Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée

Comme dans le cas du Brexit, ce sont les populations des régions désindustrialisées qui ont fait basculer l'élection présidentielle étasunienne.
Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation.

Quatre mois et demi après le vote en faveur du Brexit, ce que les observateurs jugeaient largement « improbable » s'est encore produit. Donald Trump, milliardaire fantasque, ouvertement xénophobe et isolationniste, sera le prochain président des Etats-Unis d'Amérique et, partant, « l'homme le plus puissant du monde ». Comment en est-on arrivé là ? La réponse à cette question que le monde entier va se poser est en grande partie économique. Les victoires du Brexit et de Trump sont le produit à la fois d'un lent phénomène à l'œuvre depuis trois décennies, la mondialisation financière, et de sa crise, débutée en 2007.

Le succès de Donald Trump s'est appuyé sur un double mouvement : il a convaincu une grande partie de la classe moyenne dans des Etats où elle domine comme la Floride, mais aussi les populations des régions désindustrialisées de la Rust Belt de Pennsylvanie, du Michigan, de l'Ohio et du Wisconsin. En gagnant ces Etats qui étaient tombés aux mains des Démocrates en 2012, le milliardaire a fait pencher la balance de son côté. Le phénomène est exactement le même que le 23 juin au Royaume-Uni où le vote avait basculé en raison du vote des régions désindustrialisées du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles. Or, ce mouvement peut s'expliquer par un échec d'une mondialisation couplée à une financiarisation avancée.

La « mondialisation heureuse »...

La mondialisation qui a débuté au milieu des années 1990 est le fruit de la financiarisation entamée dans les années 1980. Lorsque les entreprises se sont retrouvées face à des actionnaires - souvent des fonds financiers - ayant des objectifs de rendements élevés, elles ont maximisé leurs bénéfices par une relocalisation de leur production dans les pays à bas coût, provoquant une désindustrialisation des pays développés. Ce phénomène a longtemps été compensé par une croissance des profits qui étaient alors réinvestis dans les marchés financiers. Ceci a permis de construire l'idée qu'il y avait une « mondialisation heureuse » pour les citoyens des pays développés qui gagnaient bien davantage d'un côté ce qu'ils perdaient de l'autre. Et, effectivement, dans les années 2000, le phénomène a bien fonctionné. Mais il a fonctionné sur du sable : le crédit et des bulles financières.

... et sa crise

En 2007, avec la crise des subprimes, ce mythe est tombé. Le monde de la finance a explosé, prouvant que l'un des éléments clés du nouveau système économique mondial ne pouvait plus fonctionner. Et dès lors, c'est tout le système qui s'est grippé, parce que les effets négatifs de la mondialisation n'ont progressivement plus pu être compensés et dissimulés. La crise des pays émergents à partir de 2012 a rendu le moteur de cette mondialisation inopérant. Certes, encore une fois, le crédit, par une politique ultra-expansionniste des banques centrales, a pu permettre le retour à la croissance, notamment aux Etats-Unis, mais cette croissance est désormais impuissante à réduire la colère, le mécontentement et la peur d'une grande partie de la population.

La mondialisation financière a en effet, en accroissant la division du travail au niveau mondial, désertifié des régions entières sans proposer d'alternatives. Lorsqu'une usine ferme dans le Michigan, rien ne la remplace réellement. L'argent gagné par cette délocalisation est réinvesti dans les centres financiers et profite à ces zones, mais nullement aux « victimes » de la désindustrialisation. Or, en traitant la crise de 2007-2008 comme une crise financière pure, en évitant de réfléchir à de nouveaux modèles économiques en cherchant avant tout à « revenir en arrière », les dirigeants étasuniens, comme européens, ont amplifié le phénomène. Le retour de la croissance n'a pas seulement été plus faible (la croissance potentielle des Etats-Unis a été divisée par deux), elle est aussi toujours aussi mal répartie, sur le plan social, mais aussi géographique.

Sentiment de déclassement

Les gains de la croissance - désormais plus faibles - continuent à irriguer un système financier qui ne voit guère de raison d'aller investir dans l'économie réelle, encore moins dans celles des régions les plus touchées par la désindustrialisation. A quoi bon chercher à améliorer la productivité lorsqu'il est possible de produire à bas coût en Asie et de disposer d'une main d'œuvre bon marché dans les pays développés ? La mondialisation financière a conduit à un recul général de l'investissement public et privé et c'est aussi une des clés du Brexit et de la victoire de Donald Trump. Les populations touchées par la désindustrialisation ont alors été contraintes soit de sortir du marché du travail, soit d'accepter des emplois dans les services, souvent précaires, mal rémunérés et à temps partiel. Le phénomène « d'ubérisation » a encore accéléré le phénomène en créant des emplois sans investissement dans le potentiel productif. Aux Etats-Unis, la participation au marché du travail est au niveau de 1977 et le nombre de travailleurs à temps partiel « subi » est de 5,5 millions de personnes. C'est le revers de la « destruction créatrice » schumpétérienne chère aux défenseurs de la mondialisation. Ces derniers ont oublié que ce que créait leur destruction était une immense insécurité et un immense sentiment de déclassement. Ce dernier sentiment s'est naturellement répandu dans une grande part de la classe moyenne pour qui la paupérisation est évidemment le cauchemar absolu. Le retour à la croissance aux Etats-Unis n'est alors pas seulement insuffisant, il est inopérant pour comprendre le comportement électoral des populations.

