La dette à court terme grecque continue à trouver preneur

Athènes a emprunté ce mardi 1,6 milliard d'euros à 6 mois à un taux de 4,88%, contre 4,75% le 8 mars dernier.
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Nouveau plan de sauvetage, augmentation des prêts, restructuration de la dette grecque... Bien que le marché bruisse de milles rumeurs sur la gravité de la situation des finances publiques grecques, Athènes a malgré tout placé ce mardi sans difficulté 1,625 milliard d'euros d'obligations à 6 mois auprès des investisseurs.

Toujours très soutenue, la demande a totalisé plus de trois fois le 1,25 milliard d'euros initialement proposé, a annoncé l'agence de la dette publique (PDMA), tandis que le taux d'emprunt s'est établi à 4,88%. Bien que le sentiment de marché de soit nettement dégradé depuis la dernière émission équivalente, réalisée le 8 mars dernier, les conditions de financement à court terme d'Athènes n'ont finalement que peu évoluées. Début mars, le pays avait en effet placé 1,625 milliard d'euros à 6 mois à 4,75%, et la demande totalisaient environ trois fois l'offre.

S&P a abaissé la notation grec à "B"

Cette émission intervient au lendemain d'un nouvel abaissement de la notation souveraine de la Grèce de "BB-" à "B" par l'agence de notation Standard & Poor's (S&P), reflétant la méfiance des marchés sur la solvabilité de la Grèce. Le pays négocierait l'élaboration d'un deuxième plan de soutien européen pour pouvoir tenir ses engagements sur sa dette en 2012.

Commentaires 6
à écrit le 11/05/2011 à 8:58
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et si la grèce financière faisait de la pyramide madoff gouvernementale à son tour? emprunter pour payer les 4,8% des intérets précédents? qui y trouverait à redire? y-a-t-il un gendarme dans la salle? ce serait drôle si dans six mois - à l'échéance ...

le 11/05/2011 à 13:12
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ça, ça n'est vraiement pas possible !ni Madoff,ni monnaie de singe ,ni sortie de l'euro

à écrit le 11/05/2011 à 4:53
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Evidemment ! A six mois, les créanciers savent très bien que la BCE et le FMI vont couvrir la dette. C'est une bonne affaire pour eux, une très mauvaise pour les con-tribuables. Quant à nos politiques, ils continueront à bien manger, rassurez-vous. C...

à écrit le 10/05/2011 à 19:39
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Et si l'Etat obligeait à investir pendant cinq ans la prime "à 1000 euros" dans les titres de la dette grecque ? Histoire de concilier,"construction et solidarité européennes", action sociale et pédagogie économique ?

le 11/05/2011 à 4:54
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Murat, soyez gentil lorsque vous employez le second degré. Marquez le plus, sans quoi certains lecteurs pourraient croire que vous êtes sérieux.

le 11/05/2011 à 19:20
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Certes oui, mais non, pas forcément! Si je suis spolié de mes dividendes et de mon effort d'épargne, pourquoi d'autres ne seraient-ils pas spoliè à leur tour de leur profit d'aubaine ? Et puis, il n'y a pas si longtemps que la France lançait un "empr...

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