèle, nous arrivons à la fin d'un modèle un peu techno-enthousiaste, où il est forcément mieux d'avoir plus. Des questionnements nouveaux surgissent. C'est dans ce contexte que certains s'interrogent sur l'utilité de la 5G. Pour autant, c'est vrai qu'on était bien infichu de démontrer l'intérêt de la 2G, de la 3G, de la 4G ou de la fibre à leurs débuts... Et ne parlons pas du téléphone, dont je rappelle que Graham Bell pensait qu'il ne servirait qu'à écouter des pièces de théâtre et des opéras à distance... Ce qui a changé, par contre, c'est qu'on voit immédiatement les aspects négatifs de la technologie. C'est vrai pour la 5G, où l'on craint l'arrivée d'une surveillance de masse, l'obligation de changer son téléphone quand il marche très bien, des addictions numériques nouvelles... Il y a une interrogation sociale concernant la place de la technologie.

N'est-ce pas, finalement, une bonne chose ?

A titre personnel, je trouve qu'il est temps que la technologie, vu comme elle modèle nos vies, devienne un sujet politique. C'est, d'une certaine manière, ce qui se passe aujourd'hui avec la 5G. Dans le débat politique, il y a certes une part de ressenti pas toujours complètement rationnelle. Mais nous avons plus que jamais besoin de décisions politiques et de démocratie sur la place des technologies dans la société. Encore une fois, je crois que le problème est que la technologie est trop subie et portée par des groupes puissants qui semblent extérieurs aux utilisateurs. Il y a un besoin, désormais, de réappropriation de la technologie.

La 5G peut-elle, sous ce prisme, constituer une opportunité de redonner du pouvoir aux utilisateurs, et de s'interroger sur la place de la technologie de la société ?

Absolument. Nous avons besoin d'un débat de société. Il faut inventer de nouveaux outils pour que les citoyens gardent le contrôle. C'est le bon moment. Avec la 5G, les industriels promettent l'essor de l'Internet des objets, où des milliers de capteurs pourraient parsemer notre quotidien. C'est tout de même un vrai changement d'échelle...

Il y a une vraie bataille mondiale autour de la 5G. Les Etats-Unis, la Chine et l'Europe y voient un catalyseur économique essentiel pour les années à venir.

Je crois qu'avec la 5G, les données industrielles vont devenir essentielles. C'est d'ailleurs la vision de Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur. Jusqu'à présent, l'économie de la donnée concernait surtout les consommateurs. Mais la 5G, la robotisation et l'arrivée de l'Internet des objets permettront de connecter tous les actifs industriels, ouvrant la voie à une modernisation profonde des chaînes logistiques et des processus de production. C'est ce qu'on appelle l'industrie 4.0. Pour ne pas passer à côté de cette révolution, il est essentiel, pour l'Europe, de ne pas rater le virage de la 5G.

Le gouvernement a décidé de chasser progressivement Huawei du marché de la 5G. Résultat : les opérateurs n'auront d'autres choix, à terme et en attendant l'émergence d'autres fournisseurs comme Samsung, que de se fournir chez Nokia et Ericsson. Certains redoutent que ce duopole ne provoque une augmentation du prix des équipements. Cela pourrait-il peser sur les investissements dans la 5G ?

Je ne pense pas. Un resserrement de l'offre n'est, il est vrai, jamais rassurant. Mais comme vous l'avez dit, il y a aussi des perspectives à moyen terme. Il y a l'arrivée de Samsung, mais aussi l'approche Open-Ran. Celle-ci consiste à sortir d'un modèle verticalement intégré, dans lequel l'équipementier réseau contrôle toute la partie technique, et d'aller vers des solutions plus ouvertes, notamment dans le domaine du logiciel. Cela devrait redonner aux opérateurs du contrôle sur leurs infrastructures.

La 5G peut-elle rebattre les cartes sur le marché des télécoms alors qu'aujourd'hui, chose rare, les quatre opérateurs français se portent bien ? Cette technologie, gourmande en investissements, pourrait-elle pousser à une consolidation ?

Il n'y a pas de signaux en ce sens. Avec l'Arcep, nous avons travaillé pour que le marché fonctionne autour de quatre opérateurs forts, solides et stables. Nous avons réparé un des problèmes du marché français, qui était caractérisé par une forte concurrence et des prix bas, mais en retard sur la couverture du territoire. Il y avait des craintes sur la capacité des opérateurs à dégager suffisamment de moyens pour investir dans les réseaux. Aujourd'hui ce n'est plus cas. Depuis 2015, les investissements des télécoms ont progressé de 50%, à plus de 10 milliards d'euros par an. Nous avons trouvé un point d'équilibre. Il faudrait vraiment y réfléchir à deux fois avant de changer de modèle.

