
Depuis le début de l'année, les investisseurs institutionnels ont été régulièrement sollicités par les pouvoirs publics pour revenir dans le logement résidentiel à destination des classes moyennes, qu'ils avaient délaissé pour cause de trop faible rentabilité. Pour arriver à ses fins, le gouvernement a en premier lieu souhaité convaincre les collecteurs de l'assurance-vie et ses 1.400 milliards d'euros d'encours, dont seulement 17 milliards sont investis dans le logement.
Les assureurs ont d'abord exprimé leur refus d'intervenir... tout en entrouvrant la porte : "Pour des raisons qui tiennent notamment au coût du foncier dans les zones tendues, le rendement du logement est faible, autour de 2,5%. Ce taux ne correspond pas à l'attente des épargnants et il faudra donc trouver comment rendre son environnement financier plus attractif", indiquait en février Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).
Des programmes de logements intermédiaires se montent déjà
Discrètement, plusieurs assureurs-vie se sont ainsi rapprochés de certains promoteurs, ainsi que de certaines collectivités locales pour discuter coût de revient et rentabilité.
Pour qu'ils investissent de nouveau dans le logement, et plus spécifiquement dans les habitations dites intermédiaires, c'est-à-dire destinées aux classes moyennes dans les zones tendues, les zinzins ont posé trois conditions : d'abord que l'emplacement des programmes de logements soit adéquat, en clair le plus proche possible de lignes transports ; ensuite que les promoteurs baissent leurs marges et leur frais de commercialisation ; et enfin que les collectivités locales consentent à céder leur foncier à moindre prix, en échange de loyers inférieurs à ceux du marché libre.
Voilà donc 6 mois que plusieurs projets émergent dans l'ombre. À tout cela sont venues s'ajouter les récentes annonces du président de la République François Hollande et de la ministre du Logement, Cécile Duflot, sur la création d'un nouveau statut du logement intermédiaire.
Les zinzins attentifs au niveau des loyers
Le président de la République a même indiqué que tout investissement dans ce type de logement s'accompagnerait d'une baisse de la TVA de 20 à 10%. Une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pendant 15 ans est également à l'étude. Et pour qu'il puisse réaliser une plus-value, l'investisseur pourra également revendre son bien au bout de 15 ans à un bailleur social.
Les investisseurs accueillent avec intérêt l'arrivée de ces aides fiscales pour le logement intermédiaire, même s'il "faudra voir quelle sera la contrepartie demandée par les pouvoirs publics, notamment les niveaux de loyers demandés", explique Jérôme Grivet, directeur général de Crédit Agricole Assurances. Car le plus important pour ces zinzins est davantage la rentabilité locative que la potentielle plus-value, expliquent-ils.
Stabilité fiscale sur l'assurance-vie
Mais, pour que les assureurs investissent dans le logement intermédiaire, il ne faudra pas que "l'encours d'assurance-vie soit en parallèle déstabilisé par une modification de sa fiscalité. Car si un bouleversement s'opérait en la matière, il y aurait un risque que la collecte baisse et que les stocks soient affectés", indique Jérôme Grivet. C'est en effet un cheval de bataille de la profession des assurances, qui demande de la stabilité pour son produit d'épargne phare. Celui-ci a il faut dire vu ses encours baisser historiquement de 3,4 milliards d'euros en 2012. Les assureurs-vie suivent ainsi avec intérêt les suites qui seront données au rapport sur l'épargne longue des députés Karine Berger et Dominique Lefebvre.
pour être sérioeux; cets vrai: souvent les petits bailleurs sont des vieux, pas au courant des lois. En ile de France, yen a des masses qui encore sont persuadés qu'il faut deux mois de dépot de garantie et arnaquent (volontairement ou pas) les locataires!
ces gars là sont bons a sucrer les fraises! Mais la malhonneteté n'a as d'age !
LOL
en cas d'impayés et autres.
Donc intérêt à ne pas louer à n'importe qui.
Je viens de perdre UM AN et Demi de loyer + Frais de Justice et avocat + Frais de remise en état et avec le crédit sur le dos.
Aucune association ni l'état m'a défendu tout en payant les impôts fonciers sur ce bien.
Vous trouvez ça normal?
Pour perdre moins de temps mais plus d'argent dans la gestion de leur bien mis en location. Quand vous êtes propriétaires de plusieurs logements en location cela peut être un gain de temps considérable, néanmoins un petit propriétaire disposant de peu de moyens pour se défendre a plutôt intérêt à laisser son logement vacant au risque de perdre plus d'argent (cf. détériorations) avant de trouver un locataire "fiable". En période de crise les petits propriétaires prennent d'énormes risques et auraient tout intérêt à se débarrasser de leur bien supplémentaire pour assurer leurs vieux jours même placé à 1%. D'ailleurs spéculer sur la pierre ne rapporte pas un clou si personne ne veut/peut acheter vos cailloux à prix d'or.
les demandeurs de logements sociaux ce ne sont pas des Français sauf exception
Regardez les reportages des sans abris ou manifestations et vous verrez le vrai visage.