
"Besoin d'aide ? Nous sommes là !" Les dirigeants chinois n'y vont plus par quatre chemins pour signifier aux Européens qu'ils ont besoin d'eux. Le mini-sommet qui se déroulait ce mardi à Pékin leur en a fourni une nouvelle occasion. La Chine "a pris des mesures concrètes pour aider certains pays de l'Union européenne à contrer la crise de la dette souveraine", a assuré le vice-Premier ministre Wang Qishan, cité par Reuters.
Il s'exprimait en ouverture de la troisième édition du "Dialogue économique à haut niveau" où l'Union européenne était représentée par la troïka des trois commissaires au Commerce, à la Concurrence et aux Affaires économiques et monétaires, qui avaient séché pour l'occasion la dernière réunion du collège de l'année. Le ministre des Finances portugais Fernando Teixeira dos Santos est revenu de sa récente visite dans l'Empire du milieu avec la promesse d'une manne de 4 à 5 milliards d'euros, selon un quotidien portugais. Lisbonne, qui doit lever quelque 19 milliards d'euros au premier semestre 2011, craint de perdre l'accès aux marchés mais répugne à frapper à la porte du fonds de stabilisation européen.
Pékin suit avec un certain embarras le feuilleton des conseils européens qui tentent depuis début 2010 de ramener le calme sur les marchés. En allusion à la pérennisation du plan de soutien à l'euro décidée la semaine dernière à Bruxelles, Wang a ajouté : "nous espérons que ces mesures produiront bientôt des résultats et mèneront à une relance soutenue des économies européennes". Quelques heures plus tôt, le ministre du Commerce Chen Deming s'était dit "très inquiet" de la capacité des Européens à reprendre le contrôle de la situation sur le front monétaire.
A Bruxelles, la diplomatie chinoise entonne le refrain de l'interdépendance. Lors de sa deuxième intervention devant le parlement européen en deux ans, l'ambassadeur Song Zhe a récemment rappelé tout le profit que les groupes européens tiraient de la prospérité de son pays. Le rendement des investissements européens en Chine s'est élevé à 10,1% entre 2004 et 2008 contre 6% dans les pays de l'OCDE, a-t-il rappelé. "La Chine est devenue le principal soutien des multinationales pour rester dans le vert ou simplement survivre", a-t-il dit aux députés, rappelant que Volkswagen réalisait 14% de ses ventes sur le marché chinois mais en tirait 80% de ses profits. En 2009, pour un euro d'exportations chinoises vers l'Europe, les entreprises européennes réalisaient en Chine 1,4 euro de revenu.
L'artisan de cette union est Vladimir Poutine et personne n'ignore les bons rapports qu'a le Premier Ministre russe avec les allemands.
Vous devrez admettre que je suis mieux informé que vous et que je ne fais pas cela dans mon intérêt propre...En Europe, on a intérêt à se remuer le "train-train" et fédéraliser cette Union-Européenne qui risque d'imploser sous peu.
PS: Ce que j'ai écrit hier à ce sujet n'a jamais été publié. Si vous croyez m'offenser, vous vous tromper. Je dis seulement: Merci les "fossoyeurs"; vous rendrez des comptes aux générations futures.
Joyeux Noël...Jean-Claude Meslin
Regardez cet interview d'un professeur d'économie Chinois.
http://www.dailymotion.com/video/xdjehx_cours-d-economie-du-venerable-profe_webcam#from=embed
C'est assez réaliste.
Lors de la réforme des retraites, j'avais mis en cause l'absence d'argent productif (celui que l'on gagne en exportant des produits de qualité comme le fait l'Allemagne). J'ai été censuré dans tous les sens.
Hors vous devriez savoir que les donneurs d'ordres pour exploiter la main d'oeuvre chinoise peu coûteuse sont nos patrons qui, avec leurs financiers et leurs actionnaires gagnent beaucoup (souvent même sans payer d'impôts en France. Exemples flagrants: La chaine de montage des Airbus en Chine tourne à plein rendement. Peugeot a ouvert une usine qui en 2011 produira 860000 véhicules que l'on retrouvera certainement dans l'hexagone et en Europe. Ceux sont deux cas parmi tant d'autres...Il est évident que dans cette économie mondialisée, quelques chinois s'enrichissent pour devenir des capitalistes aussi cyniques que les nôtres. A qui la faute !