La perspective d'un retour à trois opérateurs n'est donc pas d'actualité ?

Non. Et par ailleurs, les opérateurs ont quand même réussi à réduire leurs coûts et à trouver une équation économique viable en mutualisant leurs infrastructures. L'Arcep les a beaucoup accompagné en ce sens. Aujourd'hui, Bouygues Telecom et SFR partagent leur réseau mobile sur une grande partie du territoire. Dans les zones rurales, le réseau est mutualisé à quatre opérateurs de manière massive. Free et Orange sont, de leur côté, historiquement liés par un contrat d'itinérance [qui permet au premier de louer le réseau 2G et 3G du second, Ndlr]. D'autres partenariats existent et pourraient se développer entre ces deux acteurs.

La 5G va-t-elle accoucher d'une hausse des prix ?

Au début, nous pouvons nous attendre à ce que les opérateurs commercialisent des forfaits premium à des prix plus élevés. C'est généralement le cas au lancement d'un nouveau réseau. Mais au bout d'un certain temps, les nouvelles offres deviennent des standards de marché etles tarifs baissent. A terme, je ne suis pas inquiet pour le niveau des prix.

Quand la 5G sera-t-elle une réalité ?

Ce sera aux opérateurs d'en décider ! Ils pourront lancer leur service fin novembre ou début décembre, dès qu'ils disposeront de leur autorisation pour utiliser les nouvelles fréquences.

La seconde et dernière partie de cet entretien sera publiée ce jeudi, à 7h.

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Commentaires 29
à écrit le 17/09/2020 à 19:19
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Attention, nous avons négligé de préparer les États à faire face à une pandémie virale et nous construisons à grands frais un système fragile.. Par exemple, que se passerait-il en cas d'orage solaire centré sur l'UE.. Ou en cas de conflit ( ça n'arri...

à écrit le 16/09/2020 à 21:14
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Ce qui semble échapper à la critique, c'est que les états occidentaux qui bloquent la 5G chinoise reconnaissent implicitement que cette norme développée par les sociétés occidentales est en fait un outil de surveillance massive. L'utilisation qu'en f...

le 17/09/2020 à 9:01
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La 5g ne permet pas de te surveiller davantage que la 3g ou même la fibre. Si tu savais... Par exemple quand tu clique sur le site web de la Tribune, ton téléphone/PC va interroger un serveur DNS pour connaître l'adresse IP du site web. Ce serveur sa...

le 23/09/2020 à 13:36
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Alors pourquoi les USA accusent-ils la Chine de surveillance par la 5G ? La vitesse de la 5G permet de collecter en temps réelle une grande quantité d'informations. C'est intéressant quand tu veux savoir qui participe à une manifestation syndicale ou...

à écrit le 16/09/2020 à 17:15
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mais pour 70% des français la défiance a l égard des politiques se confirme

à écrit le 16/09/2020 à 16:55
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Adobe n’échappe pas à l’offensive lancée par le fisc contre les GAFA. Bercy a lancé un contrôle fiscal de l’éditeur de logiciels américains, effectuant notamment un raid surprise en avril 2018 dans ses locaux de Paris et d’Arcueil, où il a saisi tous...

à écrit le 16/09/2020 à 16:14
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La 5G, dont on nous rebat les oreilles serait le nec plus ultra pour télécharger un film, ou pour que votre réfrigérateur vous dise ce que vous devez acheter lors de vos prochaines courses au drive. Quelles avancées sociétales ! Chargez sur un film...

à écrit le 16/09/2020 à 16:08
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Notre avenir ne sera pas nomade mais local donc n'abandonnons pas "La Fibre" pour des ondes perturbatrices qui n'auront pas une utilité de plus!

à écrit le 16/09/2020 à 14:37
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Même si on peut avoir quelques doutes si l'articulation entre la poursuite du déploiement de la 5G et un débat sur ses éventuels effets pervers (le coût d'un retour en arrière interdit toujours cette option, c'est bien pour ça qu'on évite les débats ...

à écrit le 16/09/2020 à 13:53
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Peut-être faut-il s'opposer à la 5g, symboliquement oui. S'opposer à l'industrialisation, aux guerres, la pollution, la surpopulation, les inégalités, les mégapoles...tout cela est affreux et soulevé par les écolos qui ont raison sous ce symbole de r...

