Pétrole : l'OPEP prédit un prochain rééquilibrage

Dans son rapport mensuel, le cartel de treize pays entrevoit une diminution de la production excédentaire dans les prochains mois. Le 2 juin, lors de sa réunion à Vienne, l'Opep ne s'était pas fixé de plafond de production, estimant celle-ci "raisonnable".
Sous l'impulsion notamment de l'Arabie saoudite, le cartel avait refusé de baisser sa production l'an passé, ce qui lui a permis de maintenir ses parts de marché tout en mettant sur la touche une partie de ses concurrents d'Amérique du Nord, en mal de rentabilité.

Le long épisode de surproduction touche à sa fin. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a confirmé lundi entrevoir un rééquilibrage du marché pétrolier au cours des "prochains trimestres""La production excédentaire sur le marché va probablement s'estomper ces prochains trimestres", relève dans son rapport mensuel publié à Vienne le cartel de treize pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial.

Cette correction est suggérée alors que la demande mondiale doit progresser de 1,2 million de barils par jour (mbj) à 94,2 mbj cette année, la production hors-Opep se contractant parallèlement de 0,74 mbj, selon les prévisions de l'organisation, qui confirme ses précédentes estimations.

La demande mondiale de produits pétroliers est en particulier tirée par les carburants, dans un contexte de prix toujours bas et de rebond des ventes de véhicules, relève le rapport. Pour autant, "la surproduction a persisté" en mai, malgré un léger tassement (-0,1 mbj) du côté de l'Opep, en raison principalement de troubles au Nigeria. Le cartel a pompé 32,36 mbj le mois dernier.

Pas de plafond fixé à Vienne

Les ministres de l'Opep ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant celle-ci "raisonnable" et validée par la progression des prix après un plus bas atteint en janvier.

Sous l'impulsion notamment de l'Arabie saoudite, le cartel avait refusé de baisser sa production l'an passé, ce qui lui a permis de maintenir ses parts de marché tout en mettant sur la touche une partie de ses concurrents d'Amérique du Nord, en mal de rentabilité.

Vers 12 heures 10, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.

 (avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 14/06/2016 à 0:08
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Evidemment L’ICE véritable «dark pool » au sein de la City, repaire des grands spéculateurs, recommence à « titiller » les cours du pétrole, en lançant des informations fantaisistes sur cette matière première. Un rappel est nécessaire : En 2000 est...

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