Effets de la crise de 2007

Rien d'étonnant alors à ce que les populations de la Rust Belt ou de la Floride aient cherché la rupture avec cette logique de « mondialisation heureuse ». Rien d'étonnant à ce que ces populations aient rejeté une Hillary Clinton beaucoup trop identifiée avec cette mondialisation financière. Rien d'étonnant non plus à ce que les discours d'un riche aventurier aient séduit des Etasuniens confrontés au risque de la paupérisation. En proclamant vouloir « rendre l'Amérique à nouveau grande », Donald Trump a fait écho à ce sentiment de déclassement des populations étasuniennes. Les victoires des discours nationalistes et protectionnistes sont avant tout le reflet de l'échec social de cette mondialisation qui a fragilisé des pans entiers de la population tout en minimisant en permanence la réalité de cette fragilisation. C'est le fruit d'une crise économique débuté en 2007 dont les dirigeants du monde entier n'ont pas encore réellement mesuré l'ampleur, ni la vraie nature. Les peuples se chargent de leur rappeler.

Ce qui se passe en 2016 nous rappelle que les effets des crises financières et économiques sont plus durables et plus profondes qu'on ne le croit habituellement. Celle qui a débuté à l'été 2007 a désormais des effets politiques concrets. Les deux pays qui, dans les années 1980, avaient mené la « révolution conservatrice » qui avait conduit à la mondialisation financière viennent de fermer cette page de leur histoire suite à la crise de ce même mouvement. Un nouveau système économique mondial est en construction et sa construction sera nécessairement pénible. On n'en est ici que dans la phase « négative » de destruction de l'ancien système. C'est évidemment la phase la plus risquée. En réalité, aucun pays du monde développé n'est à l'abri parce que ce phénomène est présent partout. Et l'Europe ne fait évidemment pas exception, loin de là.

En finir avec les mythes de la mondialisation

On peut se lamenter sans cesse de chaque « victoire du populisme ». Mais on peut aussi tenter de comprendre ces victoires et les logiques qui président aux choix d'électeurs qui sont souvent moins « irrationnels » qu'on veut bien le croire. La défaite des « élites » est aussi le signe que ces élites ne perçoivent pas les enjeux actuels. Continuer à présenter le libre-échangisme comme la solution miracle, défendre à tout prix la « destruction créatrice », refuser toute politique industrielle fondée sur un équilibre territorial, prôner des « réformes structurelles » qui accélèrent le phénomène de la baisse de la productivité, défendre un système financier qui est une des sources des maux de l'économie contemporaine : tout ceci ne peut conduire, au final, qu'à donner sa chance à des opportunistes qui, en plaçant le « bon » discours, parviennent à cristalliser à leur profit les mécontentements légitimes. La victoire de Donald Trump est un appel à en finir avec certains mythes. C'est un appel à revenir à des politiques plus proches des inquiétudes du monde. Si les politiques européens ne l'entendent pas, d'autres Brexit et d'autres Trump sont inévitables.

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Commentaires 124
à écrit le 16/11/2016 à 10:10
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La destruction créatrice fait référence à la modernisation, l'automatisation, la robotisation ou la disparition de certaines activités, l'automobile qui remplace la calèche. Ce que nous subissons c'est une forme de dumping par les délocalisations, le...

le 16/11/2016 à 19:21
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"Grâce" à l'Union Européenne, nos dirigeants ne dirigent plus rien (gauche, droite, centre, etc). Ils sont soumis (et nous avec) aux diktats de Bruxelles (les GOPÉ art.121 TFUE) et aux interdictions de protéger nos industries, nos services publics, n...

le 17/11/2016 à 6:12
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Ce n'est pas l'UE qui a poussé la France à envahir la Libye en déstabilisant toute une région déjà fragilisée par la guerre en Irak, les tensions communautaires, la propagande sioniste et la politique Israélienne. Ce n'est pas non plus l'UE qui fo...

à écrit le 15/11/2016 à 19:44
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Arrêtez svp de parler d'échec suite à une election. Un taux de participation très faible serait un échec, pas un résultat. Apprenons la tolérance et la modestie.

à écrit le 15/11/2016 à 9:44
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Quelle claque pour les journalistes , pour les grands experts des sondages , pour les Obama et les Clinton , La victoire écrasante de Trump prouve le rejet du peuple profond pour une classe politique sur son nuage à cent-lieux des préoccupations d...

