Chine : l'activité manufacturière au plus bas depuis mars 2009

Le secteur industriel chinois a durement souffert de la baisse des nouvelles commandes, montrent les résultats définitifs de l'enquête mensuelle HSBC auprès des directeurs d'achats. Le chiffre définitif de l'indice PMI manufacturier établi par la banque est revenu en août à 47,6, son plus bas niveau depuis mars 2009, contre 49,3 en juillet.
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La deuxième économie du monde n'en finit plus de décélérer. L'activité manufacturière en Chine est tombée en août à son plus bas niveau depuis mars 2009, selon un indicateur publié lundi par la banque HSBC. L'indice PMI des directeurs d'achat est tombé le mois dernier à 47,6, contre 49,3 en juillet. Cet indice, définitif, est également légèrement inférieur à l'indice provisoire de 47,8 publié par HSBC le 23 août. Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, et une valeur en dessous de ce seuil une contraction.

La contraction mesurée en août est la plus forte en 41 mois et "signale le dixième mois de détérioration consécutive des conditions d'opération du secteur manufacturier chinois", selon un communiqué de la banque. De son côté, la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP) avait publié de son coté samedi son propre indice PMI de 49,2 pour août, en baisse pour le neuvième mois consécutif. "L'indice définitif de HSBC pour août confirme que le secteur manufacturier en Chine reste confronté à une pression à la baisse (de l'activité) qui s'intensifie", a commenté le principal économiste pour la Chine de la banque, Qu Hongbin. Selon lui, "Pékin doit renforcer les mesures d'assouplissement (monétaire) pour stabiliser la croissance et créer des conditions favorables pour le marché de l'emploi".

Le Produit intérieur brut de la deuxième économie mondiale a crû de 7,6% au deuxième trimestre, soit la pire performance en trois ans. Face à ce ralentissement prononcé de l'activité, le Premier ministre chinois Wen Jibao a indiqué qu'il comptait sur un rebond des exportations au cours de la deuxième moitié de l'année. Une reprise qui passera par un apaisement des tensions en Europe, l'un des principaux marchés pour la Chine avec les Etats-Unis.

Commentaires 6
à écrit le 03/09/2012 à 14:01
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"Le secteur industriel chinois a durement souffert de la baisse des nouvelles commandes, montrent les résultats définitifs de l'enquête mensuelle HSBC auprès des directeurs d'achats." C'est une traduction "Google" ?

à écrit le 03/09/2012 à 12:32
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l'économie chinoise était comme un train en pleine accélération jusqu'en 2007. Depuis plusieurs année le gouvernement à décidé de 'ralentir' la croissance mais comme dans un train qui ralentis la question est de savoir si c'est pour s?arrêter ou simp...

à écrit le 03/09/2012 à 10:25
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faux, il ne s'agit pas de "contraction" ni de "décélération" de l'activité, ce qui peut s'appeler une récession n'en est pas une. Ce qui diminue c'est la croissance de l'activité! L'activité est toujours en pleine croissance. En lisant cet article o...

le 03/09/2012 à 11:41
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La Chine a besoin de 8% de croissance annuelle pour absorber sa nouvelle population active (jeunes diplomes, migration interne), si elle est a 6% elle est en recession. Les consommations electriques chinoises sont en baisse, donc baisse d'activite. S...

le 03/09/2012 à 11:42
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décélérer, veut bien dire ralentir et pas reculer donc pas de problème de sens. Le mot "contraction" est certes plus ambigüe mais dans l'ensemble, l'article est très clair. D'ailleurs dès le début, il est écrit " la baisse des nouvelles commandes", i...

le 03/09/2012 à 11:45
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C'est une blague ? "L'augmentation de commande qui baisse" qu'est que ça veut dire ?? Les commandes baissent comme la croissance d'où une décélération. Votre commentaire ressemble à un sketch.

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