
En pleine campagne de « French celebrating », qu'il a opposé au « French bashing », Manuel Valls a salué lundi plusieurs grands patrons et entreprises français, notamment Xavier Niel, le fondateur et premier actionnaire de Free. Lors de la remise des prix des BFM Awards, le Premier ministre a rendu hommage au milliardaire des télécoms qui a créé sa propre école gratuite de programmation informatique, 42, et construit le plus grand incubateur de startups au monde à la Halle Freyssinet, dont le Président de la République a récemment posé la première pierre.
« Cela, c'est un changement majeur du capitalisme français » a relevé Manuel Valls, réagissant aux propos de Xavier Niel expliquant que « dans un Etat aux moyens contraints, des personnes de la société civile qui ont réussi utilisent leurs moyens pour aider les autres. »
Citant aussi l'exemple de Bernard Arnault et de sa fondation de création contemporaine Louis Vuitton qui vient d'ouvrir, le Premier ministre a salué leur démarche:
« Ces gens qui n'attendent pas tout de l'Etat, qui prennent des risques et offrent aussi quelque chose à Paris, à la jeunesse et à la France, ces entrepreneurs qui ne sont pas toujours en train de se plaindre et de critiquer mais regardent l'avenir avec de l'optimisme et de l'enthousiasme. »
Il est évident que Monsieur Niel est un entrepreneur imaginatif, créateur, il s’est entouré de personnes compétentes pour faire avancer son holding, ses entreprises. Mais son talon d’Achille ce sont ses services d’assistance-dépannages. J’ai été privé d’ADSL au débit du 26 septembre au 15 octobre (oui, vous avez bien lu) donc de téléphone fixe, de messagerie, moindre mal de télévision, victime comme mes voisins, de la rupture de lignes téléphoniques qu’un transporteur avait arrachées. Le service assistance m’a dit s’occuper de tout (les Télécoms ne régissant qu’à leurs informations et ordres). Compte-tenu de mes activités, 569 messages en attente. Nous faisons je pense les frais des « tiraillements » entre Orange et Free. J’ai envoyé une lettre AR le 15 octobre demandant remboursement des 20 jours de coupure et une indemnité (laissée à leur appréciation) que j’étais en droit de réclamer pour les perturbations de messagerie. J’attends toujours une réponse à ce jour.
Les autres doivent avoir le sentiment qu'ils sont privilégiés d'avoir du boulot, ce qui légitime l'imposition délirante dans notre pays.
pour ensuite dire que le frein a l'embauche c'est en fait le cdi ?