à écrit le 14/11/2016 à 15:09
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Excellent article.La tribune démontre une fois encore qu'il demeure un journal pluraliste. C'est la première fois qu'un article de journal ,remet en cause les cycles économiques de Schumpeter et donc "la destruction créatrice" ,dont tous les économi...

le 15/11/2016 à 17:04
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Évidemment. Mais il semble que certains n'ont pas saisi la subtile différence entre Trump et Robin des Bois!

à écrit le 14/11/2016 à 14:26
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Tu va finir au potofeu

à écrit le 13/11/2016 à 20:33
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Maintenant que la mondialisation n'est plus à la mode, on va voir fleurir ce genre de discours. Par les mêmes qui n'ont jamais osé écrire que fermer des usines en France pour les rouvrir dans des pays où on peut exploiter les gens en toute impunité, ...

à écrit le 13/11/2016 à 9:31
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Il faut élargir un peu la réflexion: 1 Un "bienfait collatéral" de la financiarisation de l'économie est de faire profiter les pays "pauvres" d'un supplément d'activité et de richesses - encore faudrait-il qu'elles profitent à la population locale...

à écrit le 13/11/2016 à 2:44
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Le Juge suprême de cette mondialisation financiarisée sera le prochain Crach à la Bourse - the big one - : les Etats n'auront plus de quoi secourir les banques ... et les peuples, jetés dans la misère, se précipiteront dans la révolte et le chaos gén...

le 13/11/2016 à 20:36
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@JPL6: vous, vous regardez trop de films catastrophes ou post apocalyptique. Et la Bourse, c'est fait pour baisser aussi. C'est même à ça que ça sert.

le 14/11/2016 à 2:58
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Asimon, oui comme en 1929 ou en 2007...on connait la suite... vous semblez oublier les conséquences très très très très très (...) très très graves de tels krach boursiers.

à écrit le 12/11/2016 à 7:45
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Le tout est de savoir ce que vontdéduire de cette élection les eurobéats de service! Si l'on reste sur l'axe la solution est dans plus d'europe du PS et de LR le FN a de beaux jours devant lui. La gauche qui se dit vraie gauche devrait réfléchir et ...

à écrit le 11/11/2016 à 12:21
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conclusion : article excellent ! nos zélites ont tout faut; nos médias aussi et le logiciel de notre classe politique est à revoir

à écrit le 11/11/2016 à 11:32
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En 1997, un édito d'Ignacio Ramonet dans le monde diplomatique dénonçait le danger de ce qui appelait la dictature des marchés financiers sur les économies et sur les gouvernements, qui a débouché par la création d'ATTAC qui revendiquait la taxation ...

à écrit le 11/11/2016 à 8:05
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Etatsuniens est un terme péjoratif et un peu raciste pour désigner les citoyens des Etats-Unis d'Amérique, un peu comme franchouillard pour désigner les français. Je n'ai pas lu la suite de l'article.

le 15/11/2016 à 17:09
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Non, c'est un raccourci qui a son équivalent dans d'autres langues (estadounidenses en espagnol). Citoyens etc..., c'est bien lourd, et américains c'est faire peu de cas du Brésil, de l'Argentine et même du Canada.

à écrit le 10/11/2016 à 23:05
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On peut aimer ou détester la mondialisation reste une chose, ce système en favorisant le commerce a éviter la pire des choses la guerre. les pays qui commercent entre eux n'ont pas vraiment envie de se taper dessus. Il suffit de ne pas oublier l'hist...

le 13/11/2016 à 14:01
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L'ultralibéralisme a peut être éviter une guerre mondiale et encore cela reste à prouver, mais par contre il n'évitera pas une guerre de l'intérieure c'est à dire propre à chaque pays (guerre civile bien plus dangereuse et bien plus longue qu'une gue...

le 15/11/2016 à 0:51
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Euh... De quelles guerres évitées vous voudriez parler ?

le 15/11/2016 à 0:59
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"N'oublions surtout pas les années 30 et la montée du populisme"... Euh vous voulez dire du fascisme... vous savez, d'après le petit dessin du faisceau de licteur, le "fascio" que nous avons toujours sur notre passeport. Le mot de populisme qui vise ...

le 15/11/2016 à 17:19
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Montée du populisme ou montée du national socialisme ? Par ailleurs, quand on veut prendre l'histoire à témoin pour son argumentaire, il vaudrait mieux la connaître suffisamment pour ne pas sortir de telles monstruosités. Le premier conflit mondial e...

à écrit le 10/11/2016 à 22:50
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J'ai arrete de lire car cet article ne parle de l'autre cause : le progres technique Et dire qu'on est a la veille de la 4e (entreprises autonomes / blockchain/ smart contracts / Internet des objets) : revolution industrielle qui va supprimmer bi...

le 11/11/2016 à 17:20
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Et la machine à vapeur aussi ...

