Faurecia confirme la résilience du secteur automobile

L'équipementier automobile confirme ses objectifs de résultats pour 2011 et, après Valeo la semaine dernière, rassure les investisseurs sur les perspectives du secteur.
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Faurecia a confirmé lundi ses objectifs annuels après un troisième trimestre marqué par une croissance toujours vigoureuse de l'activité et par un renforcement du poids des ventes hors d'Europe. L'équipementier automobile, détenu à 57,4% par PSA Peugeot Citroën , a réalisé sur la période juillet-septembre un chiffre d'affaires de 3,79 milliards d'euros, soit une croissance de 15,9 % d'une année sur l'autre en données publiées.

Après la série d'acquisitions récentes réalisées par le numéro un mondial des systèmes d'échappement, Faurecia a redonné la priorité à la croissance organique. La hausse du chiffre d'affaires à périmètre et taux de change constants ressort ainsi sur le trimestre également à 15,9%. "Les principaux moteurs de notre croissance sont une nouvelle fois la forte activité au niveau du contrôle des émissions, l'accélération des nouveaux programmes en Amérique du Nord, la contribution très positive des pays émergents", a déclaré Frank Imbert, directeur financier de Faurecia , lors d'une conférence téléphonique.

Dans ce contexte, l'équipementier a indiqué confirmer ses objectifs pour 2011. Des déclarations qui ne sont pas sans effet sur le cours de l'actions qui s'adjuge à la mi-séance 4,35 %, soit la plus forte hausse du SBF 120.

"Nous restons confiants sur le titre comme d'ailleurs sur les équipementiers français ( Faurecia , Valeo et Plastic Omnium) qui devraient, quoiqu'il se passe en 2012 continuer de surperformer la production", commente CM-CIC Securities dans une note.

De façon générale, ces chiffres viennent confirmer que le secteur résiste bien à la déprime conjoncturelle ambiante. L'optimisme de Faurecia fait suite aux bonnes nouvelles délivrées la semaine dernière par Valeo qui confirmait son objectif de légère hausse de la marge opérationnelle dans un marché mondial en croissance d'environ 5 %. Ces indications venaient elle-mêmes étayer celle de Carlos Ghosn , président de Renault-Nissan, qui se disait récemment confiant sur les perspectives du secteur notamment pour 2012.

Autant de signaux prompts à rassurer les investisseurs qui, particulièrement inquiets sur les perspectives économiques en Europe et aux Etats-Unis, ont survendu le secteur automobile durant l'été en raison de son caratère hautement cyclique.

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