L'après DSK : Aubry fait un pas vers une candidature à la primaire

La première secrétaire du PS a affirmé qu'elle était prête à entrer en campagne "bien avant" la chute de Dominique Strauss-Kahn. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a pour sa part déclaré que le gouvernement soutiendrait une demande de l'ancien patron du FMI visant à purger une condamnation en France.
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Martine Aubry a fait dimanche un pas supplémentaire vers une candidature à la primaire socialiste préalable à l'élection présidentielle, expliquant qu'elle avait "envie que la gauche gagne" et "envie d'être utile" à son pays. Dans un entretien à France 2, la première secrétaire du PS a dit que sa réflexion était "très avancée" sur le sujet, parlant de "détermination", d'"enthousiasme" et de "responsabilité". Des mots choisis avec soin pour celle à qui certains reprochaient de n'avoir pas fait jusqu'ici montre de son désir de se lancer dans la course à la présidentielle. 

"Que la gauche gagne"

"Mon envie, c'est que la gauche gagne et mon envie c'est d'être utile à mon pays", a déclaré la maire de Lille, qui est à la tête du PS depuis trois ans. "Oui", a-t-elle répondu à la question de savoir si elle faisait partie des responsables socialistes susceptibles de participer à la primaire du PS prévue en octobre, qui désignera le candidat de son camp dans la course à l'Elysée.
Martine Aubry a dit avoir entamé "depuis longtemps" une réflexion sur ce sujet, "bien avant" la chute de Dominique Strauss- Kahn, ancien favori des sondages aujourd'hui inculpé pour agression sexuelle aux Etats-Unis. "Sans précipitation, je continue cette réflexion qui est déjà, vous l'imaginez, très avancée, et je garde le cap parce que les Français nous demandent cela". "Il faut se préparer, je me suis préparée", a-t-elle poursuivi.

Accueillir DSK en France
De son côté, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a affirmé dimanche sur Europe 1 qu'il lui semblait « évident que si DSK, dans l'hypothèse où il serait condamné, demandait à venir en France, le gouvernement français appuierait sa demande ». L'ancien patron du FMI « plaidera non coupable, et en fin de compte sera acquitté », a pour sa part assuré son principal avocat, Benjamin Brafman, au quotidien israélien Haaretz.
 

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