à écrit le 10/11/2016 à 16:34
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Un ingénieur suisse débutant : 72000 euros Un ingénieur français débutant : 32000 euros Un ingénieur roumain débutant : 6000 euros ne croyez pas que le roumain travaille moins bien que les autres ...

le 11/11/2016 à 10:59
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Et l'ingénieur suisse est-il au chômage?

le 11/11/2016 à 17:19
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Sauf qu il existe des systèmes 100% Français hébergés en France développés et optimisés pour les entreprises française cher ami et la la concurrence étrangère qui ne travaille que sur des systèmes allemand ou américain et qui pour le coup utiliserait...

le 13/11/2016 à 20:45
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@poutine4ever Vous avez tout compris : c'est exactement pour çà que les Suisses sont les plus riches : parce qu'ils paient bien les gens. Le pays le plus compétitif, c'est le Bangla Desh. Et c'est aussi un des plus minables pour le niveau de vie. ...

à écrit le 10/11/2016 à 15:19
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Mr Romaric Godin, éditorialiste du quotidien La Tribune a publié un article intitulé « Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée ». Cet article décortique d'une façon magistrale, très claire et très facilement compréhensible pa...

à écrit le 10/11/2016 à 11:25
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Si la grosse blonde lis cet article elle va sauter au plafond de plaisir. A quand son tour devra t-elle alors se dire. La reponse, never.

le 10/11/2016 à 16:35
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Bref qu'elle soit grosse ou blonde on s'en fiche, on continue avec Juppé, le petit tiercé, la petite retraite ...

à écrit le 10/11/2016 à 9:53
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Je réagis sur la photo mais il a quand même une tête de sacré bon client médiatique le gars, dommage que ce ne soit pas un mec avec un physique aussi remarquable, pas beau j'entends mais on lit énormément de malice sur son visage, est jeune qui ai fa...

à écrit le 10/11/2016 à 9:43
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le retour des bourses à la hausse montre au contraire que les opérateurs sont confiants sur leur pouvoir et l'impuissance de trump et Cie à changer quoique ce soit sur ce plan. par contre il le laisseront agir sur le plans des droits humains et de la...

le 10/11/2016 à 12:45
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Voilà on peut être sûr que tout ce qui s'abattra sur le peuple, sur les plus fragiles, sera validé par contre les gens qui ont voté pour lui afin de "mettre un grand coup de pied dans la fourmilière" vont rapidement être déçus.

à écrit le 10/11/2016 à 8:26
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tres bon article. Je rajouterai que si la mondialisation financiere a fait que certains ont ete gagnant (soit directement via la possesion d actions soit indirectement avec la flambee des prix des logements), ces gagnants ont rarement ete ceux qui pe...

à écrit le 09/11/2016 à 23:41
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Après nous avoir permis, à nous Européens et à beaucoup d'autres partout sur la planète, de vaincre les totalitarismes en 1945, et de faire triompher la Liberté, voilà que cette République Amie et Alliée met à sa tête quelqu'un de 'suspect' ! Pour...

le 10/11/2016 à 8:32
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On peut aussi croire au Père Noël, c'est de saison.

à écrit le 09/11/2016 à 21:45
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ais je le droit de dire ne pas être surpris ? Les médias français de la pensée unique, ainsi que les faux "experts" de pacotille invité sur les plateaux de tv , qui avait ordre de matraquer Trump depuis des mois, n'ont pas réussi le tour de pass pas...

le 10/11/2016 à 9:53
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"Pour commencer, pensiez vous vraiment les 50 millions d'américains, ayant le droit au ticket alimentaire souhaitait continuer avec Clinton, la bourgeoise va ten guerre ?" C'est sur que voter pour un milliardaire va leur changer la donne.

à écrit le 09/11/2016 à 18:25
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Nos politiques français devraient tenir compte du résultat de l'élection américaine, à savoir se mettre à la place du peuple et lui donner les réponses qu'il attend face à ces "élites" parfois totalement en décalage idéologique et du réel !

le 09/11/2016 à 21:21
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Ils en sont incapables.

le 10/11/2016 à 10:55
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Vous avez raison.De temps en temps ,la preuve nous est donnée: le prix du ticket de metro(NKM) et dernièrement le prix du pain au chocolat par Copé qui en plus est maire . Ne va-t- il jamais acheter son pain à Meaux. Notre "élite" est décalée et ne ...

à écrit le 09/11/2016 à 18:17
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Hillary Clinton n'était pas en phase avec le "vrai" peuple Candidate belliciste du complexe militaro-industriel Hillary Clinton n'a pas ressenti qu'elle n'était pas en phase avec le "vrai" peuple américain. Elle faisait campagne entre Madonna et L...

à écrit le 09/11/2016 à 18:15
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A noter, le match de foot ce week-end entre les USA et le Mexique dans l'Ohio symbole de la victoire de Trump.

à écrit le 09/11/2016 à 18:07
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excellent article qui explique très clairement les raisons pour lesquelles une majorité d'américains a fait le choix de voter pour un candidat populiste, à défaut d'autres alternatives crédibles. La même problématique existe en Europe et notamment e...

le 10/11/2016 à 8:39
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Il faut arrêter de vouloir sans cesse reporter la faute sur les autres. On a les hommes politiques qu'on a collectivement élu, et ils nous tiennent le discours qu'on souhaite entendre parce que nous avons éliminé ceux qui nous en tiennent un autre...

