L?Europe, encore l?Europe, toujours l?Europe ? Pourquoi tant d?acharnement sur la dette grecque, espagnole, portugaise ? Pourquoi pas celle des Etats-Unis dont les finances publiques sont autrement plus mal en point ? Pourquoi les agences de notation ne pointent-elles pas du doigt le déficit américain qui est estimé à 12 % du PIB ? La question irrite mais en définitive la réponse est simple. Là-bas au moins il y a des bonnes nouvelles. A commencer par la croissance. La dynamique. Celle qui atteint 3,2 % au premier trimestre. La vraie. Celle qui commence enfin à créer des emplois, comme en témoignent les chiffres publiés ce jour par le cabinet de service aux entreprises ADP qui a fait état de 32.000 créations de postes en avril dans le secteur privé ? après 19.000 créations le mois précédent ! Le risque souverain mis à part, pas étonnant que les investisseurs se mettent aux abonnés absents et prennent un aller simple pour aller taquiner les actions américaines. « Plus que jamais, pour des raisons de différentiel de croissance et de dollar, les actions américaines demeurent attractives » estiment les experts de Natixis. Là-bas, au terme des résultats trimestriels déjà publiés, 81 % des entreprises ont affiché des bénéfices par action supérieurs aux attentes contre 73 % sur le Vieux Continent. Mais surtout, contrairement à l?Europe où « les « bonnes surprises » proviennent essentiellement des secteurs défensifs comme les télécoms ou les utilities, outre-Atlantique, elles proviennent de secteurs plus cycliques, souligne Aurel BGC dans sa dernière note. En clair, la conjoncture y est plus porteuse. Les alizées de la croissance y font oublier le risque souverain. Mais jusqu?à quand ?
La croissance US. La vraie.
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