Logements vacants : une société immobilière répond aux accusations du collectif Jeudi noir

Accusée par le collectif Jeudi noir de détenir un immeuble vide depuis au moins 2 ans dans le centre de Paris, la Société foncière lyonnaise indique y faire des travaux de restructuration lourd.
Copyright Reuters

Leurs accusations ne sont pas passées inaperçues. Mercredi dernier, à la veille de la trêve hivernale des expulsions locatives, le collectif Jeudi noir et l'association Droit au logement ont pointé du doigt plusieurs propriétaires d'immeubles qu'ils estimaient vacants dans la capitale. Parmi eux, la Société foncière lyonnaise (SFL), spécialiste de l'immobilier tertiaire de Luxe, s'est insurgée contre les accusations des deux organisations.

Des travaux de restructuration lourde

"Contrairement à certaines informations parues récemment", l'immeuble de la SFL n'est, selon elle, "pas vacant depuis deux ans". "Il donne lieu à des travaux de restructuration lourde depuis le départ du locataire LCL le 31 juillet 2012", indique la SFL. "Le permis de construire de cette importante opération de restructuration a été obtenu le 12 juillet 2012 et n'a fait l'objet d'aucun recours". A ce jour, "les travaux de curage et de désamiantage sont en cours, à l'issue desquels les travaux de structure seront mis en oeuvre", ajoute la foncière dans un communiqué.

Des bâtiments à réquisitionner

Situé au 81-83 rue de Richelieu dans le deuxième arrondissement parisien, cet immeuble de plus de 35.000 m2 avait été défini comme "vide depuis au moins deux ans" par le collectif Jeudi noir et faisait partie de la liste des "bâtiments à réquisitionner". Ce, pour aider à éradiquer le mal logement dans la capitale. En France, au moins 100.000 personnes sont sans domicile fixe, selon l'association Droit au logement, et 3,6 millions sont mal logées selon la Fondation Abbé-Pierre.
 

Commentaires 12
à écrit le 06/11/2012 à 20:09
Signaler
Pour travailler 78 de la même rue je confirme que le bâtiment est vide depuis fin juillet 2012. Donc les gauchots à deux francs six sous qui ne sont même pas capable de vérifier un temps soit peu leurs sources commencent à me ressortir par les ...

le 07/11/2012 à 19:52
Signaler
Il est nul votre Iphone, il fait des fautes. C'est quoi comme marque que je ne l'achète pas ?

à écrit le 06/11/2012 à 20:09
Signaler
j'ai toujours ma niche à louer

à écrit le 06/11/2012 à 17:35
Signaler
issu de famille très modeste, je n'ai jamais, et mes patents non plus, ni demandé ni bénéficié d'un logement social pas plus que toute autre sorte d'aide. je n'ai jamais rien attendu des autres et compté sur ma seule volonté. C'est le seul moyen pour...

à écrit le 06/11/2012 à 12:47
Signaler
Ils pourraient aussi réquisitionner un bel immeuble avec parc au faubourg St-Honoré à Paris. Seules 2 personnes l'habitent et seraient certainement prêtes à mettre à dispositions plusieurs appartements. Ce couple adore les pauvres.

à écrit le 06/11/2012 à 12:37
Signaler
A partir du moment où on a payé pour avoir quelque chose, on doit pouvoir en disposer librement, que ça plaise ou non. Ceux qui ne sont pas contents n'ont qu'à investir pour montrer l'exemple. Sinon, qu'ils se taisent.

le 06/11/2012 à 13:28
Signaler
On peut penser que le fait d'être propriétaire d'un bien donne le droit d'en profiter comme on l'entend...Je suis moi même propriétaire d'un terrain sur lequel je ne pourrai pas construire la maison dont j'ai envie, je devrai opter pour une architect...

le 06/11/2012 à 16:58
Signaler
@TITIAVEL : +1 tres bon raisonnement qui j'espere inspirera @Pas logique qui je suis sur n'a même pas réfléchi avant de poster son com.

le 06/11/2012 à 18:14
Signaler
pas logique, en effet, ou alors si j'achète un couteau j'ai le droit de m'en servir comme je l'entends... quitte à faire du mal aux autres... et ceux qui ne sont pas contents n'ont qu'à faire pareil le droit de propriété devrait-il (ou doit il contin...

à écrit le 06/11/2012 à 10:48
Signaler
Toutes les annonces et lois sur "l'immobilier" (plus values trentenaires et ses modalités dont non prise en compte des travaux, blocage des loyers, réquisitions, loi Quillot fossilisante, CSG, TVA travaux...) gèlent le marché et l'offre nouvelle, alo...

le 06/11/2012 à 12:18
Signaler
Votre réflexion comprend elle les multiples aides dont a bénéficié le secteur ces dernières années ? Parce que jusqu'à preuve du contraire, la situation du marché avant Hollande c'était tensions locatives exacerbées et prix bullesques ! Je ne vois en...

le 06/11/2012 à 16:57
Signaler
Le logement en France c'est avant tout un problème d'aménagement du territoire et de transports...Sur de nombreux secteurs, il n'y a pas de problème et sur d'autres c'est la saturation. On ne réglera pas le problème autrement qu'en repensant nos mode...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.