à écrit le 09/11/2016 à 18:02
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H Clinton a gagné en voix c'est déjà ça (200.000) , elle se retrouve dans la même position qu'Al Gore .

à écrit le 09/11/2016 à 17:37
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Très juste assurément mais la question serait aussi de savoir par qui et comment a été mis un couvercle sur ce que l'on connaissait, voire critiqué sans rien faire ; pourquoi en France à droite et à gauche l'on a vilipendé pour rester inertes : pourq...

à écrit le 09/11/2016 à 17:37
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La mondialisation du néolibéralisme mafieux (paradis fiscaux, spéculation monétaire, dumping social et fiscal, néo-esclavagisme, ententes illicites, fraudes en tous genres...) est un cancer de destruction des sociétés, à évolution lente, qui a infect...

le 09/11/2016 à 19:45
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Tiens, le même discours que les staliniens en 1931... Allez vivre en Corée du Nord ou à Cuba. Là-bas, les "fascistes" sont dans des camps... Notre société actuelle par ailleurs n'est absolument pas néo-libérale ni même capitaliste. Nous somme dans u...

le 09/11/2016 à 22:18
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@Xiep Heureusement pour vous il reste la coree et cuba....quand ces deux pays en auront fini avec leurs dictatures quel pays pourrez vous citer pour justifier le liberalisme sauvage ? Les electeurs americains se contrefoutent de ce que vivent les c...

le 10/11/2016 à 18:07
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Donc si y a un Lepen ou un Trump dans chaque pays du monde, alors chaque pays voudra aider son peuple dans la misère, au détriment des autres peuples dans la misère, et comme il y a une seule planète à se partager, alors ils se feront tous la guerre...

à écrit le 09/11/2016 à 17:11
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Juste observation de R.Godin : Le violent et terrible retour de manivelle de la mondialisation libérale se produit là où elle avait été pensée et impulsée : dans les pays de Thatcher et Reagan. Normalement la couverture du Point, cette semaine, devra...

à écrit le 09/11/2016 à 16:32
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EXAT??? TRES BONNE ANALYSE???LA MOITIE DES HOMMES POLITIQUE SONT BON A RIEN.LES AUTRES SONT PRES A TOUS ///COLUCHE///

à écrit le 09/11/2016 à 16:32
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Le plus étonnant est de voir l'ouvrier blanc au chômage voté républicain alors que la plupart des patrons ayant délocalisé leur boite vote républicain.

le 10/11/2016 à 8:17
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Le big business etait plutot avec Clinton. Regardez qui finance sa fondation. Quant a Trump, il etait un outsider dans son propre parti ! Si une bonne partie de son parti s etait tenu a distance, c est pas pour rien

à écrit le 09/11/2016 à 16:13
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Eh oui, avec 5% de chômage mais avec des travailleurs pauvres, vous n'avez RIEN COMPRIS : les chiffres ne montrent pas les inégalités, ne montrent pas les personnes qui dorment dans la rue, etc. etc. Je ne sais pas d'ou vous sortez, mais en refusant ...

le 10/11/2016 à 10:32
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Trump pas partie du systeme ? Un miliardaire qui a toute sa vie utilisé le systeme pour s'enrichir, pour eviter de payer des impots, dont le principal soutien financier pendant sa campagne est wall street, dont les plus proches conseillers sont des d...

à écrit le 09/11/2016 à 15:51
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Trump, dont la fortune et l'empire reposent sur la spéculation immobilière permise par le monde de la finance, ne peut honnêtement pas déclarer "mon ennemi c'est la finance" sans faire se gondoler de rire la terre entière.

à écrit le 09/11/2016 à 15:24
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N'est ce pas surtout un échec de l'éducation ? Face au populisme et à une vision simplificatrice du monde et de ses enjeux, l'éducation, la raison, la culture, la compréhension, la patience, la curiosité intellectuelle sont les seules armes. Les éle...

le 10/11/2016 à 7:48
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C'est du second degré ? Ça ne peut pas être autrement.....

le 10/11/2016 à 8:22
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Manifestement vous avez rien compris a l article. Les gens n ont pas vote Trump pour le creationisme ou autre mais parce qu ils voulaient pouvoir vivre de leur travail et non pas aller a la soupe populaire car leur emploi a ete delocalisé. Ce qui et...

à écrit le 09/11/2016 à 15:20
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Défaite des élites et des politiciens professionnels OUI certainement, mais pas à cause de la destruction créatrice et du libre-échangisme, qui a apporté à des millions de gens dans le monde une amélioration de leur niveau de vie. Beaucoup de baisse...