à écrit le 16/09/2020 à 13:32
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Non l'utilisation mondiale n'est pas une garantie d’innocuité d'un produit ou d'une technologie. Surtout sans tests scientifiques indépendants en conditions réelles d’interactions et accumulations de l'ensemble des facteurs de risques... Certaines fr...

à écrit le 16/09/2020 à 13:04
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Discuter avec des écolos ? En France ils ont pris l’option LFI... bref pour qui habite dans une ville ecolo le débat n’est pas dans leur ADN !

à écrit le 16/09/2020 à 12:57
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le cuivre, la 4 G, le câble n'assurent toujours pas l'entière couverture du territoire (pas la population, ce serait trop facile) que l'état mette cette condition aux futurs contrats 5G sous peine de fortes (très fortes) amendes.

à écrit le 16/09/2020 à 12:37
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Qu'on laisse la 5g pour les pro évitons ainsi de remplir les HP ... Cet arriviste a l acerp, tellement Paris...

à écrit le 16/09/2020 à 11:38
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il y a deux sujets qui se télescopent......d une part l incidence éventuelle sur la santé....la 5 G demandant des puissance considérables pour traverser les murs....quid des nuisances potentielles pour tous ceux qui seront proches des antennes relais...

à écrit le 16/09/2020 à 10:26
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"plusieurs ONG redoutent que cette technologie nuise à l'environnement et à la santé." par rapport à l'absolu (méfiance, toute nouveauté peut être dangereuse, nuisible) ou avec des éléments solides (ondes = danger) ? Une étude d'un organisme situé e...

le 16/09/2020 à 21:50
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je ne souhaite pas vous choquer mais vous ne répondez pas à la question que vous posez "nuire à l’environnement", vous ne traitez que la santé. La production du matériel nécessaire, les matériaux employés, l'énergie produite pour faire fonctionner, ...

à écrit le 16/09/2020 à 10:03
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Et il est temps que les écolos aient une formation scientifique, on ne va pas agiter le principe de précaution à chaque fois qu'un sujet les dépasse. Ils n'ont pas à faire subir leurs angoisses aux autres.

à écrit le 16/09/2020 à 10:00
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L'un des enjeux de notre survie est de réduire l'usage d'Internet (que ce soit pour l'énergie dépensée, mais également pour les matériaux requis à la fabrication de l'infrastructure et des terminaux). La 5G n'allant pas en ce sens, elle ne devrait pa...

à écrit le 16/09/2020 à 9:43
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Notre avenir ne sera pas nomade mais local donc n'abandonnons pas "La Fibre" pour des ondes perturbatrices qui n'auront pas une utilité de plus!

à écrit le 16/09/2020 à 9:28
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Mesdames, Messieurs, A ce jour: mercredi 2020 , il faut que les français débloquent leur épargne. Comme l'a dit le Directeur Général allemand de la Commerz Bank , les français détiendraient 1000 milliards d'euros et l'Etat dooit aller en Bourse ...

le 16/09/2020 à 10:27
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quel lien avec l'article ??

le 16/09/2020 à 11:58
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Quel charabia....

le 17/09/2020 à 5:29
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Je reitere, quel charabia.

à écrit le 16/09/2020 à 9:19
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Ce process national d'homologation des technologies parait complètement désuet. Comment justifier que l'on n'autoriserait pas en France une technologie pourtant reconnue comme ne posant aucun problème dans le reste du Monde, et déjà en phase d'introd...

le 16/09/2020 à 13:29
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On disait la même chose de l'amiante pendant 50 ans,.. On disait la même chose pour le round-up ou glyphosate... Les nitrites, etc... On disait la même chose pour le médiator... Donc non l'utilisation mondiale n'est pas une garantie d’innocuité d'...

à écrit le 16/09/2020 à 8:39
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A propros de Macron et de sa lampe à huile. Je ne savais pas que la technologie 4G était si rudimentaire. Rien qu'avec une lampe à huile on peut avoir un réseau télécom performant ! Tout ce que le monde d'avant 20ème à loupé comme avancé technologiqu...

à écrit le 16/09/2020 à 8:15
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Ce qui est dramatique au 21 ème siècle est surtout que nous ne sachions pas les conséquences futures de la sortie d'une nouvelle technologie, où sont passées les compétences bon sang afin de pouvoir nous faire un rapport détaillé des avantages et inc...

à écrit le 16/09/2020 à 7:15
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les telecoms sont deja un sujet politique vu qu'en toute independance independante l'arcep passe son temps a s'en prendre a orange et sfr bizarrement, en toute independance, les autres ne se font ni harceler ni menacer pareil...

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