Etats-Unis : premier feu vert pour la "plus grosse baisse d'impôts de l'histoire"

Ce projet, qui prévoit une baisse de 35 à 20% de l'impôt sur les sociétés, était normalement prévu pour 2018 avant d'être reporté à 2019. Mais le coût de cette gigantesque mesure pose problème aux parlementaires américains, qui veulent limiter de creuser le déficit.
Des élus républicains contestent certains volets de ce projet, notamment sur les déductions fiscales appelées à disparaître.

La Chambre des représentants des Etats-Unis votera, la semaine prochaine, sur la grande baisse d'impôts soutenue par le président Donald Trump, malgré des dissensions naissantes au sein de la majorité républicaine.

| Lire aussi : États-Unis : Trump dévoile enfin sa "plus grande baisse d'impôts de l'histoire"

Le complexe projet de réforme de la fiscalité a franchi une étape jeudi avec un feu vert donné en commission à la Chambre, ouvrant la voie à un débat et un vote la semaine prochaine en séance plénière, comme initialement prévu.

Mais des élus républicains contestent certains volets, notamment sur les déductions fiscales appelées à disparaître.

Le gros problème du coût de la mesure

Parallèlement, le Sénat, à majorité républicaine, a dévoilé jeudi son propre plan, comme c'est souvent le cas.

Cette version amende de façon notable le projet initial en reportant à 2019, au lieu de 2018, la baisse de 35 à 20% de l'impôt sur les sociétés.

Pour Donald Trump, ce volet sur les entreprises est le pilier de la réforme.

Mais le coût de la gigantesque baisse d'impôts complique la tâche des parlementaires, qui essayent de ne pas creuser le déficit outre-mesure à long-terme.

"Nous irons jusqu'au bout"

Les sénateurs républicains entendent également sauver la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers, qui avait été rognée dans le projet de leurs collègues de la Chambre, et ils ont aussi légèrement abaissé le taux maximal de l'impôt sur le revenu, de 39,6% à 38,6%.

In fine, Chambre et Sénat devront harmoniser leurs propositions de loi puis voter en dernière lecture un texte identique et susceptible de convenir au locataire de la Maison-Blanche. L'objectif affiché est la fin de l'année.

"Cela prend du temps, mais faites-moi confiance, nous irons jusqu'au bout", a assuré jeudi Paul Ryan, président de la Chambre.

(avec AFP)

Commentaires 3
à écrit le 10/11/2017 à 12:02
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Surtout que 20% c'est déjà 20 points de plus qu'un paradis fiscale on voit donc mal les très riches habitués à ne pas payer d'impôts revenir payer même rien qu'un peu d'impôts c'est un pari plus que risqué. Si Trump ne les menace pas d'autre chos...

à écrit le 10/11/2017 à 11:56
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La dette invraisemblable des USA, c'est nous qui la payons et cela permet aux USA de s'emparer des richesses du monde et de s'imposer via la stratégie monétaire. C'est pour cela que cette dette, impossible pour tout autre pays, s'aggrave sans dommage...

à écrit le 10/11/2017 à 11:51
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La seule mesure que TRUMP va vraiment réussir à imposer, et il en sera l'un des principaux bénéficiaires après avoir été "fired"! Son mandat lui sert à obtenir une réduction d'impôt colossale. A se demander si ce n'était pas le but principal de sa ...

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