à écrit le 09/11/2016 à 15:17
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C’est à la fois irrationnel et prévisible. Vote réac au possible, mais une réaction à quoi ??? On ne sait de quoi ils se plaignent avec moins de 5% de chômage et de la croissance. En plus le programme de l’élu est plus que flou, sinon même contradic...

le 09/11/2016 à 16:04
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C'est très vrai, mais une bonne partie de l'emploi aux USA, économie de service s'il en est, c'est picker dans un entrepôt Amazon, regarnisseur de rayons chez WalMart ou vendeur à l'Apple Store. Il y a très peu de vrais beaux emplois, chez de projet ...

le 09/11/2016 à 16:12
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Ce mythe des 5% de chômage n'avait jamais été que des mensonges... Écoutez Olivier Delamarche sur BFM business, le vrai taux de chômage aux USA est de 18%...Ce n'ont jamais été que les statistiques bidons que l'on nous a vendu... Et c'est pareil part...

à écrit le 09/11/2016 à 14:56
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Trump va s'asseoir sur le trône. Surpris ? Y aurait il de quoi ? Et bien oui, mais il ne le faudrait pas ! Le phénomène américain n'est que la suite d'un mouvement mondial qui avait commencé avec la Grèce, suivie par la Grande Bretagne, qui se pour...

le 09/11/2016 à 16:22
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Parce que vous croyez VRAIMENT qu'avec Trump (et d'ailleurs quel est le rapport entre les eurocrates et l'élection de Trump ?) ou encore en sortant de l'UE pour le Royaume-Uni les peuples en question vont reprendre ne serait-ce qu'une once de contrôl...

le 10/11/2016 à 9:35
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On s’en fout. Ce qu’il faut retenir pour le moment, au-delà du personnage, c’est que les américains n’ont pas obéis à la doxa et propagande médiatique.

à écrit le 09/11/2016 à 14:45
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Mondialisation pour les financiers et les marchands et ont oubli le citoyen. Dominique Galouzeau de Villepin, à propos des élections américaines, disait ce matin sur Fr.Info que les peuples s'égarent. Nos élus ne se trompent donc jamais. Jusqu'à l'ar...

à écrit le 09/11/2016 à 14:44
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S'il est un parti qui à incarné la mondialisation et le néo-libéralisme c'est bien le parti républicain depuis les années Reagan. Retrouver les déçus de la mondialisation derrière leur étendard... il y a de quoi se pincer. Le vice président de Mr ...

le 09/11/2016 à 16:25
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De fait Trump n'est pas l'étendard du parti républicain qui n'en voulait pas comme candidat. On peut imaginer vu sa totale incompétence qu'il sera cadré par les caciques du parti républicain et par la cour suprême. Ce sera ça ou le clash quasi immédi...

le 10/11/2016 à 14:28
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Ne jouons pas avec les mots, Trump s'est retrouvé de facto porte étendard du parti républicain, dont il partage tout le conservatisme moral et social, à défaut de la doctrine économique "standard". Pour le parti républicain c'est quand même "a pai...

à écrit le 09/11/2016 à 14:36
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ca n'a echappe a personne que ceux qui se plaignent quand la mondialisation detruit leur emploi sont aussi ceux qui se precipitent sur les produits pas chers ( donc pas fabriques ' en local') drucker disait ' la fidelite s'arrete a une reduction de ...

à écrit le 09/11/2016 à 14:33
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En tous cas, bravo au petit singe devin de je ne sais plus quel parc zoologique indien qui avait prédit la victoire de M. Trump !!! En voilà un qui a su faire preuve de clairvoyance : tout le contraire des pronostiqueurs à la petite semaine françai...

à écrit le 09/11/2016 à 14:29
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A entendre les politiciens français sur la victoire de Trump montre bien que comme H.Clinton, ils n'ont rien compris au marasme ambiant de la population française. Ils leur pend au nez, ce qui est arrivé à H.C. : la défaite , mais il ne faut pas croi...

à écrit le 09/11/2016 à 14:16
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A tous: tâchons d'élire un humaniste plutôt que des fascites l'an prochain!

à écrit le 09/11/2016 à 13:54
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Les peuples ont tout le temps raison , serait peut-être temps de les écouter avant qu'il y ait du grabuge .

à écrit le 09/11/2016 à 13:53
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Excellent article, mais pourquoi avoir attendu l'élection de Trump pour publier ce qu'on sait depuis longtemps déjà? Les élites ont toujours refusé de prendre la menace au sérieux, Media y compris donc vous les journalistes! Le peuple pense mal donc ...

le 09/11/2016 à 19:42
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Tout à fait d'accord !

le 13/11/2016 à 14:26
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M Godin écrit ces propos depuis des années dans La Tribune, mais une grosse majorité de lecteurs lui rigolent au nez. Et quand MLP sera au 2nd tour, il y aura une grande majorité qui feintera la surprise et l'étonnement "mais pourquoi personne n'a p...

