Taxe sur la VoD : les opérateurs demandent plus de clémence

La Fédération Française des Télécoms a demandé ce jeudi au gouvernement de revoir son projet de décret sur la taxation de la vidéo à la demande (VoD).

Les principaux fournisseurs et opérateurs d'accès Internet français ont décidé de monter au créneau pour éviter d'avoir à supporter la taxe envisagée par le gouvernement sur les services de vidéo à la demande (VoD).

Dans un communiqué, la Fédération Française des Télécoms (FFT), représentant tous les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d'accès à Internet, excepté Free, demande : "aux pouvoirs publics des obligations allégées et progressives pour les éditeurs et diffuseurs" de vidéo à la demande. A l'origine des deux tiers du marché français de la VoD à l'acte et par abonnement,  la FFT argue du fait qu'il s'agit d'"un secteur émergent, avec une économie naissante, dont la rentabilité demeure fragile".

"Ce serait tuer le business dans l'oeuf, d'autant que pour l'instant il est déficitaire pour les opérateurs, et qu'une taxation de cette ampleur pourrait avoir comme conséquence la hausse des prix pour le consommateur" se défend Yves Le Mouël, le président de la Fédération interrogé par l'Agence France Presse.

Les obligations (financières) élevées prévues dans le projet de décret compromettraient sérieusement le développement des Services de médias audiovisuels à la demande (SMAD)", écrit la FFT. Celle-ci demande notamment "une montée en charge progressive des obligations sur 7 ans, à l'instar de celle dont ont bénéficié les chaînes de télévision".

 

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