ROME (Reuters) - Le gouvernement italien a annoncé mardi qu'il engagerait sa responsabilité au Parlement sur son projet de réforme électorale.
Cette décision, annoncée par la ministre des Réformes institutionnelles, Maria Elena Boschi, a suscité les vives protestations des élus de l'opposition qui accusent le président du Conseil, Matteo Renzi, de vouloir confisquer le débat.
Le chef du gouvernement veut imposer un système électoral à deux tours afin d'assurer des majorités claires et éviter les blocages politiques comme celui qui s'était produit en 2013.
Il a fait de cette réforme l'un des chantiers essentiels de son mandat et a lié le sort de son gouvernement à l'adoption du projet, menaçant de provoquer des élections anticipées en cas de rejet du texte.
(Roberto Landucci, Guy Kerivel pour le service français)