à écrit le 09/11/2016 à 13:43
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"d'autres Brexit et d'autres Trump sont inévitables" lesquels? c'est fini: l'actuelle commision de bruxelles, merkel hollande juppe, soros ont perdu. sont seuls face à chine us russie: game over. Il n' y a plus rien d'autre à éviter LOL

à écrit le 09/11/2016 à 13:40
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"défendre à tout prix la « destruction créatrice »" ROMARIN : elle n'a jamais eu lieu chez les barons voleurs, + ceux qui ne payent pas d'IS (buffet facebook, goog, aapl...) les classes moyennes déclassées du rust bell comme tom barrack , kravis ...

le 09/11/2016 à 16:27
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Elire un baron voleur (Trump) est-il un moyen de lutter contre les barons voleurs ?

à écrit le 09/11/2016 à 13:38
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Très bon article que devrait lire et méditer nos politiques s' ils ne veulent pas voir les extrêmes montés dans tous les pays.

à écrit le 09/11/2016 à 13:38
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Très bon article que devrait lire et méditer nos politiques s' ils ne veulent pas voir les extrêmes montés dans tous les pays.

à écrit le 09/11/2016 à 13:28
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Votre titre est quand même savoureux..."un échec de la mondialisation financiarisée". Je partage l'argument, mais je remarque quand même la réponse que les Américains ont choisi à cette mondialisation financiarisée, c'est d'élire un de ses meilleurs ...

à écrit le 09/11/2016 à 13:09
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Pour une fois bravo pour cet article ca nous change des discours sur la Grèce La continuité nous amène à la fin de l'Europe d énarques et un retour aux peuples Sans Bruxelles qui est corrompu et se fou bien de la. Base

à écrit le 09/11/2016 à 13:00
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un vote de protestation contre les incapables qui nous gouvernent je viens de voir la réaction de NS c est pitoyable quelqu un comme lui qui a bafoué le référendum du peuple français de 2005 vient a s étonner et faire la leçon les mots me manquent !...

le 09/11/2016 à 16:37
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Sarkozy n'a rien bafoué du tout. Il a été élu (et même bien, avec un nombre de voix bien supérieur à celui recueilli par le nom en 2005) sur un programme qui prévoyait EXPLICITEMENT de négocier un nouveau traité institutionnel européen et de le faire...

le 11/11/2016 à 15:36
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Notre avenir se jouait déjà dès le vote de la résolution Leinen (PS) au parlement de Strasbourg le 14 juin 2006. Une cinquantaine d'eurodéputés français y ont rejetés le "NON" des français à la constitution européenne (référendum du 29 mai 2005). ...

à écrit le 09/11/2016 à 12:44
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c'est un rappel pour nos politiques qui n'ont pas compris lors du brexit !!!! le consensus mou de Jupe risque de nous conduire vers Marine le pen

à écrit le 09/11/2016 à 12:34
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Une chance pour nous en effet, contrôlé par des républicains normaux au Sénat ce type ne pourra pas faire de conneries mais continuer à en dire à la tonne ce qui ne pourra que déchainer de la rancœur contre les USA et favoriser nos exportations et n...

à écrit le 09/11/2016 à 12:25
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Le peuple américain a mal voté ou n'a pas compris la question , il faut recommencer les élections !;-)

le 09/11/2016 à 15:14
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Sur le canabis, il a compris.

à écrit le 09/11/2016 à 12:20
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nous avons une chance historique d'accueillir les américains qui voudront fuir la folie Trump.que ce soient des artistes(Beyonce springsteen jay zee)ou lles grandes entreprises globales(apple google monsanto).le gouvernement Hollande doit faire des p...

à écrit le 09/11/2016 à 12:01
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Oui mais c'est bien des pays anglo-saxons que les crises sont arrivées et ce sont encore les pays anglo-saxons (RU et USA) qui partent dans une fuite en avant de l’ultra-libéralisme... Ce n'est donc pas une réaction des "laissés pour compte" mais ...

à écrit le 09/11/2016 à 11:47
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ca doit paniquer sous la kippa...hé hé

à écrit le 09/11/2016 à 11:27
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Le chemin est tracé, reste aux français à suivre l'exemple des anglais et des américains.

le 09/11/2016 à 12:46
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La carte en bleu (LibDem) représente 80% du PIB US le reste en rouge (TRUMP) c'est comme en France les électeurs du FN-DupontAignan alcooliques consanguins profiteurs du RSA et du chômage qui vivent des gens qui bossent dans la mondialisation et fo...

le 09/11/2016 à 12:46
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La carte en bleu (LibDem) représente 80% du PIB US le reste en rouge (TRUMP) c'est comme en France les électeurs du FN-DupontAignan alcooliques consanguins profiteurs du RSA et du chômage qui vivent des gens qui bossent dans la mondialisation et fo...

le 09/11/2016 à 15:03
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Le Brexit a déjà été voté par les Francais : 2005. On en a pas tenu compte.

le 09/11/2016 à 16:16
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@eol Sarkozy l'avait pourtant annoncé dans son programme de 2007, ce qui n'a pas empêché l’électorat FN qui avait voté majoritairement non en 2005 de lui donner ses voix au deuxième tour.Comme quoi, faut bien lire un programme jusqu'au bout et non...