Lisez la presse anglophone et vous serez mieux informés.
Amicalement...Jean-Claude Meslin
on va travailler plus??? qui????
pour les: Bolloré, Betancourt,et autre Bouygue où Lagardére et.... j'en passe!!!!
On en a Assez!!!
ça va Faire MAL!!!!
je le souhaite, je Languis et je l'Espére!!!!
Vive la Révolution CITOYENNE!!!!
Il n'y a qu'une chose à faire, c'est l'accepter ! les anglais disent : " Like it or not " c'est comme ça que le monde marche !
Les chinois se sacrifies pour les générations futurs, c'est intégré a leur culture. Inspirons nous, peuples occidentaux, de ce schema et enrichissons le de ce qui "fut un temps" notre moteur, la recherche, la passion pour le savoir et la vérité. La difficulté, fait peur et donne lieu à des dérives, l'affronter c'est, noble en l'action et source d'évolution.
lLes produits qui ne produisent plus rien ne pourront ni consommer , ni réduire leur déficit budgétaire
Ainsi va l'histoire , on ne gagne jamais tout seul
Michel ROCHET
il ne s' agit pas d' égaliser, mais d' éviter la loi du plus fort, si chère aux Allemands quand ils sont les plus forts. Mai je devine que vous êtes Allemand, peu d' espoir donc que vous compreniez.
Plaisanteries mises à part, croyez-vous vraiment que c'est avec ces cochonneries du passé que les choses changeront?
Selon moi l'Allemagne n'est pas mure pour un' intégration Européenne, il serait peut-être plus judicieux et dans l'intérêt de L' Europe si l'Allemagne quittait seule l'UE, ne serait-ce que provisoirement, afin de donner aux Allemands le temps de revenir à des idées plus modérées.
La force économique de l'Allemagne, mais surtout son manque d'identification européenne, pourraient facilement conduire a un éclatement de la zone Euro. Je pense que le Nationalisme en Allemagne est aussi encouragé par une partie des industriels et de la classe politique, dans le but de provoquer une scission de la Zone Euro et enfin pouvoir réaliser le vieux rêve Allemand d' une Europe Centrale dominée non seulement économiquement par l'Allemagne mai aussi politiquement.
(Deutsche Interessenzone )
Il est donc important d'être très vigilant, d'autant plus que les Allemands considèrent l' idee de dominance Allemande comme tout a fait légitime et en accord avec le principe de la loi du plus fort.
Espérons pour le mieux, puisque nous n'avons pas le choix. L'égoïsme national des pays européens les plus influents nous y oblige.
Juste retour historique !!!!
Leçon de capitalisme d'un pays communiste?
Les pragmatiques vont enfin prendre le pas sur les démagogues, idéologues, et autres dogmatiques ! On va peu être prende une bonne fois pour toute le taureau par les cornes et faire les réformes necessaires !
Oui, ami chinois : Achete la France : Elle en a grand besoin !
1) Assurer leur exportation, leur excédent commercial et leur croissance à 10 %/an
2) Assurer leur liquidités estimées à 2500 milliards $ USD. L'europe est une terre d'investissement potentiel. Si le dollar s'effondre, leur excédent ne vaudra pas plus que de la monnaie de singe.
3) Notre technologie et notre savoir-faire.
Nous sommes donc interdépendants. Effondrement économique de l'Europe et même de l'Occident = effondrement économique de la Chine et de l'économie mondiale. Il est donc dans l'intérêt de personne de voir les économies occidentales s'effondrer.
Je reprends ce que dit une personne consciente ici: Je trouve donc aussi normal que les Chinois se préoccupent de leurs intérêts et je souhaiterais même que Sarko fasse de même plutôt que de s'aligner béatement sur les US...
Cependant, en y réfléchissant bien, qui gagne plus... ceux qui partent en Chine et qui y vont pour se remplir les poches (comme Wolswagen, Loreal, Danone ou Channel par exemple) ou bien les Chinois qui déversent leurs argent en investissant en Europe ?
La France devrait cesser de jouer la "jeune effarouchée" et l'Hypocrite de service... mais plutôt se tourner vers celle qui l'aide vraiment et non vers ceux qui le prétendent sans rien apporter. A moins que tout cela ne soit déjà réglé et que nous assistions au déclin programmé et voulu (par les chefs d'États européens -les marionnettes- eux-mêmes) de l'Europe.