Chirac n'assistera pas au premier jour de son procès

Tranquille rentrée des classes pour l'ancien président français qui n'assistera pas à la première audience de son procès le 5 septembre à Paris. Dans les jours qui suivent, il devrait toutefois être entendu par le juge dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
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Le procès de Jacques Chirac commencera sans lui. L'ancien président de la République, a obtenu une dérogation afin de ne pas avoir à assister à la première audience de ce procès consacré à des questions de procédures. Il doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour être interrogé sur son implication éventuelle dans une affaire d'emplois fictifs remontant aux années 1990.

Rien n'indique que l'ancien maire de Paris sera encore absent pour les autres séances qui doivent avoir lieu jusqu'au 19 septembre. "Pour le reste du procès, nous devons encore en discuter avec lui et le président du tribunal. Nous annoncerons notre décision à partir du lundi 29 août", a indiqué Jean Veil, son avocat dans une interview à 20 minutes. Une audition est bien prévue le lendemain 6 septembre selon le plan d'audience que s'est procuré le journal gratuit.

Jacques Chirac ne s'était pas non plus présenté devant le juge lors d'un premier procès en mars, qui avait tourné court pour des raisons de constitutionnalité.

D'autres personnalités seront appelées à la barre : Michel Roussin et Rémy Chardon, deux anciens membres du cabinet Chirac. En outre, Jean de Gaulle, ancien député de Paris et petit-fils du général, Marc Blondel, ancien secrétaire générale de FO devront aussi s'expliquer pour leur liens présumés avec cette affaire. Alain Juppé, actuel ministre des Affaires étrangères et qui avait lui-même été condamné en 2004 dans cette affaire sera entendu comme témoin.

Protégé pendant 12 ans par sa fonction de président de la République puis redevenu justiciable ordinaire, Jacques Chirac avait été mis en examen le 21 novembre 2007 pour "détournement de fonds publics" dans ce dossier d'emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris. Un fauteuil que Jacques Chirac occupait de 1977 à 1995. L'ex président français encourt jusqu'à dix ans de prison, 150.000 euros d'amende et une inéligibilité automatique de dix ans.

 

Commentaires 11
à écrit le 24/08/2011 à 7:50
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astuces de procédure par Jean Weil pour que Chirac ne soit pas obligé d/assister a l/ouverture de son procés alors même que la semaine dernière il; paradait bien a Saint-tropez.Personnage très médiocre !

à écrit le 23/08/2011 à 14:54
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Juger, juger!! pour en arriver à quoi? Des procès, des jugements, des semaines, des mois voir des années, tout cela rapporte à qui. Vaudrait mieux savoir avant si il est vraiment utile de faire de tels procès qui vont couter la peau du ... au contrib...

à écrit le 22/08/2011 à 11:16
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Il a plus de chance d'être à son enterrement (que les juges attendent desespérement, on le constate), qu'à son procés...

à écrit le 20/08/2011 à 11:44
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Le simple citoyen a-t-il aussi le droit de ne pas etre à son procés et au final d'obtenir un " blanchissage " ?

le 22/08/2011 à 13:10
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Moi non plus je ne me suis pas présenté à mon procès. Mais pas pour obtenir un "blanchissage". Sûrement pas.

à écrit le 19/08/2011 à 14:39
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On nous amuse, il est évident que Chirac ne sera jamais jugé !!!

à écrit le 19/08/2011 à 8:31
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un procès 20 ans plus tard?? on s'en fiche, c'était epndant qu'il fallait sévir. Surtout que tous ces procès débouchebnt sur des non lieu

à écrit le 18/08/2011 à 17:52
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Il ne sera pas présent au premier jour de son proicès, mais il peut faire le fanfaron à la terrasse du "sénéquier" à Saint tropez; quand je pense qu'une majorité de français lui accordent une belle côte de popularité, alors qu'il a été président dura...

le 22/08/2011 à 13:52
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Il suffit de mourir pour devenir, tout d'un coup, sympa, dans ce pays.

à écrit le 18/08/2011 à 14:58
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Comme moi, alors ?

le 22/08/2011 à 13:50
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Tu vois. Les extrêmes ont beaucoup de points communs. Je suppose que ceux qui dirigent ce pays ont été des modèles pour toi, non ?

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