à écrit le 09/11/2016 à 11:19
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en fait tout comme pour le brexit les peuples veulent "renverser la table" et se débarrasser de ceux qui font profession de la politique ;il faut plutôt le voir comme un vote de rejet de l'existant et non pas comme une adhésion aux idées de trump

à écrit le 09/11/2016 à 11:18
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Oh là là là là ça va exciter nos trolls d'extrême droite tout ça et quand ça arrive c'est particulièrement moche sur les forums en général... Misère.

à écrit le 09/11/2016 à 10:59
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Cela conforte mon opinion consistant à vouloir tenir compte du role de l'énergie dans le développement de l'économie: travail, capital, énergie. Les économistes oublient l'énergie. Cela explique sans doute la réaction en faveur du Brexit et les propo...

à écrit le 09/11/2016 à 10:58
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Excellente analyse.

à écrit le 09/11/2016 à 10:49
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L'explication économique ne suffit pas. Si c'était le cas c'est Bernie Sanders qui aurait été élu et pas Donald Trump. Les électeurs américains ont certes rejeté la mondialisation économique et leurs élites, mais une partie du vote est explicable par...

le 09/11/2016 à 13:28
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C'est comme en France : l'immigré est toujours désigné comme la cause des problèmes. Les électeurs les plus pauvres sont accessibles à cette explication simpliste de l'étranger-bouc émissaire et ne se tourne pas vers les partis plus à gauche systémat...

le 09/11/2016 à 13:44
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trump a récupéré les bernouts. sanders a été élu.

le 10/11/2016 à 11:40
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On se révolte contre un système économique qui nous détruit avec ce qu'on peut... la magouille a été telle que Sanders a perdu aux primaires, qui restait il ?

à écrit le 09/11/2016 à 10:48
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Excellent article, qui donne beaucoup de matière à réflexion.

à écrit le 09/11/2016 à 10:46
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"un échec d'une mondialisation couplée à une financiarisation avancée." C'est dans ce constat qu'il faut voir la montée du Fn en France et des partis nationaux en Europe. Hollande avait bien cerné le sujet en disant "Mon ennemi, c'est la Finance". L...

à écrit le 09/11/2016 à 10:39
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Bonjour monsieur, Vous deviez faire parti de ces "spécialistes" qui nous assènent depuis des jours sur la victoire de la "démocratie CLINTON" et depuis des mois sur l'impensable "BREXIT suicidaire". Changez de paradigme. Il n'y a pas que N.Y. qui v...

le 09/11/2016 à 11:59
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Mosieur Votre mot montre que vous n'avez rien compris à ce qu'écrit Romaric Godin. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant car les soutiens de Trrump sont aveuglés par une haine sans doute justifiée mais aveugle, et il est impossible d'avoir un débat rat...

le 09/11/2016 à 12:44
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Non, généralement Mr Godin ne dit pas la même chose que la plupart des "specialistes" et c'est tout à son honneur.

le 09/11/2016 à 13:35
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Vous, vous n'avez jamais lu Godin et vous n'avez même pas lu cet article... Faites un effort :c'est justement tout l'inverse : il nous explique à longueur d’article ce qui se passe réellement et cela énerve fortement les tenants de la libéralisation ...

à écrit le 09/11/2016 à 10:28
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Romaric GODIN ou la théorie du complot permanent. Ce n'est pas la financiarisation de l'économie qui empêchent 18 millions de chinois de rentrer sur le marché du travail chaque année, c'est la démographie. A partir du moment où la Chine a décidé de...

le 09/11/2016 à 11:20
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Toutes ces lignes pour ne rien dire... Surtout que la pseudo critique ici développée n'a rien à voir avec l'article. Sérieusement, refuser de voir les conséquences dramatiques de la financiarisation à ce point, c'est plus une question d'aveugleme...

le 09/11/2016 à 12:27
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Et le fait que nous ayons laissé faire? Pas imposés de droits de douane pour compenser? Pas de TVA sociale, pas d'obligation de respect de normes plus elevées? C'est un complot ou un choix politique?

le 10/11/2016 à 9:25
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C’est fatiguant ces mentions de complot dès que quelqu’un n’adhère pas ou ne comprend pas l’opinion d’un autre. Bien sûr que la mondialisation a été organisé. Puisqu’elle a explosé au moment de l’effondrement soviétique avec la dérégulation de la f...

à écrit le 09/11/2016 à 10:14
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La mondialisation heureuse pour quelques uns et la misère heureuse pour le plus grand nombre. Comment peut-on appeler les" élites" des personnes pour qui lintelligence se résume juste à se remplir les poches. Quand j'entends junker faire la leçon à m...

à écrit le 09/11/2016 à 9:59
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Merci beaucoup pour cette remarquable analyse, tandis que tous les médias de masse vont nous dire, comme pour le brexit, que c'est la victoire du racisme et de l'idéologie de droite dure. En effet tant que la finance mondialisée apportait de la c...

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